Une invitation au voyage

L’art de voyager, l’art de psychanalyser

DOI : 10.35562/canalpsy.2072

p. 14-17

Text

Berlin, vendredi 19 mars 1886. Freud est en voyage. Après son séjour à Paris, il fait une halte en Allemagne, avant de rentrer au pays. Il se sent particulièrement disposé à être heureux, fait des projets et écrit à Martha, sa fiancée : de retour en Autriche, il cherchera un appartement à Vienne, et ils pourront se marier dès le printemps. Il ajoute : « Nous pratiquerions ensemble l’art de voyager que j’ai acquis ces sept derniers mois1. »

Vienne, 15 janvier 1913. Freud a épousé Martha, il est installé avec sa famille dans un appartement de Vienne, au 19 Berggasse. Il pratique la psychanalyse depuis plusieurs années, et consacre l’essentiel de ses vacances à une autre passion : les voyages. L’invitation à pratiquer ensemble l’art de voyager devient une invitation à pratiquer l’art de psychanalyser :

« Dites donc tout ce qui vous passe par l’esprit. Conduisez-vous par exemple à la manière d’un voyageur, assis côté fenêtre dans un wagon de chemin de fer, qui décrit à quelqu’un d’installé à l’intérieur le paysage se modifiant sous ses yeux2. »

C’est dans un article consacré à la technique psychanalytique – article qui n’est rien de moins que sa contribution au premier numéro de la nouvelle revue officielle de l’Association internationale de psychanalyse3 – que Freud utilise cette comparaison entre la cure analytique et un voyage en train, entre l’espace analytique et un compartiment de chemin de fer, entre l’association libre et un paysage qui défile et se transforme à la fenêtre. Il y revient, en 19204, pour décrire le déroulement de la cure analytique en deux phases. La première phase est comparée aux préparatifs d’un voyage en chemin de fer, jusqu’au moment où le voyageur prend enfin place dans son compartiment. Une fois l’itinéraire arrêté, une fois les valises bouclées, une fois le billet acheté, après la longue attente sur le quai ou dans la salle d’attente, commence la conquête d’une place dans un compartiment. Une fois ces épreuves accomplies, le voyage lui-même peut enfin commencer, et la seconde phase de l’analyse – celle du travail sur les résistances, celle de la remémoration, de la répétition et de la perlaboration – est comparée au voyage proprement dit. Si ces deux phases ne sont pas toujours séparées, il est une configuration de la résistance qui conduit à ce que l’analyse s’éternise dans la première phase et que le train reste en gare. La résistance peut empêcher le voyage et donc le défilé du paysage tels qu’ils sont prescrits, en 1913, par l’énoncé de la règle fondamentale.

Cette métaphore du voyage en train, que j’ai développée ailleurs5, donne une représentation de l’espace analytique construit sur le modèle d’un appareil psychique externalisé où la temporalité est inscrite au cœur même de la spatialité à travers les rapports du proche et du lointain, la profondeur de l’espace ouvrant sur la profondeur du temps, le défilé du paysage et le chemin parcouru évoquant la mémoire. Les paysages qui défilent à la fenêtre déroulent le temps perdu de l’enfance, alors que le train roule vers l’événement d’un avenir inconnu. « Le paysage fuit et sans qu’il m’en souvienne6 » il rappelle l’enfant merveilleux, cette représentation narcissique inconsciente où gît la nostalgie du regard de la mère. C’est un paysage d’exil et de mémoire hanté par l’objet perdu, mais tendu vers la rencontre de l’étranger. C’est un paysage de désir mis en mouvement par la sexualité, fragmenté par les pulsions partielles, transformé par les processus psychiques inconscients que Freud a mis en évidence dans le travail du rêve.

En rapprochant l’expérience analytique de l’excitante et douloureuse liberté de voyager à travers des paysages bigarrés retentissant de langues étrangères, cette métaphore, qui présente le cadre et le dispositif analytiques, se donne comme un fragment de ce qu’il faut bien appeler une Esthétique freudienne. Freud, grand voyageur se déplaçant avec ses malles de rêves et ses valises de peurs, donne à la prescription de la règle fondamentale, à partir des matériaux de son autoanalyse, la forme d’une véritable invitation au voyage inscrivant le désir de l’analyste au seuil de l’engagement de la cure7. Car, si le paysage vu du train est pour Freud – qui souffrait d’une phobie des voyages – un objet d’angoisse, il est aussi pour lui, incontestablement, un objet esthétique de désir et de séduction.

