D’un possible à dire… Une orientation dans l’enseignement de Jacques Lacan

DOI : 10.35562/canalpsy.1214

p. 10-12

Texte

Sur les pas de Freud, dont l’un autour du jeu du langage1, Jacques Lacan a souligné le statut particulier de l’équivoque. Elle permet le plaisir partagé d’un sens possible, elle en marque aussi la limite et laisse un reste irréductible au sens. Je tenterai de déplier cette équivoque entre possible et impossible, elle est au cœur de l’enseignement de Lacan et au cœur de l’expérience analytique. La contingence d’une rencontre, puis l’analyse, ont ouvert pour moi la voie de cet enseignement qui tend à cerner le plus difficile à penser auquel chacun est confronté. Le passage de Freud à Lacan se trouve à cette limite du dire. Il me semble que là se trouve aussi un des points d’origine de l’invention par Alain-Noël Henri de la Formation à Partir de la Pratique. Depuis l’expérience du réel, de ceux qui s’en approchent au plus près, il a construit l’offre qu’ils en dégagent un savoir à la fois particulier et transmissible. Comment ce savoir se noue-t-il à la découverte freudienne telle que Lacan en dessine les termes ? Je choisirai ici ceux de l’imaginaire, du symbolique et du réel en marquant la limite que comporte chacun, la part d’impossible, le point de vide qui appelle et permet un nouage. Nous suivrons donc ce fil, un parmi d’autres pour nous orienter dans l’enseignement de Lacan en repérant ses différentes élaborations du stade du miroir, en dégageant les avancées qu’il permet et leurs conséquences dans la pratique. Le travail d’un enfant nous enseignera de façon centrale par la construction singulière d’une issue qu’il trouve depuis notre présence. L’expérience analytique va-t-elle au-delà de cet impossible à dire que, cependant, nous ne renonçons pas à tenter de dire ? Question centrale de l’enseignement de Lacan, question ouverte par Freud2, elle touche à la question de la fin de la cure.

C’est sur le terrain de la clinique dont il rend compte dans sa thèse3 et de la référence au Freud de la deuxième topique4 que Lacan s’intéresse au stade du miroir dégagé en 1934 par Henri Wallon d’un point de vue génétique et développemental. Il reconstruit cette observation en 1936 lors d’une communication orale, mais c’est le texte de 1949, Le stade du miroir5 qui fait première référence. L’enfant se voit6 dans l’autre du miroir dans une « assomption jubilatoire de son image spéculaire7 ». Il anticipe son image comme totalité et constitue son moi entièrement au-dehors. Cette identification imaginaire est au fondement du narcissisme et de l’aliénation primordiale à l’image où se forme le moi idéal. Elle entraîne la rivalité agressive, l’enjeu de vie ou de mort : ou toi ou moi. À l’espace imaginaire est donc liée la vie pulsionnelle. Dans ce texte, Lacan dégage une aliénation imaginaire nécessaire, « matrice symbolique8 » écrit-il, et en même temps aliénation qui fait impasse : « ce nœud de servitude imaginaire que l’amour doit toujours redéfaire ou trancher9 ».

Lacan poursuit son élaboration du stade du miroir10. Dans l’article de 1966, « De nos antécédents »11, il met en évidence la différence entre la vue et le regard et le moment où l’enfant se retourne en une interrogation, une attente de nomination et de reconnaissance par l’autre qui l’assiste. Il souligne « l’échange des regards », « objet le plus évanouissant à n’y apparaître qu’en marge12 ». L’échange des regards prend là statut d’objet petit a, c'est-à-dire d’objet cause du désir. Dans cet écart entre vision et regard, à cette place du manque « le regard ne se présente à nous que sous la forme d’une étrange contingence, symbolique de ce que nous trouvons à l’horizon et comme butée de notre expérience, à savoir le manque constitutif de l’angoisse de castration13 ». L’enfant se retourne et attend une parole autour d’une interrogation « Que suis-je pour l’Autre ? » à laquelle ne peut répondre l’image. Mais la réponse de l’Autre est toujours partielle, insatisfaisante. Elle passe par le langage, le langage qui implique une perte. Cette réponse est celle de l’Autre maternel qui accepte de manquer, de désirer et d’être désirée, ailleurs qu’en son enfant. Lacan construira à cette place son concept de métaphore paternelle. Certes, le père dit non, séparant la mère de son enfant, mais il autorise aussi. Il « entérine » un autre désir : « le nom du père en tant qu’il est capable d’entériner le message14 ».

