Réécrire la biographie d’un empereur ?

Enjeux, méthodes et limites du travail biographique sur François-Étienne Ier, empereur du Saint Empire romain germanique

Plan

Texte

Si la biographie est un genre littéraire et historique ancien, la question de son utilité et de sa pertinence reste toujours actuelle. La biographie permet certes de connaître la vie d’une personne, mais seulement si l’on se contente d’accumuler les faits et les dates marquantes de sa vie. Mais elle omettra toujours une partie de la personnalité, des pensées, de la réflexion de cette personne : il apparaît en effet « impossible d’entrer dans le cœur d’un homme1». La biographie historique serait donc vouée à être un travail incomplet, mais aussi partiel : les lacunes et défauts d’information amènent l’historien à chercher des interprétations pour expliquer les actes et paroles du sujet concerné. L’écueil de la surinterprétation n’est pas loin. Un ouvrage de biographie historique se doit de présenter un sujet, et non pas de le représenter, ni de le mettre en scène : le livre ne peut pas concurrencer la vie. On comprend alors que la question du ‘pourquoi’ et du ‘comment’ écrire une biographie se pose sans cesse.

Pertinence et intérêt d’un travail biographique sur François-Étienne de Lorraine

Un candidat idéal ?

Le foisonnement récent d’œuvres historiques concernant de « grands hommes » laisse penser que l’objet d’une biographie, le personnage central, se doit d’être un homme illustre. Or de nombreux travaux d’historiens ont porté sur des personnes banales, insignifiantes : c’est le cas, par exemple, de l’œuvre d’Alain Corbin, Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot2, traitant de la vie d’un simple sabotier de l’Orne. À cette écriture de la normalité et de la banalité s’oppose celle des biographies extraordinaires, surprenantes. C’est à cette seconde catégorie que pourrait se ranger le travail concernant François-Étienne de Lorraine. Le neuvième enfant du duc de Lorraine Léopold Ier et de sa femme Élisabeth Charlotte d’Orléans est né le 8 décembre 1708 à Lunéville. Rien ne le prédestinait donc à prendre la succession de son père, puisqu’à sa naissance il n’est que le troisième mâle dans l’ordre de succession. Cependant, ses frères aînés meurent brutalement de la petite vérole, d’abord Louis en 1711, puis Léopold-Clément en 1723. Il devient brusquement héritier du duché, sans y avoir été vraiment préparé ; dans la précipitation, il prend la place de son frère et part à Vienne pour y être instruit auprès de l’empereur Charles VI et pour préparer un éventuel mariage avec Marie-Thérèse, la fille ainée de l’empereur. A la mort de son père Léopold Ier survenue en 1729, il devient François-Étienne III, duc de Lorraine. Il voyage en Europe et reçoit en 1732 le titre de gouverneur de Hongrie. La guerre de Succession de Pologne (1733-1738) et son prochain mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche l’obligent à abandonner son duché lorrain définitivement en 1737 pour s’installer à Florence et prendre le titre de François-Étienne II, Grand-duc de Toscane. Son ascension politique se poursuit en 1745 lorsqu’il est élu Empereur des Romains. Sa vie a donc été parsemée de faits extraordinaires, de « coups de chance » du destin qui en font un personnage hors du commun.

Un sujet déjà traité ?

La pertinence d’une biographie sur François-Étienne de Lorraine se justifie aisément : il a eu un impact politique et surtout économique dans de nombreux pays. Pourtant, il est largement négligé par l’historiographie, et surtout par l’historiographie française. En Autriche, seulement huit ouvrages sont entièrement centrés sur sa vie, un seul en Italie et deux en France. À cela s’ajoutent bien sûr de nombreuses monographies et articles. Il est également fréquemment cité dans des ouvrages concernant soit l’histoire de l’Autriche, de la Lorraine, de l’Italie, etc. ou traitant de thèmes plus vastes comme l’Aufklärung.

