Voici enfin la nouvelle formule annoncée. Feuillette-la, parcourez-la, découvrez-la, commentez-la… et faites-nous part de vos remarques. Elles nous sont précieuses, pour ne pas dire indispensables pour garder le cap sur l’objectif premier du journal : assurer un lien entre l’Université et les étudiants les moins présents – physiquement s’entend – sur le campus. En premier lieu, ceux de la FPP et ceux du CFP, et également les étudiants salariés ou éloignés disséminés dans le régime général.
Le dossier de ce mois traite d’éthique. Éthique et psychologie, certes. Mais il y aurait bien des questions aussi à poser concernant l’enseignement supérieur. Y a-t-il une éthique de l’Université ? Quelle politique, quelle pédagogie, pour qui et pourquoi : passage d’une université d’élite à une université de masse (cf. l’article de Gérard Courtois paru dans Le Monde du 16 novembre), intégration de « publics » différents : des bacheliers aux reprises d’études, etc.
La psychologie – discipline fort peu académique au regard de l’institution universitaire – se trouve donc, de ce fait et du fait qu’elle fait effet de « masse » plus encore que les autres, tout naturellement en ligne de mire : voir, toujours dans ce même numéro du Monde, l’article de Christine Garin qui résume en peu de lignes tous les poncifs possibles sur le sujet – de l’erreur d’orientation à la non-formation de psychologue, au bout du compte…
Au moment où on entend dire de toutes parts que la psychologie est sursaturée, qu’elle « envahirait » tout si on ne l’arrêtait, qu’il n’y a de surcroît pas de débouchés, et que, comble de tout, les étudiants y viennent par hasard, ou par facilité, c’est à chacun de réaffirmer son engagement ici plutôt qu’ailleurs, et surtout pas « n’importe où ».