Sébastien dont j’ai déjà parlé15 n’est plus à l’âge du miroir. Il a traversé antérieurement cette expérience, mais la situation extrême où il se trouve confronté réactualise les enjeux du stade du miroir. Il a pu se saisir de mon offre pour en faire un nouveau passage.

« Pourquoi pas » a dit le père de Sébastien et sa mère a acquiescé, au bord des larmes. Ces signifiants répondaient à ma proposition de travail avec leur enfant. Ils résonnaient pour moi dans l’équivoque : entre l’interrogation et le « pas » de la négation ou le « pas » qui pouvait aussi bien faire passage depuis le savoir que les parents me supposaient.

Sébastien a quatre ans et demi. Son adaptation est très difficile à l’IMP pour enfants infirmes moteurs cérébraux où il est accueilli depuis peu. Il hurle durant des heures, cris de douleur, de refus, de rage. Comment savoir ? Les différentes interprétations liées à son histoire font de plus en plus pression sur lui sans apporter de pacification. La pente, du côté du sens, du pouvoir magique de la parole et de l’interprétation qui soutient le travail auprès des enfants risque de mettre au seul compte de l’enfant la question de la faille et du manque, alors que c’est le manque de l’Autre qu’il interroge. Sur cette impasse du sens je me suis engagée auprès de Sébastien en entendant dans sa façon de soutenir par le cri même un appel, appel qui permet l’engagement transférentiel. Le premier placement dans un centre spécialisé réactualise pour lui et ses parents les circonstances dramatiques de sa naissance. Elles laissèrent des lésions cérébrales irréversibles touchant au langage et à la motricité. Mais ces explications causales ne nous disent rien de la position subjective de cet enfant, ni de ce qui lui donne corps, c'est-à-dire de la parole de l’Autre.

Je rencontre tout d’abord Sébastien dans son groupe, au milieu des autres enfants. Il hurle en leur présence et à leur vue. Je dois m’écarter un peu avec lui. Il marque quelques pauses lorsque je viens, et m’indique du regard un livre que j’ai proposé de raconter. Peu à peu ses cris changent de tonalité, plus bas et plus espacés. Je reconnais une sorte de lallation lorsqu’il cherche du regard le livre qui manque parfois à sa place. La différence dans ces cris a marqué un déplacement de sa part, du visuel au regard. Alors le cri devient demande, chaîne signifiante, quand un Autre se constitue pour l’entendre. Le cri de Sébastien change alors, fait coupure et laisse un reste que recueille l’objet livre. C’est une histoire dont les signifiants « détruit », « cassé », « dévoré » provoquent des manifestations de plaisir. Histoire des trois petits cochons qui sont plus ou moins malins, leurs maisons plus ou moins solides, où le loup parle, nomme, mais risque de dévorer. Enjeu de vie ou de mort, non seulement au plan vital, mais également au plan libidinal. Sébastien prend plaisir à la chaîne signifiante du conte. Elle enserre la pulsion et pose la question de l’objet qu’il est pour l’Autre : que me veut-il cet Autre du langage et de la dévoration possible ? Mais aussi, que suis-je pour l’Autre ?

