Version Métopes : 2.3
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Les importantes volumétries de données gérées par l’Abes offrent un champ immense aux exploitations bibliométriques.
L’Abes est
propriétaire et gestionnaire, avec les membres de ses réseaux, d’un
trésor bibliométrique qui, pour part, s’ignore. Les données de
l’Abes peuvent se prêter, pour peu qu’on s’en donne la peine, à des
exploitations bibliométriques sinon infinies, du moins bien plus
larges que l’exploitation des citations d’articles scientifiques
auxquelles on limite souvent les études bibliométriques. Et pourtant,
il y aurait tant d’autres choses à explorer ! Le Sudoc, ce sont des
millions de notices localisées, de tous types de documents, dans tous
types de bibliothèques, qu’on peut même étudier dans leur évolution
temporelle. De quoi nourrir des études entières sur la représentation
en bibliothèque de telle ou telle discipline, ou se livrer à une étude
sur les forces et les lacunes des bibliothèques d’une région donnée,
etc. Des outils comme BACON ou Périscope proposent une vision
panoptique qui offre des pistes d’exploration, mais aussi
d’évolutions : à quand un outil qui, pour un même titre de périodique,
permettrait d’embrasser, sur l’ensemble des bibliothèques du réseau,
états de collection papier et leur équivalent en ligne, pour améliorer
identification, signalement, accessibilité, partage ?
De même, les fonctionnalités d’IdRef apportent à la connaissance du travail des chercheurs, un plus qu’utile contrepoint au desséchant « facteur H ». IdRef fédère les contributions du chercheur à des monographies, mais aussi sa participation à des jurys de thèse et, au-delà du Sudoc, ses publications disponibles dans Persée, ses dépôts dans HAL, etc.
Qu’on s’essaie par exemple à consulter la
fiche IdRef d’un des protagonistes omniprésents du moment, le
professeur Raoult (Identifiant IdRef : 035496169). Bien exploitée,
la notice et ses liens offrent, du chercheur, une vision autrement
riche que celle du « facteur H », dont on sait que, pour ledit
professeur Raoult, il est deux fois plus élevé que pour un certain
Albert Einstein
L’Abes participe, à son niveau, au mouvement
d’ouverture des données sur les publications scientifiques. La
collaboration renforcée de l’Abes avec le réseau Mir@bel Pour
une présentation de Mir@bel, voir : https://reseau-mirabel.info/site/page/presentation