Editor's notes

Propos recueillis par Vijé Franchi et Noëlle D’adamo.

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Canal Psy : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Canal Psy ?

Norman Duncan : Je viens d’Afrique du Sud. J’ai fait une partie de mes études au Cap, une partie en France et une partie aux Pays-Bas. En ce moment je suis professeur chercheur à l’Université de Venda de Science et Technologie depuis quatre ans, dans le département de Psychologie. L’Université de Venda se situe dans le nord de l’Afrique du Sud, à la frontière avec le Zimbabwe.

Canal Psy : Le contexte socio-politique et interculturel en Afrique du Sud permet de soulever des questions pertinentes quant au positionnement du psychologue et à l’éthique de sa pratique (Franchi, 2000). Quelles sont ces questions ?

Norman Duncan : Je vais parler plus particulièrement de deux aspects de la question, le premier concerne le rôle du psychologue et le second son positionnement. Je développerai tout d’abord ce deuxième aspect. Pour parler de la position du psychologue, il me faut tout d’abord insister sur le fait qu’à l’heure actuelle, 90 % des psychologues en Afrique du Sud sont blancs (10 % sont noirs.) Et compte tenu de la racialisation, de la socialisation des Sud-Africains, il me semble que cela a des implications directes sur leur positionnement dans ce pays. J’aimerais tout d’abord parler de la socialisation en général des Sud-Africains, pour passer ensuite à des questions plus pertinentes. Tout d’abord, comme le dit le Président de l’Afrique du Sud, M. Thabo mbeki, le pays est effectivement divisé en deux : il y a une réalité pour les Sud-Africains blancs et une réalité pour les Sud-Africains noirs. Les blancs ont une vie très différente de celle des noirs et un niveau de vie très élevé. Beaucoup d’entre eux sont socialisés à croire que les privilèges qu’ils ont accumulés pendant l’apartheid aux dépens de leurs compatriotes noirs leur sont dus. De plus, l’idéologie du racisme leur fait croire qu’ils sont supérieurs aux personnes noires. Et dans le prolongement de cette idéologie raciste, ils considèrent que tout ce qui est eurocentrique est supérieur à ce qui provient du continent africain. Donc, à la rentrée à l’Université, on peut dire qu’on a déjà deux types de personnes, deux types d’étudiants. À l’intérieur de l’Université, les étudiants sont encore amenés à voir les problèmes de la vie à travers ce prisme eurocentrique, ce paradigme eurocentrique. Donc, au moment d’exercer en tant que psychologues, ils ont développé cette vision qui exclut l’autre, l’autre étant noir.

Canal Psy : Noir ? Ce terme englobe-t-il tous les gens qui ne sont pas blancs ?

Norman Duncan : En Afrique du Sud, on dit « noir ». Par noir, on veut dire effectivement les gens de couleur mais le terme « noir » est un choix politique. Il ne fait pas seulement allusion à la couleur de la peau, c’est aussi un esprit. On ne dit pas « non-blancs » car cela induit un sens péjoratif, un sens de ne pas être.

Vijé Franchi : En France, cela peut effectivement être difficile de comprendre ce que revêt ce terme « noir ». Il renvoie effectivement à une façon d’être, à une façon de penser et en même temps, en Afrique du Sud, c’est une catégorie qui regroupe toutes les catégories de personnes opprimées à cause de la couleur de leur peau.

