Édito

p. 3

Texte

Il est généralement admis de situer en 1913 l’année de naissance de la psychologie industrielle, et de considérer la parution en langue anglaise du livre « Psychology and industrial efficiency » comme son acte fondateur. Son auteur, Hugo Munsterberg, pose ainsi les bases d’un champ de la psychologie qui trouvera sa raison d’être chaque fois que se posera la question de la bonne personne au bon endroit dans la bonne organisation.

Qu’en est-il 100 ans plus tard ? Quels champs se présentent devant nous pour les prochaines années ? C’est beaucoup plus vers un point d’étape à partir duquel se projeter dans l’avenir que vers une commémoration que nous avons souhaité orienter notre réflexion lors de cette journée d’échanges. Parler d’histoire certes, mais de manière vivante, traversée de la dynamique des époques, comme nos grands témoins l’ont compris. Ils ont contribué à accompagner, même modestement, cette évolution de la psychologie industrielle vers la psychologie du travail, des services du personnel vers les directions des ressources humaines, du taylorisme vers la prise en compte des risques psychosociaux. Parler de formation aussi, mais là encore de manière dynamique, en appuyant notre réflexion hexagonale sur les apports de nos amis allemands, suisses ou québécois…

Les interventions, vous le verrez, furent riches et abondantes. Les ateliers de l’après-midi tous trop courts tant les échanges se sont avérés passionnants et foisonnants (peut-être un compte rendu trouvera-t-il sa place dans un prochain numéro de Canal Psy). Nous le devons bien évidemment à chacun des intervenants, qui nous ont tous fait l’honneur de nous proposer des contenus de qualité, et le bonheur de se mettre gracieusement à notre disposition ; qu’ils en soient, au nom de tous les organisateurs, très vivement remerciés.

Nous devons surtout la réussite de cette journée au Professeur Sarnin, qui a su nous orienter sur les bonnes personnes, nous donner accès à son formidable réseau, décrocher son téléphone chaque fois qu’il était nécessaire, partager avec nous son immense culture, mille autres choses encore qu’il serait fastidieux d’énumérer. Et tout ceci, comme il se doit, avec bonhomie, dans un parfait climat de convivialité. Pour tout cela et le reste, mille mercis Philippe !

Je veux aussi remercier particulièrement le professeur Cornaton pour avoir été là malgré quelques soucis de santé, avoir su se montrer tout au long de cette journée attentif, accessible, et s’être livré avec son brio habituel au difficile exercice de la synthèse de fin de journée.

Merci enfin à Canal Psy de nous ouvrir ses colonnes, et à Bruno Cuviller d’avoir, en plus de tout le reste, su œuvrer pour rendre cette publication possible.

Bonne lecture !

Citer cet article

Référence papier

Didier Gigandon, « Édito », Canal Psy, 107 | 2014, 3.

Référence électronique

Didier Gigandon, « Édito », Canal Psy [En ligne], 107 | 2014, mis en ligne le 26 novembre 2020, consulté le 20 avril 2024. URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=1593

Auteur

Didier Gigandon

Articles du même auteur