C’est l’été, et Arabesques avait envie d’ouvrir ses ailes pour vous transporter au loin et explorer le monde au-delà des frontières hexagonales.

Mais, foin d’un exotisme de pacotille ! Ce que cette livraison de votre revue préférée – mâtin quel journal !1 – vous offre, c’est un regard approfondi et admiratif sur les bibliothèques françaises de recherche à l’étranger.

Ces bibliothèques, dont les moyens souvent modestes ne les empêchent pas de conserver et de valoriser des trésors de l’humanité et de créer des services que l’on peut qualifier d’exemplaires.

Ces bibliothèques, qui relient entre elles des civilisations apparemment très éloignées, mais construites au fond sur le même humanisme, qui dit que la liberté et la tolérance sont les enfants de la connaissance, de l’histoire, de la culture et des arts.

Pendant ces semaines estivales de supposé repos, chacun découvrira donc au fil des pages les initiatives inspirantes de nos intrépides collègues qui ont « glissé leurs ailes sous le tapis du vent »2 et – je l’espère – lira ceci comme un encouragement à l’orée de sa rentrée professionnelle, en se disant : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »3, à moi maintenant !

Que l’été vous soit bénéfique.

Vue des grottes taillées à l’entrée des anciennes carrières de Silsilèh, Djebel (Egypte), dessin de Charles-Louis Balzac (1752-1820).

Source : gallica. https://gallica.bnf.fr