Norman Duncan : Pour revenir à mon propos, on pourrait dire qu’au moment de quitter l’Université, le professionnel, s’il est enseignant, est à même de former une très petite minorité de la population, de même s’il est psychologue. J’aimerais ajouter que ces psychologues blancs enseignent aussi à des personnes noires, exercent leur pratique professionnelle parmi des personnes noires mais quelquefois, sans que cela soit leur premier souhait. On va apprendre à des personnes quelque chose qui n’existe pas fondamentalement dans leur expérience. Ils n’arriveront pas à traiter efficacement dans leur pratique les problèmes que rencontre leur clientèle parce que souvent ils ne les connaissent pas. Et donc, on aura en fin de compte une population étudiante profondément aliénée. Aliénée à la fois par ce qui leur est dit, par ce qu’il leur est donné comme contenu, par ce qu’ils entendent de la bouche des psychologues et aliénée aussi de leur propre réalité, de leur propre vécu qui n’est pas inclus dans la formation du psychologue. Pour terminer ce propos, j’aimerais préciser que la plupart de ces psychologues blancs sont aussi des bourgeois et ils ont donc des intérêts différents de ceux de la majeure partie de la population. Maintenant j’aimerais revenir aux 10 % de psychologues noirs. On trouve un paradoxe : la plupart d’entre eux ont déjà vécu et ont été scolarisés dans un township, ont été élevés avec une autre vision que celle des 90 % de psychologues blancs. Mais même dans les universités noires, ils reçoivent une formation très eurocentrée. Par exemple, on leur enseigne Freud, Lacan, Jung, mais rien sur la pensée et les philosophes africains ou sur des façons indigènes de conceptualiser et de traiter la souffrance psychologique. J’ai apporté un livre qui présente les réflexions et les pensées d’un psychologue noir qui vient de terminer sa formation (Duncan et al., 2001). Et il soutient que presque toute la socialisation en tant que personne noire est niée, et même éliminée et écrasée durant la durée de la formation du psychologue. Donc, même si certains psychologues d’Afrique du Sud ne sont certainement pas d’accord avec moi, à mon sens, la situation de la psychologie y est très difficile. Mais, tout n’est pas inquiétant ! Il y a et il y a eu durant les jours sombres de la répression de l’apartheid des psychologues qui se sont insurgés contre ce type de système. J’aimerais ajouter que si on s’est insurgé contre l’apartheid alors que c’était une période de dure répression, aujourd’hui on devrait pouvoir le faire beaucoup plus facilement. Mais même si je pense qu’il peut y avoir un changement, ce changement dépend pourtant de la capacité de la psychologie à s’ouvrir, à étendre sa vision, à incorporer des systèmes de connaissances locaux, indigènes. Il faut dire qu’avant que la psychologie soit introduite en Afrique du Sud, il y a presque un siècle, il y avait des souffrances de nature psychologique et il y avait aussi des façons de traiter ces souffrances avec des personnes qui guérissaient et d’autres qui ne guérissaient pas comme c’est le cas pour la psychologie euro-centrée. Et on a besoin d’examiner ce système de traitement, d’intervention, de compréhension des problèmes psychologiques avec le même égard que celui que l’on a pour le système de pensée euro-centrée.

Canal Psy : Cela risque d’être un travail très minutieux car après plusieurs siècles de colonisation et après l’apartheid, beaucoup de ces systèmes ont dû être perdus ou abîmés ?

Norman Duncan : Oui, beaucoup ont été perdus ou transformés mais il en reste tout de même beaucoup utilisables. C’est un axe de recherche très important aujourd’hui. Seule, la psychologie euro-centrée n’a pas beaucoup à offrir à la majorité des gens en Afrique du Sud et c’est le cas dans d’autres endroits aussi, je pense par exemple à l’Amérique du Sud. Mais je n’idéalise pas pour autant les systèmes locaux. Il faudrait plutôt envisager une démarche qui permettrait d’évaluer les deux et d’intégrer les meilleurs aspects des deux. Et faire en sorte que la majorité de la population ait accès à un service de santé mentale.

Canal Psy : On retrouve cette impossibilité d’accès à une partie de la population en France aussi. Elle concerne des populations souvent pauvres matériellement et qui n’ont pas suffisamment recours au langage dans leur vie quotidienne. C’est aussi en ce sens que de nombreuses médiations se développent.