 

 

Caroline Bartal

En 1913, il se souvient de ses voyages en Italie. Il se souvient de son voyage en Bosnie et en Herzégovine, durant l’été 1898, et de sa discussion avec un certain monsieur Freyhau qui partage son compartiment. Il recommande vivement une destination à son compagnon de voyage. Il lui conseille de se rendre à Orvieto pour y admirer les fresques de la Fin du monde et du Jugement dernier. Il l’invite à faire un voyage et à regarder un paysage : les fresques d’un grand peintre dont il ne parvient pas à se souvenir du nom. Ce voyage, qu’il a pratiqué lui-même l’année précédente, sera l’occasion d’une rencontre inédite avec l’art italien. Ce voyage au cœur de l’art le conduira au cœur de l’inconscient. L’art italien et l’art de voyager seront le détour nécessaire pour approcher la vérité scientifique.

Si, dans son dernier livre, L’homme Moïse8, il rappelle qu’Hoffmann avait coutume de dire qu’il puisait son inspiration littéraire dans les images et les impressions recueillies au cours d’un voyage en chaise de poste, où Freud puisa-t-il son inspiration psychanalytique ? Il ne propose rien de moins à ses patients que de se tourner vers « le monde merveilleux des processus psychiques » qu’il a lui-même exploré9, le paysage vu de la fenêtre du train étant d’abord celui qui défile au cours de son auto-analyse comme figuration de ses désirs inconscients et des traces mnésiques de son enfance. Tout commence par un voyage en train : celui qui arrache le petit Sigmond aux paysages fleuris de son enfance ; celui qui conduit Freud, adolescent en Moldavie, en gare de Prerau ; celui de Raguse, de Trebinje, d’Orvieto, de Rome, de Pompéi… Et bien d’autres encore.

Les roulements, les vibrations, les secousses rythmées, toute cette régularité des bruits associés au mouvement du train agit comme un bercement qui appelle le sommeil, déchiré brusquement par l’annonce des localités lorsque le train entre en gare : Breslau, Matburg, HollthurnPrerau. Arraché à son rêve, le voyageur tourne les yeux vers la fenêtre auprès de laquelle il avait trouvé, avec difficulté, une place au moment du départ.

Comme à son habitude, tout à sa crainte de rater le train, il était arrivé très en avance à la gare, et avait dû patienter dans la salle d’attente surchauffée. Bien que voyageant en première classe, le train était bondé. Dans son compartiment, un monsieur et une dame n’avaient pas répondu à son salut courtois. Ils paraissaient fort distingués, mais ne possédaient pas, à l’évidence, le savoir-vivre consistant à cacher d’une manière ou d’une autre leur mécontentement devant ce qui leur apparaissait comme une intrusion dans leur intimité. Bien que l’homme et la femme fussent assis l’un à côté de l’autre, dans le sens contraire à la marche, la femme hâta pourtant, sous ses yeux, de faire occuper par son parapluie la place vis-à-vis d’elle côté fenêtre10. Il lui fallut donc insister pour s’asseoir, car c’est cette place – et celle-là seule – qu’il convoitait, côté fenêtre dans le sens de la marche, là où le paysage vient à la rencontre du voyageur, lui saute aux yeux comme une idée incidente (Enfall) vient à l’esprit.

À travers la vitre embuée, il aperçoit des becs de gaz, brûlant comme les flammes de l’enfer11, qui éclairent les quais sur lesquels il distingue un pauvre juif qui tente désespérément de se rendre à Karlsbad12, et des paysannes accroupies qui offrent de manière engageante leurs corbeilles de fruits13. Puis, de nouveau, l’ébranlement du compartiment, et le paysage qui défile à la fenêtre : la lande qui s’éclaire peu à peu14, le lac de Trasimène15, le Tibre et le pont Saint-Ange16. La vitesse étire les formes qui se confondent en un mélange de lignes et de raies, qui se brisent en tessons de couleurs et se combinent pour former à nouveau, suivant le mouvement du train, une forme originale. Le paysage aperçu par la fenêtre se fragmente, il se dissémine et devient traces. Toujours en mouvement, il court et s’éparpille en taches de couleur qui se superposent aux images précédentes qui persistent sur la rétine.

