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Annexe

Cindy Banse est doctorante à l’Université Jean Moulin Lyon 3 (LAboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, LARHRA) et professeur agrégé.
Cindy Banse entreprend une thèse sur Les Justes parmi les Nations de la région Rhône-Alpes, étude prosopographique, sous la direction de M. le professeur Jean-Dominique Durand. Cette recherche, qui repose essentiellement sur le corpus produit par Yad Vashem, se propose de dresser la typologie d’individus ayant œuvré au sauvetage des juifs pendant la guerre à une échelle régionale. Après s’être penché sur les particularismes régionaux pouvant en partie expliquer le nombre élevé de médailles décernées sur cet espace, il s’agit, à travers un grand nombre de variables, de parvenir à tracer la trajectoire d’individus qu’à priori tout oppose. Cette analyse statistique systématique conduit à une étude des réseaux afin de sortir du schéma classique de l’individu interpellé au hasard et parvenir à faire émerger une société de sauvetage. bansecindy@gmail.com

Philippe Bourmaud est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Jean Moulin - Lyon 3 (LARHRA, équipe « Religions - Sociétés - Acculturation).
Ses travaux portent principalement sur l’histoire du Proche-Orient ottoman et des transformations médicales que connaît la région à la fin du dix-neuvième siècle. Il s’intéresse également aux sociabilités interconfessionnelles de la région, au fonctionnement des frontières instaurées lors du démantèlement de l’Empire ottoman, et se consacre plus spécifiquement en ce moment à l’étude des problèmes sociaux et de leur construction dans les territoires sous mandat de la Société des Nations. philippe.bourmaud@univ-lyon3.fr

Catherine Déchelette-Elmalek est doctorante à l’Université Lyon 2 Lumière (LARHRA).
Catherine Déchelette-Elmalek s’intéresse à l’histoire des religions et à l’histoire du judaïsme. Elle prépare une thèse intitulée Le judaïsme lyonnais, analyse du monde de constitution des communautés et de l’évolution des pratiques religieuses et communautaires de 1945 à 2000, sous la direction de M. le professeur Claude Prudhomme et de Mme le professeur Oissila Saaidia. Ses recherches, à partir d’un corpus constitué par les archives des bulletins des différentes communautés juives de Lyon et de son agglomération, examinent les pratiques au cours des cinquante dernières années, les facteurs identitaires et spirituels qui conduisent à la construction d’une communauté et la façon dont de nouvelles structures communautaires trouvent leur place dans le paysage juif lyonnais. Son analyse tient compte des dimensions anthropologique et sociologique. c.dechelette.elmalek@gmail.com

Gabriel Garrote est doctorant contractuel chargé d’enseignement. Université Lumière Lyon 2 (Laboratoire d’études rurales, LER).
Gabriel Garrote prépare une thèse intitulée Notable et notabilisation au prisme de l’approche territoriale et réticulaire (Rhône, 1800-1833), sous la direction de Mme le professeur Claude-Isabelle Brelot. Les recherches de M. Garrote interrogent ce qui érige un individu en notable et légitime le rôle de relais et de soutien du pouvoir qui lui est dévolu. Elles analysent le statut d’intermédiraire du notable, entre ville et campagne, Paris et province, préfecture et administrés, au prisme des réseaux sociaux et de l’ancrage territorial, médias de son ascendant gabriel.garrote@univ-lyon2.fr

Nicolas Genis est doctorant contractuel à l’Université Lumière Lyon 2 (Laboratoire Histoire et Sources des Mondes Anciens, HiSoMA).
Nicolas Genis travaille en histoire et archéologie des mondes anciens, il prépare une thèse intitulée Mémoire et espace : archéologie de l’identité collective en Grèce antique, sous la direction de Mme le professeur Michèle Brunet. Les recherches de M. Genis s’intéressent aux références mémorielles de certaines communautés ou cités grecques dans l’Antiquité et à leur expression dans les sources archéologiques aujourd’hui à disposition du chercheur. Ses travaux se focalisent sur les inscriptions, leurs lieux d’affichage et les axes de circulations autour d’elles, ainsi qu’aux questions de topographie et d’identité stylistiques. nicolas.genis@univ-lyon.fr

Martha Gilson est doctorante contractuelle à l’Université Jean Moulin Lyon 3 (LARHRA) et chargée d’enseignement.
Martha Gilson travaille en histoire sociale sur les traitements sociaux de la vieillesse à Lyon de 1945 à 1985, sous la direction de Mme le professeur Isabelle von Bueltzingsloewen. Cette recherche se propose d’appréhender la construction d’une politique sociale locale au travers d’une population particulière : celle des personnes âgées. Les relations qu’entretiennent les différents acteurs et leurs rôles dans la prise en charge des vieillards sont également analysées. Cette prise en charge suppose enfin une définition préalable de « l’indigent » à secourir, du « pauvre », ici caractérisé en premier lieu par son âge, en second lieu par ses trop faibles ressources pour subvenir à ses propres besoins. Cette définition, mouvante et problématique, se trouve au centre de la réflexion proposée. martha.gilson@gmail.com

