Bibliothèque des Chartes. Adieu Sorbonne, bonjour Petits-Champs

DOI : 10.35562/arabesques.299

p. 24

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Créée en 1846, vingt-cinq ans après la fondation de l’École, la bibliothèque de l’École nationale des chartes vient d’emménager, le 6 mars 2017, à sa nouvelle adresse : 12, rue des Petits‑Champs, à Paris. Elle accueille les élèves, étudiants, enseignants-chercheurs et personnels de l’École, les archivistes paléographes, les chercheurs en sciences humaines et sociales à partir du niveau master, les personnels des archives, bibliothèques et musées, et les professionnels de la filière du livre.

Après une fermeture de près de cinq mois, la bibliothèque de l’École a quitté ses anciens locaux en Sorbonne et rouvert ses portes dans les espaces rénovés du site Richelieu. Elle y occupe les bâtiments conçus par l’architecte Henri Labrouste, le long de la rue des Petits-Champs, anciennement dévolus au département des Imprimés de la Bibliothèque nationale, et s’achevant sur la rotonde des donateurs.

La bibliothèque possède de considérables ressources documentaires et bibliographiques. Ses collections, centrées sur les sciences historiques et philologiques, notamment pour la période médiévale et moderne, se sont formées autour des disciplines enseignées à l’École, en intégrant les évolutions récentes liées au développement des humanités numériques.

Aux sources de l’histoire de France

Ses domaines d’excellence sont les sources de l’histoire de France (éditions de sources, instruments de recherche et manuels d’édition de textes), la codicologie, la bibliographie et l’histoire du livre, la paléographie, la diplomatie, l’archivistique, la philologie latine et romane, l’histoire du droit et des institutions, l’archéologie médiévale, l’histoire de l’architecture et l’histoire de l’art. La bibliothèque conserve de nombreuses suites de monographies et de périodiques très complètes, notamment pour l’histoire régionale et les sociétés savantes, ainsi qu’une importante collection de tirés‑à‑part d’articles rares de périodiques. Plusieurs fonds spécifiques complètent cet ensemble : livres anciens, estampes et cartes, ainsi qu’une collection de fac-similés qui fait la singularité de la bibliothèque et de l’École. Pour les ouvrages anciens, mais également pour les domaines d’édition les plus pointus, la bibliothèque s’enrichit au fil des années grâce aux dons des anciens élèves de l’École et d’universitaires, tels Eugène Lefèvre-Pontalis et Léon Pressouyre, dont les collections ont été récemment léguées à l’École.

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

© Jean Christophe Ballot / ENC

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

Tirés-à-part et ouvrages anciens numérisés

Si les thèses pour le diplôme d’archiviste paléographe sont conservées aux Archives nationales, l’École diffuse en ligne les positions des thèses depuis 2000 et prépare une opération de numérisation des thèses anciennes, en partenariat avec la Comue Paris sciences et lettres (PSL), dont elle est membre. La bibliothèque propose enfin une collection de ressources électroniques – bases de données, dictionnaires et encyclopédies, plateformes de revues et de livres numériques, cédéroms – accessibles sur tous les postes de la bibliothèque et à distance. Elle met en valeur les documents les plus remarquables en les numérisant, à l’exemple des tirés-à-part, de la Revue numismatique et du fonds Casati, constitué d’ouvrages anciens, légués à l’École dans les années 1880 par Claude-Marie Casati, archiviste paléographe, auteur de nombreux articles sur l’art primitif en France, l’Italie, l’Orient et surtout le droit et l’archéologie étrusques.

CHIFFRES-CLEFS

1 300 m² en libre-accès, sur 4 niveaux
57 places assises
3,7 kilomètres linéaires de collections
150 000 volumes
1 340 périodiques, dont 474 vivants
près de 40 000 tirés-à-part
60 bases de données, dictionnaires, bouquets de revues et de livres numériques…
1 500 livres anciens, dont 12 incunables
1 000 estampes

Illustrations

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

© Jean Christophe Ballot / ENC

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

Dans la Rotonde des donateurs ainsi que dans les salles réparties dans les différents niveaux, une rénovation en tous points réussie.

References

Bibliographical reference

Camille Dégez-Selves, « Bibliothèque des Chartes. Adieu Sorbonne, bonjour Petits-Champs », Arabesques, 85 | 2017, 24.

Electronic reference

Camille Dégez-Selves, « Bibliothèque des Chartes. Adieu Sorbonne, bonjour Petits-Champs », Arabesques [Online], 85 | 2017, Online since 18 juin 2019, connection on 29 mars 2024. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=299

Author

Camille Dégez-Selves

Directrice de la bibliothèque de l’École nationale des chartes

camille.degez-selves@enc-sorbonne.fr

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CC BY-ND 2.0