Parlez-nous de vos fonctions actuelles
Je suis responsable du service Signalement et CR du Sudoc-PS qui est rattaché au département des ressources documentaires au sein du SCD de Nantes. Le service est constitué de deux pôles. D’une part, nous nous occupons de la cohérence et de la qualité des données au sein du catalogue. Nous retrouvons dans ce service la mission de coordination Sudoc et de correspondant catalogage. Nous formons et accompagnons au quotidien les exemplarisateurs et les catalogueurs, prenons en charge des traitements en masse et le signalement des ebooks. D’autre part, nous pilotons le CR du Sudoc-PS en travaillant notamment avec Mobilis, Pôle régional des acteurs du livre, pour animer le PCPP. Le CR permet de faire le lien entre des établissements très différents.
Quelles sont les étapes qui vous semblent les plus importantes dans votre parcours professionnel ?
Après une licence d’histoire et deux CAFB (certificat d’aptitude aux fonctions de bibliothécaire) lecture publique et livres anciens, j’ai commencé mon parcours dans une bibliothèque territoriale. Mais j’ai rapidement rejoint le SCD du Havre. Les quelques années que j’y ai passées ont été pour moi très formatrices dans le cadre d’un poste polyvalent (accueil, catalogage, gestion de fonds documentaires). J’y ai découvert le monde des périodiques et j’ai participé à l’intégration de la bibliothèque de l’IUT au réseau du CCN-PS (l’ancêtre du Sudoc-PS). Après une pause de quelques années, je suis arrivée au SCD de l’université de Nantes à l’automne 2000, où on m’a confié la responsabilité du CR du Sudoc-PS. En parallèle, pendant une dizaine d’années, j’ai également coordonné le réseau des bibliothèques associées et partenaires de l’université afin de développer leurs relations avec les BU. Je suis ensuite devenue coordinatrice Sudoc, mission qui s’est transformée en service dans le cadre de la mise en place de la transversalité du SCD.
Quelles sont vos relations avec l’Abes ?
J’ai quitté provisoirement les bibliothèques en 1995, lorsque l’Abes venait à peine d’être créée. J’y suis revenue en octobre 2000, juste avant l’ouverture du Sudoc, sur un poste en lien avec ce catalogue. J’ai donc participé à la première formation des CR, j’ai pu bénéficier du soutien et de l’accompagnement à la fois de nos formateurs Abes et des autres responsables CR. Pour moi, cela a été très important, et depuis j’ai toujours pu compter sur la disponibilité, la réactivité, le professionnalisme des équipes de l’Abes et des responsables CR.
Quels défis majeurs l’Abes aura-t-elle, selon vous, à relever dans les prochaines années ?
Nous attendons beaucoup du nouvel outil de catalogage et donc de la réinformatisation à venir. Un outil qui devrait donner plus d’autonomie aux établissements et permettre de procéder à des traitements de masse y compris pour des notices bibliographiques mais toujours avec les conseils bienveillants des équipes de l’Abes.
Qu’appréciez-vous le plus dans votre métier ?
L’animation d’un réseau, pouvoir échanger et répondre aux demandes des établissements et des collègues (au sein de l’université, des bibliothèques territoriales, des archives) est pour moi très enrichissant, et m’a permis de faire de belles rencontres.
J’apprécie également la diversité et la polyvalence de mes missions qui sont en constante évolution. Je suis responsable d’un service « support » dans un établissement qui fonctionne en transversal. Nous travaillons avec tous les services, toutes les bibliothèques … On ne s’ennuie pas et on apprend beaucoup !
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
Le manque de temps, c’est la conséquence de la diversité de mes missions.
Quelle image donneriez-vous pour définir l’Abes ?
Un chef d’orchestre. L’Abes m’a rappelé à l’occasion de l’Abes Tour, qu’elle ne pouvait pas faire de préconisations. C’est vrai mais elle nous donne une direction, à chacun de la suivre, de l’adapter. Je trouve que l’orchestre correspond bien au réseau, nous écrivons et jouons une partition ensemble.
Votre expression favorite ?
Un pour tous, tous pour un !