Il baisse la vitre et se penche au-dehors pour respirer l’air frais. Une chevelure blonde aux ondulations de serpents flotte à la portière d’un autre wagon17, le vent qui fourrage dans ses boucles les anime comme les plis d’un drapé d’étoffes turques achetées à Raguse. Des voyageurs importunés lui demandent de relever la vitre ; un autre se met à crier du fond du compartiment : « c’est un sale juif18 ! » E pericoloso sporgersi. Sous l’effet d’une secousse du train un peu plus rude que les autres, la porte qui mène aux toilettes attenantes s’ouvre, et un monsieur d’un certain âge en robe de chambre, le bonnet de voyage sur la tête, entre dans le compartiment19. Le voyageur est-il éveillé, ou bien rêve-t-il toujours ?

Le premier voyage de Freud a lieu en octobre 1859. Il est âgé de 3 ans et demi lorsque le chemin de fer l’emporte à Vienne, en compagnie de sa mère enceinte de Rosa, et l’arrache à Freiberg, sa ville natale. C’est durant l’été 1897, au cours d’un voyage en train en Italie, qu’il se remémorera les impressions qui l’ont profondément marqué au cours de ce premier voyage où sa libido s’est éveillée et tournée vers matrem20. Il se souvient en effet avoir observé sa mère nue et en avoir ressenti un profond émoi érotique. Si du « spectacle » du paysage qui défilait alors à la fenêtre de son compartiment, il confie, quarante ans plus tard, ne garder aucun souvenir21, c’est un paysage halluciné qu’il contemplera lorsque, adolescent, il refera le même voyage : une extase d’or, le blond doré de la chevelure d’une jeune fille flottant au vent comme une étoffe de soie, une figure spectrale née des volutes de fumée de la locomotive.

« Je me tenais à la fenêtre et guettais le moment où la blonde tête aux grands yeux interrogateurs se montrerait. Je l’aperçus bientôt, et même dans le plus grand bruit, ne l’ai jamais quitté des yeux. Le courant d’air fourrageait dans ses épais cheveux blonds, courts et bouclés. Deux heures s’envolèrent comme une minute. Mais ensuite la tête se retira, et je ne la vis plus que lorsqu’une station apparaissait du côté où nous étions assis tous les deux à la fenêtre22. »

Nous sommes à la fin de l’été 1872. Freud, âgé de seize ans, retourne à Vienne après des vacances passées à Freiberg dans la famille de son ami d’enfance Emil Fluss et de sa sœur Gisela dont il est tombé amoureux. C’est aussi avec les caractères sensoriels de l’hallucination que défileront dans son esprit les paysages de son souvenir-écran : le vert d’une prairie en pente sur lequel se découpe le jaune, le fil d’or tissant la trame du souvenir-couverture, le jaune des fleurs du bouquet arraché à sa nièce Pauline, et qui colore la robe de Gisela23.

Jusque-là, le voyage fut pénible, en raison surtout de la présence de ses compagnons de voyage : une jeune fille au visage déformé par un abcès dont la vue suscite le dégoût, un juif rusé et menteur, une cuisinière de Bohème au visage de bouledogue… Mais, arrivé en gare de Prérau, tout change : la bière est délicieuse et le rôti promet de l’être tout autant. Pourtant, Freud a l’appétit coupé par le comportement de son vis-à-vis, une « femme nerveuse », qui s’agite, regarde sa montre, avale son repas en un quart d’heure dans la crainte que le train ne reparte sans elle. Absorbé dans ses réflexions sur le caractère fugitif des choses, son regard s’arrête sur les timides yeux bruns d’une petite tête blonde de douze ans. Il fréquenterait bien davantage ce regard, mais la « femme nerveuse » entraîne précipitamment l’enfant vers le train : la femme est une mère. Bien décidé à « poursuivre sa reconnaissance », Freud les suit et cherche à s’approcher du compartiment dans lequel elles se sont installées, dut-il pour cela supporter la compagnie des voyageurs les plus désagréables. Il repère un compartiment presque vide situé à seulement trois compartiments de celui où la « petite tête d’ange » et son « anxieuse mère » sont montées. Au moment d’y pénétrer, un soldat debout devant la porte tente de l’en dissuader. Dans ce compartiment, le compagnon de voyage risque, en effet d’être fort désagréable : il s’agit d’un fou que l’on conduit à l’asile. Cela n’est pas de nature à faire reculer Freud : « L’espérance de voir la belle enfant depuis la fenêtre fut la plus forte », écrit-il. Dans le compartiment arrivent d’autres soldats qui bavardent avec le fou ; ils se racontent des histoires (peut-être des histoires de fous) que Freud n’écoute que d’une oreille distraite, car il se tient à la fenêtre guettant le moment où se montreraient les « grands yeux interrogateurs » de la tête blonde, la bouche ouverte sur la promesse des paroles qu’il désire24.