Norman Duncan : Je suis très encouragé par l’idée que la psychologie soit interrogée, questionnée, remise en cause, qu’elle soit appelée à répondre différemment et que l’on s’intéresse à donner plus d’accès à la majorité de la population. Mais cet accès doit rester volontaire puisque la psychologie, comme le système des prises en charge indigènes peut être aussi un système de contrôle. La psychologie en Afrique du Sud a un passé terrible pour les différentes raisons que je viens de rappeler. De plus, la psychologie a été centrale dans le développement de l’apartheid. Par exemple, l’architecte idéologique de l’apartheid, Hendrik Verwoerd, était psychologue. Et avec d’autres, il a aidé à affiner ce système. C’est le côté négatif de la psychologie. Mais la psychologie peut être une force de libération ! Cependant, il faudrait prendre des précautions pour s’assurer qu’elle devienne une force de libération. Et l’une des premières précautions que l’on peut prendre c’est de s’assurer qu’elle devienne moins euro-centrée.

Vijé Franchi : En Afrique du Sud, tu nous as dit que soit on devient un psychologue avec une vision essentiellement euro-centrée, soit on ne devient psychologue que très difficilement. Un premier pas ne serait-il pas de permettre aux personnes qui ont déjà intégré leur formation d’être psychologues avec leur propre vision du monde ?

Norman Duncan : Ça va être difficile mais je pense que ce sera possible. Mais il faut tout d’abord ouvrir le discours en psychologie. Les psychologues en Afrique du Sud sont obligatoirement inscrits dans un corps médical. Lorsqu’ils sont inscrits, ils deviennent une classe à part qui ne se soucie plus guère du problème.

Canal Psy : Cela est peut-être lié au décalage qu’il y a entre être noir psychologue et être noir habitant un township. On peut penser que celui qui devient psychologue avait tout de même une grande capacité d’intégration dans le monde blanc de l’Afrique du Sud ?

Norman Duncan : Absolument, les gens qui sont sélectionnés lors de l’entrée dans la faculté de Psychologie sont ceux qui ont une vision proche de la vision d’une psychologie euro-centrée. Et l’ouverture de la psychologie semble difficile en Afrique du Sud car beaucoup y sont opposés. Je pense que ce ne sont pas les psychologues qui vont ouvrir la discipline, mais ceux qui n’appartiendront pas au corps médical, surtout les étudiants et les consommateurs des services de santé mentale.

Canal Psy : Quelle va être alors la place du psychologue dans la société post-apartheid ?

Norman Duncan : Tout d’abord, pour que la psychologie en Afrique du Sud puisse jouer un rôle salutaire, il y a une condition préalable : Les psychologues doivent prendre conscience du fait que la psychologie a le potentiel de traumatiser à nouveau ces personnes. Et lorsque cette prise de conscience aura eu lieu, lorsqu’elle aura connu l’ouverture dont j’ai parlé plus haut, lorsque la plupart des personnes auront accès à la Psychologie comme discipline et lorsque cette majorité aura accès aux services de santé mentale en Afrique du Sud, alors elle aura un rôle très important à jouer dans la reconstruction du pays. Nous avons, comme beaucoup de pays colonisés, connu une très longue période de colonisation. Et la colonisation est un processus très violent. L’Afrique du Sud a connu trois cent cinquante ans de colonisation et l’apartheid a été un processus extrêmement violent qui n’a pas uniquement traumatisé, qui n’a pas uniquement déchu les personnes de tout ce qui est matériel mais qui a aussi visé la déshumanisation des personnes, c’est-à-dire les réduire à quelque chose de moins qu’humain. Et il faut se dire que la plupart des adultes aujourd’hui en Afrique du Sud ont passé la plupart de leur vie sous ce système. Donc potentiellement on a affaire à une population adulte qui aura besoin d’une intervention qui pourra réparer cette expérience traumatique du racisme. Après le premier gouvernement d’unité nationale, qui était le premier gouvernement de « libération » de l’Afrique du Sud (entre 94 et 98), rien n’a été fait véritablement concernant la reconnaissance de ce qui a été fait sous l’apartheid. Nous avons actuellement en Afrique du Sud des interventions au niveau matériel. Je peux citer par exemple un système défectueux en ce qui concerne la restitution des terres, puisque comme vous le savez, la terre a été arrachée aux noirs en Afrique du Sud. Il y a également à l’intérieur du marché du travail ce qu’on appelle « affirmative action » à savoir la discrimination positive qui vise l’intégration de personnes appartenant à des groupes historiquement défavorisés. Mais rien de systématique n’a encore été entrepris concernant une intervention psychologique liée à ce traumatisme, aux dommages psychiques de l’apartheid. C’est comme si on avait pensé en 94 qu’avec le nouveau gouvernement tout serait réparé de manière magique.

