Université des sciences et technologies, l’Université Lille I compte 22 000 étudiants, 17 000 auditeurs en formation continue, un millier d’enseignants-chercheurs et un millier de non-enseignants – ATOS-ITA.
Présentons-nous
Bien qu’à dominante scientifique et technique, Lille I attire un tiers d’étudiants en sciences humaines et sociales et offre un éventail pluridisciplinaire de formations et de recherches : sciences fondamentales et appliquées, techniques, sociologie, économie, gestion, éducation, géographie. Le service commun de la documentation, au centre d’un réseau d’une quinzaine de bibliothèques associées, tente de concilier accueil de masse et culture de la qualité. Le fonds de 160 000 ouvrages, 60 000 thèses et 760 abonnements courants reste encore modeste du fait des coûts exorbitants des revues scientifiques, mais laisse grandes ouvertes les perspectives de développement.
Particularismes
Nous identifier, c’est d’abord énumérer quelques points forts sur la base de nos statistiques de prêts (240 000 par an), soit, dans l’ordre, les dix principales tranches :
- Mathématiques
- Biologie
- Physique
- Chimie
- Informatique
- Sociologie
- Gestion
- Économie
- Électronique-électrotechnique-automatique
- Géologie
Ajoutons quelques spécialités : microélectronique, épistémologie et histoire des sciences, dépôt de la Société géologique du Nord, aire Asie‑Pacifique, dépôt de revues anciennes de la MSH – Maison des sciences de l’Homme.
Attention travaux
L’année 2001 confirmera dans leurs opinions les tenants de l’accélération de l’histoire : laissant de côté quelques événements mineurs, nous devons faire face quasi simultanément à l’implantation d’un système informatisé de gestion de bibliothèque (SIGB Aleph), à l’entrée dans le système universitaire de documentation, à la mise au point d’un dossier d’extension des surfaces, à la rédaction du volet documentaire du contrat 2002-2005, le tout à tête reposée...
Sublimation
Le passage du papier à l’électronique fait passer l’information de l’état solide à l’état gazeux et représente un nouveau défi pour le bibliothécaire. Nous y voyons un atout pour l’harmonisation de la politique documentaire d’établissement, l’information pouvant enfin se dégager des villes frontières terrestres dans lesquelles la balkanisation universitaire l’avait enlisée. Devenant immatérielle, l’information se prête à la mutualisation dont le SCD devient le garant. D’où la priorité donnée à l’accès aux documents électroniques, manifestée par l’adhésion de Lille I à COUPERIN et aboutissant à la mise à disposition de 4 200 revues en texte intégral.
Contenus
La consommation passive de contenu électronique commercial ne suffit pas. Le bibliothécaire devant être, avec son savoir‑faire, un acteur volontariste dans la gestion des contenus, nous nous engageons dans une expérience de numérisation transposant sur écran nos trois grandes activités : acquisition, traitement, diffusion. Ainsi, nous construisons la BU électronique de l’université électronique par deux approches :
- en accès réservé, la visualisation des sujets d’examens de Lille I de 1996 à 2000 (48 000 feuillets A4 numérisés) ;
- en accès universel, un fonds de littérature grise de langue française, de positions de thèses, d’archives scientifiques, de communications diverses issus d’une chaîne de traitement numérisation-XML-DTD MARC.