Frédérique Giraud est professeure agrégée de sciences économiques et sociales, doctorante en sociologie à l’ENS de Lyon sous la direction de M. le professeur Bernard Lahire, membre du centre Max Weber, équipe « Dispositions, Pouvoirs, Cultures, Socialisations ».
La thèse de Mme Giraud est intitulée provisoirement Écrire pour résister au déclassement social : sociologie des pratiques littéraires du romancier Émile Zola. L’objectif de ce travail est d’y rendre raison de la fabrication sociale d’une œuvre littéraire par l’individu singulier, tout en espérant ouvrir la boîte noire de la création littéraire du romancier Émile Zola et proposer des outils permettant de réfléchir, théoriquement et méthodologiquement, à la compréhension sociologique du processus de création littéraire. Ce sont les processus sociaux de genèse de l’œuvre qui intéressent : il s’agit donc de remonter en « amont » des textes et de cerner les conditions de la pratique littéraire d’un écrivain particulier. Ainsi, pour comprendre pourquoi et comment un individu particulier s’est engagé en littérature de manière intense, en a fait un moyen de survie économique avant que d’en faire une vocation, tout en s’engageant dans une lutte pour la légitimation de sa pratique littéraire, ne peut se faire qu’en analysant de façon croisée les propriétés sociales de cet individu et les propriétés sociales des contextes dans lesquels ses pratiques prennent sens et font sens pour lui. La démarche de Mme Giraud vise à rendre compte de la production littéraire d’Émile Zola en la rapportant à ses conditions de production auctoriales. frederique.giraud@ens-lyon2.fr

Yves Moreau est docteur en histoire moderne de l’Université Jean Moulin Lyon 3 (LARHRA), ingénieur en technologies de la formation.
Yves Moreau s’intéresse à l’histoire du protestantisme et à la République des Lettres (antiquarisme, collectionnisme, controverse religieuse). Il a soutenu une thèse intitulée Édition critique de la correspondance de Jacob Spon 1647-1685, sous la direction de M. le professeur Yves Krumenacker, professeur d’Histoire moderne à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Forte de plus de 400 lettres, ce corpus épistolaire donne un aperçu de l’étendue des relations que pouvaient avoir un savant « provincial » au sein de la République des Lettres au XVIIe siècle. Ce travail met l’accent sur l’approche novatrice de l’Antiquité par Jacob Spon et éprouve, à l’aide de la correspondance conservée du savant, cette relation particulière entre une foi protestante sincère jugée par ses détracteurs comme historiquement « nouvelle » et un antiquarisme passionné érigé en science critique. yvesmoreau99@msn.com.

Maria Uzcátegui Moncada est doctorante en cotutelle à l’Université Lumière Lyon 2 (LARHRA) et à l’Université des Andes (Centre d’Investigations en Politique Comparée, CIPCOM), Elle est Avocate au Venezuela et chargée d’enseignement vacataire à l’Université Lyon 2.
Maria Uzcátegui étudie sur les relations franco-vénézuéliennes de 1870 à nos jours sous la direction de MM. les professeurs Laurent Douzou et Alfredo Ramos Jiménez. Les recherches de Mme Uzcategui s’inspirent des études culturalistes. Sa thèse essaie de repérer les éléments issus des représentations collectives ainsi que des influences culturelles de la France au Venezuela dans les correspondances diplomatiques afin de pouvoir retracer l’évolution de ces relations dans la longue durée. L’objectif de ce travail vise à démontrer comment les affinités culturelles, véhiculées par la mémoire collective des élites, ont servi la diplomatie française à Caracas se traduisant, en 1974, par la signature d’un accord de coopération scientifique, culturelle et technique. Cette étude soulève l’importance de la stratégie de diplomatie culturelle française. Elle tente de mettre en évidence les difficultés surmontées par la France au Venezuela où les spécificités économiques apportées par la production pétrolière à partir des années 1920, ainsi que la proximité et le partenariat commercial entretenu avec les États-Unis, ont mis en péril la présence culturelle française, alors que celle-ci s’était avérée rayonnante jusqu’en 1936. Elle est l’auteur des publications suivantes : « Implications politiques du chômage et de l’emploi précaire sur la santé des individus au Venezuela, 2000-2007 », In MedULA, vol. 019, n° 1, janvier-juin 2010 ; ainsi que d’un article sur les évolutions de la culture musicale vénézuélienne intitulé « De Sentimiento Muerto à Vagos & Maleantes : une lecture de l’évolution des groupes underground au Venezuela », In Actual investigación, n° 1 (43), janvier-avril 2011. maum79@gmail.com.

Amélie Voisin est doctorante à l’Université Lyon 2 Lumière (LARHRA), enseignante en lycée section ABIBAC et chargée des cours à l’Université de Lorraine.
Amélie Voisin prépare une thèse intitulée François-Étienne de Lorraine, la jeunesse et la formation intellectuelle d’un prince de Lorraine au XVIIIe siècle, sous la direction de M. le professeur Philippe Martin. Les recherches de Mme Voisin interrogent les différentes voies de formation d’un prince, aussi bien du point de vue des méthodes que des enseignements. Il s’agit d’étudier cette éducation pour en définir les finalités, les réussites et les échecs et la replacer dans une évolution de l’ « institution du prince », qui se nourrit des caractéristiques médiévales tout en relayant un certain esprit de modernité et d’ouverture vers les nouveaux savoirs du siècle des Lumières. amelie.voisin1@laposte.net.

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Référence électronique

« les auteurs », Les Carnets du LARHRA [En ligne], 2 | 2014, mis en ligne le 14 juin 2024, consulté le 20 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/larhra/index.php?id=1072