Canal Psy : Mais y a-t-il eu une reconnaissance de cette souffrance ?

Norman Duncan : Oui, dans la Commission de la Vérité de la Réconciliation mais uniquement de façon partielle, sur une période très courte de 18 mois. C’était quelque chose de très symbolique, comme si on voulait se débarrasser de cette pénitence, la faire la plus courte possible, la mettre derrière soi. Mais la plupart des personnes noires vivent avec beaucoup de rage sans savoir vraiment d’où elle vient. Les blancs n’ont pas accepté leur responsabilité ni reconnu leur culpabilité. Et d’autre part les noirs n’ont pas eu l’opportunité de dire « voilà ce que tu m’as fait, voilà ce que tu m’as volé, voilà ce que tu m’as fait vivre. »

Canal Psy : Mais comment peut-on savoir ce qui a été volé après une telle violence ? Comment peut-on tout simplement penser ?

Norman Duncan : Pour moi, la reconnaissance de la souffrance des noirs sera un commencement. La première conséquence de cette non-reconnaissance est qu’aujourd’hui, l’Afrique du Sud connaît des taux très élevés de violence (plus hauts qu’aux États-Unis.) Cette violence émerge en grande partie des townships noirs et de nombreuses personnes blanches se servent de ces taux pour renforcer les préjugés racistes selon lesquels les noirs seraient prédisposés à la violence. Et ils ne se disent pas que cette violence peut être liée à la souffrance non reconnue, ni réparée, de ces personnes. Et ils ne se disent pas non plus que l’apartheid est encore présent. Si on regarde les conséquences de l’apartheid, du racisme passé et présent, on peut constater qu’il y a pas mal de travail pour les psychologues pour améliorer la situation. On peut avoir différentes interventions pour traiter ces traumatismes, mais tout d’abord il faudrait une reconnaissance beaucoup plus large qui permettrait à tout Sud-Africain et en particulier aux Sud-Africains blancs de dire « voilà, voilà ce qu’a été l’apartheid et voilà la manière dont j’ai individuellement bénéficié de ce système. » Mais ce pas n’a pas encore été franchi.

Canal Psy : Oui, d’autant que les blancs aussi ont subi un traumatisme, même s’il n’est évidemment pas du même ordre.