En outre, les ouvrages le concernant manquent souvent d’objectivité et/ou de rigueur scientifique : dans le livre de Fred Hennings, Und sitzet zur linken Hand, Franz Stephan von Lothringen3, l’auteur imagine les monologues et les réflexions de François-Étienne ; cette démarche est assez critiquable du point de vue de la démarche historique… Il émet également des théories dont un lecteur averti peut douter : ainsi, il précise que lors de leur première rencontre, Marie-Thérèse a eu un « coup de foudre » pour son futur mari François-Étienne : il lui aurait plu dès cette rencontre, fait qui paraît assez incroyable puisqu’au moment de cette rencontre, Marie-Thérèse n’avait alors que six ans. Deux autres ouvrages méritent d’être cités, puisqu’ils sont complémentaires tout en s’opposant sur la façon de traiter l’œuvre de François-Étienne : le premier est l’ouvrage de Johann Friedrich Seyfart, Lebens- und Regierungsgeschichte des allerdurchlaustigsten Kaysers Franz des Ersten aus zuverlässigen Nachrichten und Urkunden zusammen-getragen4, la première biographie de l’empereur parue un an après son décès. Cette œuvre, bien que très complète et grandement documentée, apparaît comme un peu trop optimiste et élogieuse, pour ne pas dire panégyrique à l’égard de son sujet. A cela s’oppose la thèse de doctorat ès lettres de Karl J. Grauer5, qui développe une théorie plus pessimiste sur François-Étienne, qui serait resté dans l’ombre de sa femme Marie-Thérèse et se serait enrichi grâce à des malversations financières. L’intérêt de reprendre un travail biographique est donc multiple : il s’agit de déblayer un terrain qui n’a jamais été approfondi en France, de redéfinir un personnage souvent stéréotypé, d’étudier précisément ses actions et son impact dans la naissance de l’Aufklärung en Autriche. Par ailleurs, la plupart des ouvrages ont voulu lui attribuer des qualificatifs ; un qui revient souvent est celui de l’homme à l’ombre de Marie-Thérèse6, ou le bras droit de sa femme7. Or il paraît absurde d’enfermer une personne dans un rôle et d’axer la biographie sur un seul de ces « rôles » : il a très bien pu être un bon père, un prince éclairé mais désintéressé par la politique, un monarque froid mais un mari aimant et dévoué. Sa fulgurante ascension politique est tout autant intéressante à analyser, puisque de troisième fils dans l’ordre de succession, il devient François-Étienne III de Lorraine, François-Étienne II de Toscane puis François-Étienne Ier du Saint Empire romain germanique. Y’a-t-il eu volonté de réussite politique de sa part ? A-t-il maîtrisé sa trajectoire ? Ces questions méritent d’être posées, car la réponse se devra d’être nuancée.

Mais l’intérêt d’une biographie sur François-Étienne de Lorraine ne réside pas seulement dans ces considérations politiques classiques de l’étude d’un prince ; d’ailleurs il était lui-même assez peu intéressé par les affaires des États qu’il a dirigé, laissant à sa femme, à sa mère et à ses conseillers le soin de le faire à sa place. Ses vrais centres d’intérêts très nombreux et hétéroclites, étaient focalisés sur les sciences, les animaux, les monnaies, l’économie….C’est « un homme curieux8 » qui a élargi ses compétences au-delà de celles requises par un prince régnant. Ainsi, son intérêt pour les sciences l’a conduit à étudier la physique, la chimie, la mécanique, les sciences naturelles et l’astronomie ; il a construit et fait construire des maquettes, des lunettes astronomiques, a réalisé lui-même des expériences chimiques et a aménagé plusieurs cabinets de sciences pour y entreposer ses collections ; par ailleurs, il s’est toujours entouré de scientifiques, comme le professeur de physique Philippe Vayringe ou encore le chevalier de Baillou, qui gère son cabinet de sciences naturelles, constitué d’échantillons de minéraux et de fossiles. Il a en outre financé un voyage vers les Caraïbes pour ramener de nouveaux échantillons de minéraux et de nouvelles espèces naturelles. Il a aussi collectionné les monnaies, réunies dans un autre cabinet spécialement créé pour cela. Ses passions s’étendent à d’autres domaines, comme celui de la chasse et des animaux de vénerie. Il collectionne véritablement les chevaux et les chiens, allant même jusqu’à envoyer ses conseillers à travers toute l’Europe pour trouver les animaux recherchés, comme par exemple des chevaux « dont la couleur doit être noire et baie-châtain aux extrémités de feu9 ». Sa curiosité s’étendait à des domaines moins scientifiques, puisqu’il entre dans la franc-maçonnerie lors d’une initiation à La Haye en 1731.

