Édito

Comme le rappelle « l’ours » en dernière page, Canal Psy est une publication du département « Formation en Situation Professionnelle » de l’Institut de Psychologie. Pour la plupart de ses lecteurs, la notion reste sans doute bien abstraite, soit que, actuellement étudiants, ils ne connaissent vraiment que le dispositif dans lequel ils sont inscrits, soit que, anciens étudiants, ils n’aient pas connu cette entité administrative relativement récente. Son émergence progressive se fera pourtant de plus en plus sentir dans vos rapports avec l’Université. D’abord parce que, département « transversal », non défini par une « sous-discipline » de la psychologie comme les départements de « Clinique et Psychopathologie », de « Sociale » ou de « Cognitive », il a le poids nécessaire pour rappeler dans toutes les instances de l’Institut les enjeux propres aux usagers de l’Université engagés dans la vie professionnelle. Ensuite parce que, donnant à des équipes naguère isolées (FPP, CFP, Formation Continue), un creuset pour travailler ensemble, il permet de dégager peu à peu une vision d’ensemble de leurs besoins et de proposer à l’Institut une politique plus cohérente en leur direction (la meilleure coordination des processus d’admission dans les différents dispositifs en est l’un des effets). Il permet aussi, en créant des outils de gestion communs, de réaliser des économies d’échelle et d’aboutir à une qualité plus professionnelle des services (la duplication des cassettes ou Canal Psy en sont les meilleurs exemples). Il constitue enfin un foyer d’initiative : si faute de moyens il nous faut encore reporter la mise en place d’un outil télématique ou demain multimédia, le projet d’un Diplôme Universitaire de recherche de niveau 3^e cycle permettant à des praticiens déjà diplômés de continuer à travailler avec l’Université sans passer par les contraintes et les limites d’effectifs du DEA est en bonne voie, et nous pourrons vous dire dans le prochain numéro s’il démarre à la rentrée prochaine, ce qui est notre objectif. Bref, fédérant de petites équipes de base qui demeurent les cellules essentielles de notre action, il vient de plus en plus occuper utilement le palier intermédiaire entre ces cellules et la déjà « grosse machine » qu’est l’Institut, sans parler de « l’énorme machine » qu’est devenue l’Université. Cela méritait bien que ses usagers en entendent un peu parler….