En 1859, au cours d’un voyage l’emportant loin de Freiberg, Freud, âgé de trois ans, rencontrait le corps nu de sa jeune mère. Treize années plus tard, c’est assis à côté d’un fou, dans un compartiment réservé au transport de la folie, qu’il contemple, par la fenêtre, l’objet de son désir. Cherchant à l’observer par la fenêtre du compartiment, que rencontre-t-il ? Il rencontre la folie dont « le bavardage », dit-il, fut perdu pour lui, tant il était absorbé à guetter par la fenêtre la rencontre, dans le paysage, avec les « grands yeux interrogateurs ». Arrivé à Vienne, croisant une fois encore sur le quai de la gare la blonde enfant et sa mère nerveuse, il se fait une promesse : il se jure de noter où, dans la foule viennoise, il les rencontrerait à nouveau. Cette promesse d’une rencontre avec son destin se réalisera, quelques années plus tard, à travers sa rencontre avec les hystériques où se noueront les fils de ses premières rencontres ferroviaires avec la sexualité, la mère, la femme nerveuse, la petite fille et la folie. Cette promesse se transformera en rêve, celui de s’installer à Vienne avec Martha et d’ouvrir son cabinet où, bientôt, il pratiquera cet art de voyager : la psychanalyse.

Rares sont les voyages que Freud effectua seul ; toujours, la présence d’un compagnon de voyage lui fut nécessaire. Mais quels sont les guides aptes à l’accompagner dans son voyage dans les profondeurs de l’inconscient, dans ce voyage pour l’Achéron qu’il s’apprête à entreprendre ? Quels sont les guides qui, comme dans le rêve de la dissection de son bassin25, sont aptes à poser une planche sur le rebord de la fenêtre pour jeter un pont sur l’abîme ? C’est aux poètes et aux écrivains, avec leur expérience du voyage intérieur, qu’il reconnaitra le plus volontiers la capacité d’un contact intuitif avec l’inconscient leur permettant, de surcroit, de pénétrer les mystères féminins26.

Freud rêvait d’« une vraie femme » comme compagne de voyage27. Au cours de ses fiançailles avec Martha, il avait conçu le projet de pratiquer avec elle l’art de voyager. De fait, ils voyageront peu ensemble : de 1897, où ils se rendent à Venise, jusqu’à 1900, où ils visitent le Tyrol du Sud, ils voyageront en Dalmatie et en Italie du Nord. Martha supportant mal les voyages, sa belle-sœur Minna, son frère Alexander et quelques-uns de ses disciples, dont Ferenzi, seront, dès lors, ses compagnons de voyage. En fin de compte, cet art de voyager qui tient lieu d’art de psychanalyser, Freud le pratiquera surtout, et jusqu’à la mort, installé avec ses patients dans son cabinet comme dans un compartiment de chemin de fer, en écoutant décrire le paysage qui défile à la fenêtre. Finalement, comme Norbert Hanold28, c’est la science qu’il aura le plus souvent comme compagne de voyage.

Notes

1 Freud S., « Lettre À Martha du 19 mars 1886 », Correspondance, 1873-1939, Gallimard, Paris, 1979, p. 225.

2 Freud S. (1913), « Sur l’engagement du traitement », Œuvres complètes, 12, PUF, Paris, 2005, p. 176 : GW, 8, p. 468.

3 En 1913, le Journal international de psychanalyse médicale (Internationale Zeitschrift für ärtztliche Psychoanalyse) remplace le Zentralblatt après la défection de Steckel.