Une grande variété de sources

Les sources sont beaucoup plus abondantes pour les personnes publiques, ayant eu un rôle actif dans la politique, l’économie et/ou la vie sociale et culturelle de leur époque. Ces sources peuvent se classer en deux catégories, notamment pour le sujet d’étude qui nous intéresse ici :

Les sources émises par François-Étienne

Il s’agit des différents papiers dont il est l’auteur, qu’il a lui-même produits. Ce sont les lettres adressées à sa famille, à son entourage, à ses conseillers, aux autres princes et princesses d’Europe. À cela s’ajoutent les sources qu’il a fait produire par ses secrétaires : les arrêts et lettres patentes, les privilèges qu’il a accordés, et tous les documents concernant ses décisions officielles. Il n’y a pas de documents très intimes, François-Étienne de Lorraine n’a pas tenu de journal intime et ses lettres abordent très peu des sujets du for privé. Il en va de même pour les lettres provenant de son cabinet secret10 : contrairement à ce que la dénomination de cet ensemble épistolaire laisse croire, il ne contient que des missives très classiques envoyées aux autres princes européens : remerciements, souhaits pour la nouvelle année, condoléances, félicitations pour les mariages, naissances… Cette source n’apporte pas beaucoup d’informations sur l’intimité de la personne, outre sa fréquence d’écriture et les destinataires de ces lettres. Finalement, c’est une personne qui se livre très peu dans ses écrits, qui n’aborde presque jamais son intimité, ses sentiments, et ne se dévoile pas, même dans sa correspondance avec sa famille et ses proches. Il se contente de donner des ordres, des nouvelles assez générales sur sa personne, et s’entretient longuement des différentes situations politiques qui le préoccupent. Il ne faut donc pas attendre trop d’informations livrées directement par ces sources ; au contraire, il convient de les analyser et de les interpréter pour les faire « parler ».

Les sources indirectes

Ce sont les sources les plus nombreuses et les plus diversifiées. Elles proviennent de ceux qui ont gravité autour de l’empereur, de ses parents : ses proches, sa famille, ses domestiques, ses confesseurs, ses précepteurs, mais également les autres princes et nobles des différentes cours européennes. Certaines sources sont le fait de personnes qui n’ont jamais côtoyé ou même approché François-Étienne, mais qui relatent des faits ou en font une description d’après ce qu’elles imaginent ou d’après ce qu’elles ont ouï-dire.

Le premier cercle de sources, issues d’individus l’ayant personnellement fréquenté, apportent énormément d’informations : les lettres, car il s’agit principalement de cela, sont souvent très détaillées, décrivant sa façon d’être, son comportement, ses paroles, etc. Néanmoins, certaines de ces lettres peuvent être très subjectives et sont donc à interpréter avec beaucoup de prudence, notamment lorsque plusieurs écrits, ici de personnes différentes, se contredisent. Un ensemble de ces sources est le fait de l’entourage éducatif du jeune prince lors de ses années viennoises (1723-1729). Son confesseur, son médecin, son précepteur et d’autres personnels éducatifs rendent compte à son père, le duc Léopold de Lorraine, du comportement et des progrès de son fils. Les lettres11 du Père Assel et du Père Günther, les confesseurs de François-Étienne à Vienne, rendent compte à Léopold de ses agissements et du peu d’enclin qu’il avait pour la messe : « On n’est pas tout à fait content de la manière qu’il assiste à la messe12 », « il est peu obligeant envers ses gens13 », « [il] passe ses journées de dimanche à jouer, à faire sa cour, à aller aux assemblées : point de vêpres, ni Salut, ni lecture.14 ». D’autres sources, non épistolaires, complètent cette série : en particulier les journaux intimes15 du prince Johann Joseph Khevenhüller-Metsch, qui occupa diverses fonctions à la cour de Vienne, écrits entre 1742 et 1776, complètent les descriptions du comportement et des faits du jeune prince.

Les ouï-dire peuvent apporter un complément d’informations intéressantes, bien que souvent ces informations soient fausses, voire complètement farfelues. Ainsi, dans la correspondance de Valentin Jamerey-Duval, on trouve une dans une des lettres qu’il a écrites à Jean-Baptiste-Léopold Fachette, valet de chambre de François-Étienne de Lorraine à Vienne : « Il y en a beaucoup qui croient que S.A.R. est revenue incognito dans ses états avec Mr. De Pfütschner. Plusieurs m’ont déjà asseuré qu’ils avoient eu le bonheur de le voir, d’autres prétendent l’avoir aperçu au travers des vitres de son palais, […]16 ». Or il s’agit ici d’une rumeur, puisque le jeune duc ne revient en Lorraine qu’au mois de novembre 1729. Si la source n’est donc pas à prendre au premier degré, elle nous renseigne pourtant sur l’impatience des Lorrains et sur leur volonté de revoir leur nouveau duc.