Norman Duncan : C’est important et il faut aussi reconnaître que les blancs ont été traumatisés mais il faut surtout qu’ils le reconnaissent eux-mêmes. Car s’ils ne le reconnaissent pas, ils pourront très facilement recommencer ce qui a été fait dans le passé. Le fait de reconnaître leur traumatisme sera, s’il vient, vers une ré-humanisation au sens de Paulo Freire. Et pour revenir à la discipline de la psychologie, il lui appartient de théoriser sur les mécanismes qui ont permis que ce qui s’est passé se soit passé, sur les implications et les conséquences. Et aussi de théoriser sur la manière d’intervenir car cette théorisation n’a pas suffisamment eu lieu. On peut effectivement s’inspirer des expériences palestiniennes, en Amérique du Sud, et en Afrique du Nord. Mais il y a une nécessité de penser à partir de l’Afrique, à partir de l’expérience africaine. Et donc, pour que cela puisse avoir lieu, il faudrait engager les trois axes de la discipline : l’intervention pratique psychologique, la théorisation, et aussi la recherche mais pas la recherche inscrite dans les paradigmes positivistes avec une vision traditionnelle de la recherche mais une recherche alternative qui s’inscrit dans la réalité des vécus et des manières de voir. Je réfuterais la psychologie si je ne pensais pas qu’elle peut apporter une réponse au problème du pays, mais il ne faut pas non plus penser que la psychologie peut être LA réponse à toute la souffrance du pays ni que la reconstruction du pays ne passe que par son biais. Il faut que ce soit beaucoup plus large dans la mesure où la Psychologie s’adresse aux individus, aux groupes mais ne s’adresse pas forcément aux institutions et aux pratiques institutionnalisées. Et de la même façon qu’elle a été au centre de la construction de l’architecture de l’apartheid, de la même façon elle peut avoir un rôle moteur dans la reconstruction, dans le travail sur le traumatisme causé par l’apartheid. Elle ne peut pas le faire seule, mais elle peut avoir une place centrale.

Canal Psy : Qu’est-ce que la Psychologie communautaire ? Comment peut-elle « permettre au psychologue-chercheur en Afrique du Sud d’inscrire sa pratique dans un projet social et politique de transformation » ?

Norman Duncan : Ma perception de la psychologie communautaire est qu’elle permet à la psychologie d’être accessible à un plus grand nombre. Je pense que la psychologie communautaire peut être le lieu au sein duquel on peut proposer des manières alternatives de concevoir les origines des problèmes psychologiques et en particulier, elle offre un cadre dans lequel les aspects contextuels socio-politiques peuvent être pris en compte. Un autre aspect de la psychologie communautaire, et qui résonne avec ma propre vision, est son intérêt pour la prévention. Parce qu’elle reconnaît l’implication du contexte dans la trace du problème, son implication est d’abord préventive et non pas palliative. Et ce qui résonne le plus avec ma façon de voir les choses, c’est que la psychologie communautaire offre aux psychologues la possibilité de se voir comme des acteurs. Il ne s’agit pas seulement de guérir la personne mais de l’aider à voir, à comprendre l’origine de ses problèmes et à agir sur son contexte social. Et ce qui me plaît beaucoup c’est que la psychologie communautaire semble offrir de nouvelles façons de faire de la recherche qui intègrent la réalité des participants. De plus ces recherches permettent à des personnes qui ne sont pas psychologues de faire de la recherche psychologique et donc de dire dans leurs propres termes leur réalité et ainsi d’élaborer une compréhension de la réalité qu’ils vivent plutôt que de renforcer la position du chercheur psychologue. Dans ce sens la psychologie communautaire offre la possibilité d’intégrer les systèmes de connaissance et d’interventions locales dans les systèmes que l’on a utilisés jusqu’à présent pour la formation des psychologues.

Bibliography

Franchi, V., 2000, « La recherche-action participative : approche de la formation et de la pratique du psychologue communautaire en Afrique du Sud post-apartheid », Le Croquant, vol. 27, p. 100-117.

Duncan, N. et al., 2001, Race, Racism, Knoweldge Production and Psychology in South Africa, Éd. Nova, New York.

References

Bibliographical reference

Norman Duncan, Vijé Franchi and Noëlle D’Adamo, « Interview de Norman Duncan », Canal Psy, 50 | 2001, 10-12.

Electronic reference

Norman Duncan, Vijé Franchi and Noëlle D’Adamo, « Interview de Norman Duncan », Canal Psy [Online], 50 | 2001, Online since 02 septembre 2021, connection on 22 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=1072

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Norman Duncan

Professeur chercheur, Université de Venda Afrique du Sud

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