Aquarelle de Noëlle Herrenschmidt
Créée en 1960 à l’initiative de Fernand Braudel, la Fondation Maison des sciences de l’homme de Paris a pour vocation le développement des sciences humaines et sociales en liaison avec les universités et les grands établissements d’enseignement et de recherche. Elle réunit des laboratoires de recherche spécialisés dans les grandes disciplines des SHS et sur les grandes aires culturelles du monde autour d’instruments de travail dont la bibliothèque est le plus important. Conçue pour compléter les autres bibliothèques parisiennes, sa politique documentaire correspond à l’esprit même de celui de l’institution : privilégier la recherche dans ce qu’elle a de novateur, aborder les thèmes de façon interdisciplinaire et dans leur dimension internationale, acquérir les éditions d’œuvres complètes dans la langue originale des auteurs, tout comme leurs traductions françaises (notamment, celles ne figurant pas dans les autres bibliothèques parisiennes), mettre à la disposition des chercheurs étrangers les traductions des travaux des chercheurs français, collecter la littérature grise : rapports de recherche et séries de « working papers » et des thèses étrangères (USA) ; privilégier dans ses acquisitions les petites maisons d’édition et les presses d’universités ; acquérir aussi bien les grandes revues internationales que les périodiques spécialisés à diffusion restreinte. Son fonds de périodiques est aujourd’hui l’un des plus riches de la région parisienne. Membre du réseau des bibliothèques participant au catalogue collectif des publications en série (RBCCN) dès sa création, la bibliothèque oriente son action depuis, tant vers les grands réseaux nationaux (Système universitaire de documentation de l’enseignement supérieur, Catalogue collectif de France), que vers des réseaux locaux ou spécialisés. Dans ce cadre, elle a déjà réalisé un réseau local et son catalogue s’enrichit de la participation de deux bibliothèques de l’École des hautes études en sciences sociales : le Centre Raymond-Aron et le Centre de documentation des mondes russe et turc.
Mais la question de la documentation du 54 boulevard Raspail pourrait faire l’objet de plusieurs articles…
