Portrait : Christine Hecht

DOI : 10.35562/arabesques.2577

p. 28

Index

Mots-clés

portrait

Texte

Christine Hecht, coordinatrice Sudoc, responsable du centre réseau Sudoc-PS Alsace, chargée de relations avec l’Abes à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.

 

 

© Jean-Pierre Rosenkranz

Parlez-nous de vos fonctions actuelles

Rattachée au Pôle Services et collections de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (Bnu), je porte plusieurs « casquettes ». Ma mission principale consiste à coordonner les pratiques de signalement des collections au sein de l’établissement. Je supervise l’activité de catalogage d’une trentaine de collègues et travaille en étroite collaboration avec d’autres services de la Bnu sur les questions liées au signalement. Je suis associée à des projets plus stratégiques comme le projet d’établissement de la Bnu, dont je (co)pilote deux actions. Mes activités s’inscrivent aussi dans un contexte plus large, comme la politique documentaire du site universitaire alsacien ou les projets CollEx-Persée, en particulier dans le domaine des traitements bibliographiques.

L’autre volet important de mes activités concerne la responsabilité du centre réseau Sudoc-PS Alsace, qui compte 138 établissements documentaires. Nous aidons les bibliothèques, aux réalités très diverses, à signaler et valoriser leurs fonds de périodiques dans le Sudoc. Dans le cadre des conventionnements sur objectifs, nous mettons en œuvre des projets visant à renforcer et dynamiser le réseau. C’est ainsi que nous entamerons prochainement un partenariat national avec Mir@bel, pour valoriser les productions des sociétés savantes de la région. Enfin, je suis chargée de relations avec l’Abes.

Quelles sont les étapes qui vous semblent les plus importantes dans votre parcours professionnel ?

Après quelques années passées en lecture publique, j’ai rejoint la Bnu en 1989. J’y effectue mes premiers pas en catalogage et j’en comprends les enjeux pour l’usager. Prise au jeu, j’occupe à partir de1992 un poste entièrement dédié au catalogage des monographies au sein du département Littératures et Arts.

En 2004, je rejoins l’équipe des formateurs-relais du Sudoc et me passionne pour la transmission des connaissances. La formation, préalable à un catalogage de qualité, est dès lors devenue une constante dans mon parcours professionnel, quel que soit le poste occupé.

La mise en place du service du catalogage de la Bnu, dont j’ai aussi été la responsable pendant une dizaine d’années, a représenté une autre étape importante dans ma carrière. S’agissant de mon premier poste d’encadrement, c’était, au départ, un réel défi !

Ensuite, en tant que responsable de la bibliothèque de l’IUT de Nancy Charlemagne, j’ai appris à gérer une structure documentaire dans son intégralité. J’y ai découvert de nouvelles facettes du métier et développé de nouvelles compétences.

À quand remontent vos premiers contacts avec l’Abes et dans quel contexte ?

Mes premiers contacts avec l’Abes remontent au déploiement de la Bnu dans le Sudoc en 2001. Via la liste de diffusion Sucat, les collègues de l’agence répondaient à nos nombreuses questions « existentielles » avec beaucoup de professionnalisme, de pédagogie et parfois d’humour ! En devenant formatrice-relais, j’ai eu la chance de travailler directement avec la formidable équipe du pôle formation.

Quels défis majeurs, d’après vous, aura à relever l’Abes dans les prochaines années ?

Ils sont nombreux ! Le plus important, à mes yeux, c’est l’implémentation de la Transition bibliographique, qui représente un vrai changement de paradigme et bouleverse nos habitudes en profondeur. Un autre défi, qui découle du premier, consistera à élaborer un nouvel outil de production des métadonnées qui remplacera WinIBW.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre métier ?

J’apprécie la diversité de mes activités, l’absence totale de routine ! Mes missions actuelles s’inscrivent toutes dans la transversalité, ce que je trouve très stimulant et enrichissant. J’apprécie le travail collaboratif ainsi que la coopération avec les collègues de la Bnu et d’ailleurs.

Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?

Les lourdeurs administratives et la bureaucratie.

Si l’Abes était un animal, ce serait ?

Un lion, le roi des animaux ! Mais comme je suis passionnée de mycologie, je préférerais comparer l’Abes à un champignon (cèpe, chanterelle ou morille, par exemple) vivant en symbiose avec les végétaux, grâce à un réseau associant son mycélium et les radicelles des plantes. Il y a ainsi un échange réciproque de substances. Un bel exemple de coopération et de complémentarité !

Votre expression favorite ?

En ces temps de grands bouleversements, je retiendrais « On ne subit pas l'avenir, on le fait » (Georges Bernanos) ou, plus prosaïquement, « Quand on n’avance pas, on recule ».

Illustrations

 

 

© Jean-Pierre Rosenkranz

Citer cet article

Référence papier

Christine Hecht, « Portrait : Christine Hecht », Arabesques, 101 | 2021, 28.

Référence électronique

Christine Hecht, « Portrait : Christine Hecht », Arabesques [En ligne], 101 | 2021, mis en ligne le 17 avril 2021, consulté le 29 mars 2024. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=2577

Auteur

Christine Hecht

Coordinatrice Sudoc et responsable du centre réseau Sudoc-PS Alsace, Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg

christine.hecht@bnu.fr

Autres ressources du même auteur

Droits d'auteur

CC BY-ND 2.0