Il nous revient ici la tâche de conclure un ouvrage qui aborde un sujet qui ne se clôt pas, refuse les barrières, échappe alors même que l’on tente de le circonscrire.
L’idée de cet ouvrage est née à la suite d’un colloque international organisé à l’Université Lyon III-Jean Moulin en mars 2014 avec le soutien du Théâtre du Lavoir Public. Pendant deux jours, des universitaires venus de France, d’Iran, du Brésil, d’Algérie, du Canada se sont réuni(e)s, pour penser, ensemble, la construction identitaire, ses enjeux, ses limites, mais aussi la difficulté même de sa définition. Ceci se faisant sur des territoires géographiques, socioculturels fort différents et au prisme des pratiques artistiques et culturelles, tout aussi bien du côté des artistes que des publics.
Les débats furent riches, intenses, enthousiastes, toujours respectueux et soucieux d’entendre la parole de cet Autre dont nous ne cessons de parler. Nous avons tenté d’aller au-delà des cloisonnements épistémologiques, théoriques ou méthodologiques car, force est de constater que nous partagions également tout un champ de références. De Stuart Hall à Judith Butler, de Vincent Descombes à Amin Maalouf, nous avancions en terrain (de recherches) connu.
Nous défendons l’idée que l’interdisciplinarité, la trans-historicité, la diversité des approches méthodologiques et la pluralité des espaces et des champs de recherches qui se retrouvent dans ces pages, forment la condition nécessaire à une réflexion sereine, enrichissante et qui seront à même de nourrir, nous l’espérons, d’autres aventures scientifiques.
Ce colloque tout comme cet ouvrage n’auraient pas pu voir le jour sans le soutien, indéfectible, de l’école doctorale 3LA de l’Université Lyon III-Jean Moulin, du groupe de recherches Marge, et du Conseil scientifique de la recherche.
Nous tenons à remercier tous les contributeurs et toutes les contributrices, ainsi que tous les membres du comité scientifique : Benoit Auclerc, Jean-Pierre Esquenazi, Régine Jomand-Baudry, Domingo Pujante-Gonzalez, et particulièrement Gilles Bonnet. Nos plus vifs remerciements vont également à Nicolas Balutet, Michèle Clément, Alicia Frackowiak, Frédérique Lozanorios et Olivier Rey.