D’autres écrits complètent les informations données par ces sources. Il s’agit de sources objectives, neutres, qui n’émettent pas d’avis mais exposent des faits. Par exemple, les comptes de François-Étienne renseignent sur ses dépenses : leur montant, le but de ces dépenses…et permettent ainsi de dresser un portrait ‘financier’ de l’empereur : dépensier ou économe ? Possédait-il un budget serré ? D’où provenaient ses recettes ? Dans le même registre, les listes et inventaires peuvent compléter le profil de leur propriétaire : la liste des livres de François-Étienne17, établie lors de la cession de la Lorraine, indique qu’il possède 2 799 livres, répartis dans 38 caisses pour le déménagement ; la plupart sont des ouvrages religieux, historiques ou concernant le droit des différents pays dans lesquels il a résidé. Les sujets sont donc assez classiques pour un prince, cela correspond en grande partie aux livres donnés par son père lors de son départ pour Vienne en 1723 et aux livres contenus dans la bibliothèque paternelle. Une autre liste18 très intéressante et riche en informations est celle établie par Philippe Vayringe19, le machiniste de la cour lorraine, qui répertorie les machines physiques que possède le duc. Plusieurs conclusions peuvent être tirées à partir de cette liste ; le nombre impressionnant de machines et le fait que François-Étienne demande à compléter cette liste laissent à penser qu’il a certaines connaissances en physique et en mécanique, mais aussi qu’il est passionné par ces domaines.

Il convient donc de télescoper ces différentes sources et de croiser les informations qu’elles fournissent pour déterminer les faits réels des faits imaginés par son entourage, pour trier ce qui relève de la vérité et ce qui relève des rumeurs. Cependant, les rumeurs sont également porteuses de sens : on pourrait distinguer 3 niveaux d’analyse pour comprendre la complexité du personnage :

  • La personne qu’il a été

  • La personne qui voulait être

  • La personne telle que les autres percevaient.

Quel bilan possible ?

Que retenir de ces sources ?

Si l’objectivité totale est ce vers quoi tend tout auteur de biographie historique, certains aspects biographiques ne peuvent être étudiés dans cette optique, faute, bien souvent, de sources. Néanmoins dans le travail biographique concernant François-Étienne de Lorraine, plusieurs aspects importants du point de vue des sources et de sa personnalité se dégagent. Son intérêt pour les sciences telles que la mécanique et la physique est mentionné dans de nombreuses sources et par différentes personnes ; il a même été surnommé ‘der Bastler’ à la cour de Vienne, c’est-à-dire ‘le bricoleur’ : il confectionna lui-même des petites voitures et monta des expériences qu’il avait imaginées. Il est également passionné par ses collections de monnaies et de fossiles, ainsi que par la chasse. Son intérêt pour la politique fait débat ; longtemps décrit comme l’homme vivant dans l’ombre de Marie-Thérèse, il semble qu’il se soit quand même intéressé aux affaires de son duché lors de son règne (1729-1736) : il entretenait une correspondance fréquente avec la régente sa mère et avec les membres du conseil de régence, tout comme cela s’est reproduit pendant son règne sur le Saint empire romain germanique. Son attitude face à la religion est également un aspect de sa vie bien connu grâce à la correspondance de son confesseur  et grâce au récit de son initiation à la franc-maçonnerie. D’après toutes les sources, il semble qu’il fut un père aimant et présent, ainsi qu’un mari fidèle, malgré le fait que certains aient évoqué une liaison : une possible liaison est souvent évoquée par les contemporains de l’empereur avec la princesse Marie Wilhelmine Auersperg, mais rien de tangible ne peut le confirmer.20

Difficultés inhérentes à ces sources

Cependant, d’autres parties de sa vie sont beaucoup plus difficiles, voire impossible, à saisir complètement : sa personnalité, par exemple, soulève bien des questions : il est tour à tour décrit comme chaleureux, aimant, fidèle, mais aussi comme une personne froide, distante. Il faut donc accepter le fait que sa personnalité ne sera jamais complètement intelligible. D’autre part, ses choix, ses actes et ses motivations conservent également souvent une part de mystère qu’il nous est impossible de déchiffrer, faute encore une fois de sources.

Finalement, l’absence de sources de la main même du sujet d’étude, François-Étienne de Lorraine, oblige à recourir à des sources de seconde main établies par différents protagonistes qui ont joué un rôle plus ou moins prépondérant dans la vie de l’empereur. Cela augmente la distance d’avec le sujet d’étude et rajoute un filtre qui peut être très subjectif ; le travail d’objectivité historique s’en trouve alors complexifié. Ce travail s’apparente ainsi à un assemblage de pièces issues des différentes sources pour reconstituer le puzzle de la personnalité et de la vie de François-Étienne de Lorraine.

