Portrait : Frédéric Pruvost

DOI : 10.35562/arabesques.446

p. 24

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Parlez-nous de vos fonctions actuelles...

Affecté, en tant que bibliothécaire assistant spécialisé de classe supérieure, à la section « Droit, économie, gestion et arts plastiques » du Service commun de la documentation de Valenciennes, je gère les acquisitions, ainsi que le catalogage d’ouvrages en droit privé (civil, pénal, commercial et social) ; j’ai un rôle de validateur pour les thèses. Je suis également le coordinateur Sudoc et son correspondant catalogage et autorités ; et je suis le correspondant Star. J’ai aussi une casquette de pédagogue : à Valenciennes, j’assure des formations à la recherche documentaire aux étudiants. Pour l’Abes, je suis formateur au logiciel WinIBW, et, depuis 2013, pour différents centres régionaux de formation aux carrières des bibliothèques (CRFCB de Lille, Caen et Rennes). Pour finir, depuis 2015, je dispense des formations à la Transition bibliographique (RDA-Fr)

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Quelles sont les étapes qui vous semblent les plus importantes dans votre parcours professionnel ?

Pour réussir le concours de bibliothécaire assistant spécialisé, beaucoup de gens disent qu’avoir une expérience professionnelle est un gros plus. J’en suis un parfait exemple. Avant d’être titularisé, j’ai eu la chance de rencontrer des directeurs et des directrices qui ont cru en moi et qui m’ont embauché comme contractuel. C’est, j’en suis conscient, cette expérience qui m’a permis d’obtenir ce concours très technique. Je le dois à la confiance qu’ont eue en moi trois conservateurs que j’aimerais évoquer ici : feu Stéphane Bassinet, Anne Flau et Brigitte Mulette (à l’époque, respectivement, directeur du SCD de l’UTBM, directrice du SCD de Valenciennes et du SCD de Lille 2). Je dois aussi un grand merci aux collègues qui s’occupent de la formation à l’Abes et aux directrices des différents CRFCB pour lesquels j’ai travaillé.

À quand remontent vos premiers contacts avec l’Abes et dans quel contexte ?

Mon premier contact avec l’Abes remonte à 2007, au moment de devenir formateur à l’application WinIBW. À l’occasion de ma formation, j’ai eu le plaisir de découvrir Montpellier, que je ne connaissais pas. Mes impressions d’alors quant à l’Abes ? Ce qui m’a frappé, c’est la taille relativement modeste du bâtiment par rapport au poids de l’agence dans le réseau, et les effectifs, qui m’ont semblé réduits face aux missions qui leur étaient confiées.

Participez-vous à un groupe de travail spécifique au sein de l’agence ?

Comme formateur relais, je participe à la mise à jour du support de formation et, comme formateur RDA-Fr, j’ai participé à la rédaction des synthèses de la mise à jour applicable au 18 avril 2017.

Quels défis majeurs, d’après vous, aura à relever l’Abes dans les prochaines années ?

Au risque de ne pas être très original, je suis persuadé que c’est la migration de nos notices dans le Web sémantique qui sera le grand défi – sortir enfin nos catalogues du Web dit « profond ».

Qu’appréciez-vous le plus dans votre métier ?

Indéniablement, sa diversité. D’autant plus que dans les petites ou moyennes structures, on a la chance – ou l’obligation, selon le point de vue ! – d’être polyvalent. Le classique mais indispensable service public, les acquisitions, le signalement et l’entretien des collections, la formation des étudiants, la valorisation de la production scientifique de son établissement, les relations avec les autres services de l’université… Et, pour mon cas particulier, des formations pour le compte des CRFCB et de l’Abes.

Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?

Il me semble qu’on verse un peu dans la pensée magique, avec la diffusion de nos notices dans le Web. En réalité, on aura beau disposer de tous les algorithmes qu’on voudra, si les métadonnées (ou notices) sont mal rédigées, elles seront inexploitables. Je me demande parfois si toute notre hiérarchie a bien conscience du travail titanesque qui nous attend pour la mise à niveau, quand on entend dire que les catalogueurs ou « catalo-lieurs » sont de moins en moins nécessaires.

Si l’Abes était un animal, ce serait… ?

Je ne pense pas à un animal ; je me reporte plutôt à l’époque où M. Bassinet était directeur du SCD de l’UTBM. L’Abes était dirigée par une femme et, par boutade, il l’appelait parfois « la mère abbesse ». Peut-être peut-on comparer l’agence à une abbaye : pour les collègues qui y travaillent, il faut en effet une foi inébranlable pour animer et conduire notre communauté et une conviction sacerdotale sans faille pour accomplir les missions confiées (Sudoc, Star, Step, Calame...).

Votre expression favorite ?

J’aime l’expression latine « Arx Tarpeia Capitoli proxima » (La roche Tarpéienne est proche du Capitole). Du bonheur au malheur, il n’y a souvent qu’un pas.

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References

Bibliographical reference

Frédéric Pruvost, « Portrait : Frédéric Pruvost », Arabesques, 86 | 2017, 24.

Electronic reference

Frédéric Pruvost, « Portrait : Frédéric Pruvost », Arabesques [Online], 86 | 2017, Online since 01 décembre 2019, connection on 19 avril 2024. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=446

Author

Frédéric Pruvost

Bibliothécaire assistant spécialisé, SCD de Valenciennes

frederic.pruvost@univ-valenciennes.fr

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