Lors de ma proposition de travail avec leur enfant, les parents de Sébastien marquèrent leur étonnement : n’est-il pas trop handicapé ? Peut-il comprendre ? Est-ce possible avec son caractère de cochon ? Sébastien se tortille dans la coquille qui le contient rassemblé. Nous échangeons un regard. Je dis que oui. Le « pourquoi pas » du père fait décision. Sa femme a ajouté : « Vous savez, heureusement que nous l’avons ». Nous pouvons entendre les signifiants qui déterminent Sébastien, porteurs des idéaux blessés de ses parents et de la part d’illusion, effet de leur désir, mais aussi sa place d’objet, cette place qui fonde le petit d’homme, place « de ce qu’il a été pour l’Autre dans son érection du vivant16 ». Place énigmatique : ce nous fait énigme pour l’enfant d’un désir dont il n’est pas seul la cause. Cette place à prendre pour l’enfant ne va pas sans risques, Lacan nous le dit dans sa « Lettre à Jenny Aubry »17 : « à mesure de ce qu’il présente de réel, il est offert au plus grand subornement dans le fantasme » et « il peut aliéner en lui tout accès possible de la mère à sa propre vérité, en lui donnant corps, existence et même exigence d’être protégé. » Ainsi l’enfant dépend de ce qui se déroule dans l’Autre, ce n’est pourtant pas sans un certain choix de sa part.

Sébastien a accepté de venir avec moi. Le temps de la séance il est hors de sa coquille qui le tient habituellement rassemblé. Nous sommes au sol sur un tapis afin qu’il puisse se mouvoir sans risque car il n’a pas la maîtrise de son corps. Celui-ci peut donner une image désarticulée, disloquée, mais il ne s’éprouve pas ainsi quand mon regard le rassemble et ma parole le nomme. Sébastien doit en passer par mes questions et mes gestes pour choisir un jeu. C’est celui d’une maison Playmobil et ses personnages qui retient son attention. Il remplit la maison et la vide avec maladresse mais avec méthode. Je propose différentes versions d’une histoire de famille. Il ne semble pas y prêter attention. Je veux introduire le personnage de l’enfant, mais celui-ci a disparu. Je dis « Comment continuer l’histoire ? » Sébastien rit. Lorsque je le relève en fin de séance, parfois le personnage tombe d’entre ses jambes, ou bien je le trouve loin, hors de l’espace du tapis. Je pense tout d’abord au hasard car cet enfant a très peu de mouvements volontaires et précis. Pourtant il répétera cette disparition à chaque séance. Le jeu où il fait disparaître le personnage « enfant » gardera un côté fixe, répétition imaginaire autour d’un point de réel, celui-ci pourrait être mis en rapport avec le traumatisme initial où venant au monde il a été si près de mourir. Je l’entends plutôt comme une répétition de la question de ce qu’il est pour l’Autre. Cette répétition entre imaginaire et réel se noue au symbolique du jeu de disparition grâce au transfert et à partir de l’histoire racontée. C’est le plaisir d’une répétition. L’identification imaginaire s’articule à la chaîne signifiante qui fait différence, comptage depuis un point de vide. Il joue sa perte et met à l’épreuve le manque dans l’Autre. Sébastien a joué sa perte au lieu de l’Autre que j’ai représenté un moment pour lui, Autre dont l’incomplétude permet à l’enfant l’amorce d’une construction fantasmatique. Le regard a joué un rôle important, objet petit a dont parle Lacan en 1960 : « En tant que sélectionné dans les appendices comme indice du désir, il est déjà l’exposant d’une fonction qui le sublime avant même qu’il l’exerce, celle de l’index levé vers une absence dont l’est-ce n’a rien à dire, sinon qu’il est de là où ça parle18. » De là où ça parle, de sa position de petit sujet divisé, de cette position dont il est responsable, Sébastien a pu consentir à tisser des liens avec les autres, consentir à sa parole à travers un langage symbolique fait de pictogrammes.