Notes

1 Guy Thuillier et Jean Tulard, La méthode en histoire, Paris, P.U.F, coll. Que sais-je ?, 1993, p. 35. Retour au texte

2 Alain Corbin, Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d’un inconnu, 1798-1876, Paris, Flammarion, 1998 Retour au texte

3 Fred Hennings, Und sitzet zur linken Hand, Franz Stephan von Lothringen, Gemahl der selbstregierenden Königin Maria Theresia und Römischer Kaiser, Vienne-Berlin-Stuttgart, Neff, 1961. Retour au texte

4 Johann Friedrich Seyfart, Lebens- und Regierungsgeschichte des allerdurchlaustigsten Kaysers Franz des Ersten aus zuverlässigen Nachrichten und Urkunden zusammengetragen, Nuremberg, G.N. Raspe, 1766. Retour au texte

5 Karl Johann Grauer, Franz-Stephan von Lothringen-Toskana, Römisch-Deutscher Kaiser, Vienne, phil.diss., 1932. Retour au texte

6 Georg Schreiber, Franz Stephan, an der Seite einer großer Frau, Graz-Vienne-Cologne, Styria, 1986. Retour au texte

7 Fred Hennings, Und sitzet zur linken Hand, Franz Stephan von Lothringen, Vienne-Berlin-Stuttgart, Neff, 1961. Retour au texte

8 Alain Philippot, « Un homme curieux », dans Thierry FRANZ, Annette LAUMON, Philippe Martin, Alain Philippot, François Pupil, Francine Roze, Martine Tronquart, François de Lorraine, du duc à l’empereur, Ars-sur-Moselle, Ed. Serge Domini, 2008, p. 43-49. Retour au texte

9 « Mémoire servant d’instruction pour le Sieur de Montaigne, que S.A.R. envoie au Danemark », de François-Étienne de Lorraine à Vienne, HHStA Wien, Lothr. Hausarchiv Karton 39. Retour au texte

10 Archives départementales de Meurthe-et-Moselle (A.D.M-M.), 1 Mi 845 R 112 et 1 Mi 845 R 113. Retour au texte

11 A.D.M.-M., 1 Mi 845 R 26. Retour au texte

12 A.D.M.-M., 1 Mi 845 R 26, lettre du 29 mars 1724, du père Assel, de Vienne. Retour au texte

13 A.D.M.-M., 1 Mi 845 R 26, lettre du 19 août 1724, du père Assel, de Neustadt. Retour au texte

14 A.D.M.-M., 1 Mi 845 R 26, lettre du 10 janvier 1725, du père Assel, de Vienne. Retour au texte

15 Rudolf Graf Khevenhuller-Metsch, Hanns Schlitter, Aus der Zeit Maria Theresias. Die Tagebücher des Fürsten Johann Joseph Khevenhüller-Metsch 1742-1776, 8 tomes, Leipzig, A. Holzhausen, 1907-1925. Retour au texte

16 Lettre de Valentin Jamerey-Duval, de Lunéville, du 28 avril 1729, à Jean-Baptiste-Léopold Fachette, dans André Courbet, Correspondance-Tome 1 : 4 novembre 1722-21 décembre 1745, Paris, H. Champion, 2011, p. 190. Retour au texte

17 A.D.M.-M. 1 Mi 845 R 210. Retour au texte

18 A.D.M.-M. 1 Mi 845 R 210. Retour au texte

19 Philippe Vayringe (1684-1746) est un serrurier et horloger lorrain, employé comme tel et comme machiniste par le duc de Lorraine Léopold Ier, puis devient professeur de physique expérimentale à Lunéville sous le règne de François-Étienne de Lorraine, qu’il accompagne ensuite à Florence. C’est lors du déménagement des affaires de la cour de Lunéville à Bruxelles puis à Florence que Philippe Vayringe établit cette liste, en 1737. Retour au texte

20 Renate Zedinger, Franz Stephan von Lothringen (1708-1765), Monarch, Manager, Mäzen, Vienne, Böhlau Verlag Wien, 2008, p. 271-272. Retour au texte

Citer cet article

Référence électronique

Amélie Voisin, « Réécrire la biographie d’un empereur ?  », Les Carnets du LARHRA [En ligne], 2 | 2014, mis en ligne le 24 septembre 2024, consulté le 20 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/larhra/index.php?id=1057

Auteur

Amélie Voisin

LARHRA, UMR 5190

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