4 Freud S. (1920), « De la psychogenèse d’un cas d’homosexualité féminine », Œuvres complètes, 15, PUF, Paris, 1996, p. 240-241 : GW, 12. p. 278.

5 Barreau J.-J. (2007), « Nous pratiquerions ensemble l’art de voyager », Freud et la métaphore ferroviaire, Éditions In’Press, Paris.

6 Apollinaire G., « Le guetteur mélancolique », Œuvres poétiques, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, Paris, 1994, p. 578.

7 Barreau J.-J. (2009), « La règle fondamentale et le désir de l’analyste », Topique, 106, L’Esprit du Temps, Le Bouscat, p. 69-78.

8 Freud S. (1939), L’homme Moïse et la religion monothéiste, Gallimard, Connaissance de l’inconscient, Paris, 1986.

9 Freud S., Breuer J. (1895), Études sur l’hystérie, PUF, Paris, 1956, p. 228.

10 Freud S. (1899-1900), « L’interprétation du rêve », Œuvres complètes, 4, PUF, Paris, 2004, p. 505-506 : GW. 2-3, p. 459.

11 « Lettre à Fliess du 03/12/1897 », La naissance de la psychanalyse, PUF, Paris, 1979, p. 210.

12 « L’interprétation du rêve », op. cit., p. 232 ; GW, 2-3, p. 199-200.

13 Voir le « Rêve de Hollthurn », « L’interprétation du rêve », op. cit., p. 504-505 ; GW, 2-3, p. 458.

14 Freud S., « Journal du voyage en Amérique, le 21 08 1909 », Notre cœur tend vers le Sud. Correspondance de voyage, 1895-1923, Fayard, Paris, 2005, p. 256.

15 « L’interprétation du rêve », op. cit., p. 234-235 ; GW, 2-3, p. 202-203.

16 Ibid. p. 231 ; GW, 2-3, p. 199.

17 Freud S., « Lettre à Emil Fluss du 18/09/1872 », Lettres de jeunesse, Gallimard, Paris, 1990, pp. 227-230.

18 Freud S., « Lettre à Martha du 16/12/1883 », Correspondance. 1873-1939, op. cit., p. 89.

19 Freud S. (1919), « L’inquiétant », Œuvres complètes, 15, op. cit., note p. 183 ; GW, 12, p. 262.

20 « Lettre à Fliess du 03/10/1897 », La naissance de la psychanalyse, op. cit., p. 193-194.

21 Freud S. (1899), « Des souvenirs-couverture », Œuvres complètes, 3, PUF, Paris, 1989, p. 263 ; GW, 1, p. 540.

22 Freud S., « Lettre à Emil Fluss du 18/09/1872 », Lettres de jeunesse, op. cit., p. 229.

23 Freud S. (1899), « Des souvenirs-couvertures », Œuvres complètes, 3, op. cit., p. 266 ; GW. 1, p. 543.

24 Freud S., « Lettre à Emil Fluss du 18/09/1872 », Lettres de jeunesse, op. cit., p. 227-230.

25 Rêve de la préparation anatomique, « L’interprétation du rêve », op. cit., p. 502 ; GW, 2-3, p. 455.

26 Jones E. (1953), La vie et l’œuvre de Sigmund Freud, 1, PUF, Paris, 1982, p. 123.

27 Freud S., Jung C.G. (1906-1914), Correspondence, Gallimard, Paris, 1992, p. 452.

28 Freud S. (1907), « Le délire et les rêves dans la “Gradiva” de W. Jensen, Œuvres complètes, 8, PUF, Paris, 2007, p. 39-126 ; GW, 7, p. 31-125.

Illustrations

References

Bibliographical reference

Jean-Jacques Barreau, « Une invitation au voyage », Canal Psy, 99 | 2012, 14-17.

Electronic reference

Jean-Jacques Barreau, « Une invitation au voyage », Canal Psy [Online], 99 | 2012, Online since 19 octobre 2021, connection on 17 août 2025. URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=2072

Author

Jean-Jacques Barreau

Psychiatre, psychanalyste, président du Quatrième Groupe, Organisation Psychanalytique de Langue Française (OPLF)

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