Ce travail dans un cadre institutionnel, relayé par des membres de l’équipe éducative alors que Sébastien ne se rendait plus anonyme par ses cris, a permis à l’enfant de s’extraire de la spécularité d’une voie imaginaire où l’avait engagé un mode de défense agressif et mortel. Il a gardé son « caractère de cochon », comme disait son père, trait de caractère qu’il sait désormais rendre acceptable et qui lui est sans doute nécessaire, comme un pli pris à se défendre contre le réel.

Par son élaboration de l’expérience du miroir, Lacan met en évidence la façon dont le petit d’homme se constitue tout au-dehors, certes par une identification à l’autre de l’image, mais image trouée par « l’échange des regards » : « ce qui se manipule dans le triomphe de l’assomption de l’image du corps, c’est cet objet le plus évanouissant à n’y apparaître qu’en marge : l’échange des regards19 ». Le regard, mais aussi la voix20, ouvre à la question de l’Autre dans sa dimension imaginaire. Elle ne se réduit pas à la relation en miroir à l’autre de la relation spéculaire. Le sujet se trouve sous le regard de l’Autre, « Jamais tu ne me regardes où je te vois21 ». Cette non-coïncidence marque la place du signifiant du désir, le phallus, qui reste voilé et inaccessible, où imaginaire et symbolique sont étroitement liés.

Ce champ de l’imaginaire sur lequel nous avons insisté est donc plus complexe qu’il n’y paraît. Il doit être pris en compte dans la clinique du sujet ainsi que dans la clinique des groupes22. De là seulement, un nouage est possible. Pour Sébastien il est passé de l’insupportable de l’image des petits autres auxquels il collait sa propre image, au consentement à l’Autre à travers l’amour de transfert, à l’Autre symbolique par la mise à l’épreuve du manque dans l’Autre : jouant à sa manière avec la disparition et assumant son « caractère de cochon », point où en est resté le travail.

Depuis le pas franchi lors des différentes reprises du stade du miroir, Lacan va poursuivre son enseignement en privilégiant le champ du symbolique non sans une certaine déconsidération de celui de l’imaginaire : « Il nous fallait déblayer l’imaginaire dans la structuration du sujet comme trop prisé par la technique23. » Pourtant la question de la place de l’imaginaire dans la structure du sujet et dans son économie continuera d’animer sa recherche, mais désormais il appuie son retour à Freud sur la première topique, c'est-à-dire sur l’hypothèse de l’inconscient qui parle en ses formations (rêve, mot d’esprit, oubli de nom et autres symptômes) lui permettant d’avancer la formule auquel on le réduit trop souvent : « l’inconscient est structuré comme un langage ». « Notre titre [“L’instance de la Lettre dans l’inconscient”] fait entendre qu’au-delà de cette parole, c’est toute la structure du langage que l’expérience analytique découvre dans l’inconscient24 ». Lacan s’enthousiasme comme Freud pour le déchiffrement possible par le pouvoir de la parole, ainsi en 1953, son très beau texte sur l’inconscient25, enthousiasme que son amie Françoise Dolto maintiendra au plus vif de son enseignement. Lacan démontre comment l’enfant est pris d’emblée dans un bain de langage qui lui préexiste et le détermine. Le langage est, en ce sens, l’Autre primordial. L’accès au symbolique du petit humain part de cette aliénation première articulée à l’aliénation imaginaire. Lacan a montré avec l’expérience du miroir comment le symbolique se révèle au sujet au lieu même de l’imaginaire, lui permettant de se compter au champ de l’Autre. Cet accès au symbolique passe par la réponse de l’Autre à l’interrogation de l’enfant au miroir, réponse de reconnaissance et de nomination. Elle inscrit aussi un manque. À cette place du manque l’enfant va s’identifier à un trait qu’il prélève dans la réponse de l’Autre, « trait unaire » dit Lacan à partir de Freud26, « trait unaire qui, de combler la marque invisible que le sujet tient du signifiant aliène le sujet dans l’identification première qui forme l’idéal du moi27 ». Le trait unaire fait à la fois un du compte possible qui inscrit le sujet au lieu de l’Autre et marque de jouissance attachée à cette première identification. L’inconscient est tissé de ces traits, signifiants primordiaux de l’histoire de chacun qui peuvent être repérés par le travail analytique. Reste un impossible à dire qui a partie liée avec le réel, avec ce que Lacan nommera aussi la jouissance, cet au-delà du principe du plaisir. On peut entendre dans les nominations « trop handicapé », « caractère de cochon », par les parents de Sébastien, des traits unaires de son histoire, traits de reconnaissance et de jouissance qu’il met en jeu grâce au transfert.

