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Édito
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Dossier. les premiers pas du psychologue
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Jeunes psychologues de la santé et du handicap : quels parcours après le diplôme ?
Nous sommes cinq jeunes psychologues issues de l’Université Lumière Lyon 2 et avons bénéficié d’une formation au sein du Master en Psychologie de la Santé avec une spécialisation dans le champ du handicap.
Notre master s’appuie sur le modèle biopsychosocial, il s’agit donc dans nos pratiques de toujours prendre en compte le patient dans sa globalité, à la fois sur le plan psychique, cognitif, somatique, familial et culturel. En lien avec cela, notre formation propose une approche intégrative et éclectique de la pratique du psychologue : nous avons en effet bénéficié d’une ouverture très appréciable sur différents référentiels théoriques (approche psychanalytique, systémique, cognitivo comportementale, neuropsychologique, ou encore développementale). À cela s’ajoute un réel apport sur le plan concret afin d’étayer notre pratique : outils d’évaluation, moyens de communication adaptée, réflexion sur le travail en équipe, pratique de mises en situations d’entretiens individuels et familiaux. Durant toute notre formation, nous avons également beaucoup appris de l’expérience de nos enseignants, tous praticiens dans le champ de la santé et/ou du handicap. Ils nous ont transmis leurs clés de compréhension, afin de nous aider dans nos premiers pas professionnels. Il est essentiel de mentionner également le rôle de nos pairs : d’abord camarades de promotion, nous sommes devenus collègues. Le besoin de cet étayage mutuel a ensuite donné naissance à l’association PsyTéCap (Psychologues de la sanTé et du handiCap) créée entre 2014 et 2015, en tant que tremplin et premier réseau professionnel à notre sortie de l’université.
Suite à l’obtention du diplôme de Master 2 en psychologie et de notre titre de psychologue, la recherche d’emploi constitue une première étape cruciale. Aussi, nos expériences respectives sont toutes singulières, mais elles mettent en avant des enjeux communs : l’importance de se créer un réseau professionnel, mais aussi la nécessité de valoriser et expliciter la particularité de notre formation, de notre profil. Nous retenons aussi à quel point il est essentiel de s’inscrire le plus rapidement possible dans une dynamique active vis-à-vis de cette recherche d’emploi (rencontres professionnelles, colloques, candidatures spontanées…).
Actuellement, nous avons des activités professionnelles variées, tant au niveau du public accompagné que des modalités d’exercice. En effet, certaines d’entre nous travaillent en institution, à l’hôpital, tandis que d’autres exercent en libéral ou font de la recherche.
À travers cinq vignettes, témoignant de nos pratiques professionnelles, nous souhaitons avant tout mettre en exergue la pluralité des champs d’exercices du psychologue de la santé. Mais nous voulons aussi aborder en quoi ces débuts de carrière nous mobilisent quant à notre positionnement : doutes, responsabilités, prises de décisions, enjeux de prise de poste, insertion dans les équipes, communication, travail avec les patients et son entourage.
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Les doutes des débuts, la légitimité. Le poids du métier, les responsabilités
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Débuter en tant que psychologue sur un poste à créer
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Représenter la nouvelle vague de psychologues spécialisés et faire face aux résistances institutionnelles
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Quand l’hyperspécialisation ouvre la voie à la clinique et à la recherche
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Tisser le lien patient-entourage-équipe : psychologue de la santé à l’hôpital public
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Conclusion
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D’étudiante FPP à psychologue, partage d’une mutation
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Les premiers pas dans la peau d’une psychologue du travail : moi, Lucie, 24 ans, en quête de mon premier poste
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Jeune professionnelle, une recherche de positionnement
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Experte psychologue de sapeurs-pompiers : découvrir un engagement, penser notre pratique
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Coup de cœur
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Rebonds
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Ouvrages
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Fac-similé du n° 122
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