Le procès du symbolique par Lacan, que nous venons d’esquisser très rapidement, engage le travail analytique dans le déchiffrage, par l’interprétation, des formations de l’inconscient et en marque la limite, limite sur laquelle a buté Freud lors de son expérience clinique comme de son élaboration théorique. Lacan, dans toute la dernière partie de son enseignement, va chercher comment transformer cette limite en un possible.

C’est au point d’impossible du miroir, soit un trou de l’imaginaire, à rendre compte de l’être du sujet et de ce qu’il est pour l’autre comme objet, que le symbolique s’articule. Mais le symbolique comporte aussi un impossible, lié au refoulement originaire, trou de structure autour de cela qu’il n’y a pas d’inscription possible dans l’inconscient du rapport entre l’homme et la femme, ce que Lacan formule dans son séminaire « Encore » par « il n’y a pas de rapport sexuel28 » et qu’il démontre dans les formules de la sexuation29. C’est la condition même de la mise en jeu de la fonction phallique, c'est-à-dire de la condition du désir et de la liaison sexuelle. L’impossible à dire est identifié par Lacan comme étant du champ du réel, réel troué par l’introduction du signifiant alors que l’Autre maternel répond à la demande de l’enfant.

À partir du trou cerné en chacun des champs de l’imaginaire, du symbolique et du réel, à partir de ce qu’il définit comme « ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire30 » Lacan indique que le symptôme puisse faire nouage, nouage rendu possible par le travail analytique, par la présence d’un analyste, par le désir de l'analyste, et le consentement au nouage le plus singulier que forme pour chacun la particularité de son symptôme, autrement dit une réconciliation avec la revendication pulsionnelle. Lacan résume cela par « savoir y faire avec son symptôme31 ». Ce n’est jamais définitif. Les circonstances de la vie, le surgissement de signifiants, traits unaires jusqu’ici refoulés, la confrontation dans la pratique avec le réel de la jouissance, peuvent conduire à un nouvel appel à la présence de l’analyste.

Quant à Sébastien, ce nouage par le symptôme est sans doute une particularité de son caractère, une façon qui lui est propre de taquiner, d’agacer les autres, enfants et adultes, de les provoquer, à l’endroit même de leur point faible, non sans un certain humour ce qui le rend malgré tout attachant et sociable. Nous pouvons repérer là, sans y insister plus, ce qu’il en est pour lui du nouage entre l’imaginaire, le symbolique et le réel.

Quel symptôme pour qui fait un certain chemin à la FPP ? Le symptôme est ce qu’il y a de plus particulier à un sujet, mais dans ce dispositif, il arrive qu’il se cristallise dans un écrit, mise en œuvre d’une articulation entre subjectivité, clinique et théorie, autre nouage par où passe le serrage du réel, d’un possible à dire.

Notes

1 S. Freud, 1905, Le mot d’esprit dans ses rapports avec l’inconscient, Gallimard coll. Connaissance de l’inconscient, 1988.

2 S. Freud, 1937, « L’analyse avec fin et l’analyse sans fin » in Résultats, Idées, Problèmes, II, PUF, 1985, p. 231.

3 J. Lacan, 1932, De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, Seuil, 1975.

4 Sur ce point cf. P. Julien, 1985, Le retour à Freud de J. Lacan, EPEL, 1990.

5 J. Lacan, « Le stade du miroir » in Écrits, Seuil, 1966, p. 93-100.

6 La matérialité du miroir peut manquer, ainsi que la vue, car le processus de reconnaissance est psychique, lié à la présence de l’autre.

7 J. Lacan, ibid. note 5, p. 94.

8 J. Lacan, ibid. note préc., p. 94.

9 J. Lacan, ibid. note préc., p. 100.

10 J. Lacan, cf. les différentes références indiquées dans l’index raisonné des concepts majeurs établi par Jacques Alain Miller, in Écrits, p. 398.

11 J. Lacan, 1966, « De nos antécédents » in Écrits, pp. 69-70.

12 Ibid. note préc., p. 70.

13 J. Lacan, 1964-1965, « Le Séminaire », Livre XI, Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Seuil, 1973, pp. 69-70.

14 J. Lacan, 1957-1958, « Le Séminaire » Livre V, Les formations de l’inconscient, Seuil, 1998, p. 154, passage commenté par J. A. Miller, séminaire de Barcelone, 1998.

15 C. Jean, février 1996, intervention à la journée organisée par l’Association de la Cause Freudienne Rhône-Alpes à Lyon sur le thème « Les séparations ». Le cas clinique est repris ici sous l’angle du nouage des champs de l’imaginaire, du symbolique et du réel.

16 J. Lacan, 1958, « Remarque sur le rapport de Daniel Lagache » in Écrits, Seuil, 1966, p. 682.

17 J. Lacan, 1953, « Lettre à Jenny Aubry », introduction au livre Enfance abandonnée, épuisé, texte que l’on peut trouver au Centre de Documentation Psychanalytique à Lyon.

18 Sur ce débat cf. P.-L Assoun, 1992-1994, « Le regard et la voix », I et II, Anthropos, 1995.

19 Cf. note 11, p. 70.

20 Cf. note 18.

21 J. Lacan, 1964-1965, « Le Séminaire », Livre XI, Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Seuil, 1973, p. 95.

22 R. Kaës, 1982, Le travail analytique dans les groupes, Dunod, 1982.

23 J. Lacan, Remarque sur le rapport de Daniel Lagache, op. cit., p. 682.

24 J. Lacan, « L’instance de la lettre dans l’inconscient », in Écrits, op. cit., p. 494-495.

25 J. Lacan, 1953, « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse », in Écrits, op. cit., p. 259.

26 S. Freud, 1921, « Psychologie collective et analyse du moi », in Essais de psychanalyse, Petite Bibliothèque Payot, 1985 (concernant l’identification primordiale à un trait de l’autre).

27 J. Lacan, « Subversion du sujet et dialectique du désir… » in Écrits, op. cit, p. 808.

28 J. Lacan, 1972, « Le Séminaire », Livre XX, Encore, Seuil, 1975, p. 14.

29 Ibid., p. 67-68.

30 Ibid., p. 55.

31 Cité et commenté par Esthela Solano, membre de l’École de la Cause Freudienne, Paris, lors d’une conférence de l’ACF Rhône Alpes, Ce qui cesse et ce qui ne cesse pas de s’écrire à la fin de l’analyse, 21/11/1998.

Citer cet article

Référence papier

Claire Jean, « D’un possible à dire… Une orientation dans l’enseignement de Jacques Lacan », Canal Psy, 43 | 2000, 10-12.

Référence électronique

Claire Jean, « D’un possible à dire… Une orientation dans l’enseignement de Jacques Lacan », Canal Psy [En ligne], 43 | 2000, mis en ligne le 01 juin 2021, consulté le 24 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=1214

Auteur

Claire Jean

Psychanalyste

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