Lʼamoureuse et le comédien ou la sincérité

DOI : 10.35562/canalpsy.1165

p. 7-9

Text

Lors de ma communication au colloque sur le sentiment amoureux, j’ai, en fait, utilisé des idées que j’ai commencé à rassembler pour en faire une étude beaucoup plus complète et je n’ai gardé que le début de l’étude sur « l’amoureuse », sujet du colloque, et en tenant compte, comme je le signale par ailleurs, que mes idées sur le comédien apparaissent déjà dans mon ouvrage Dionysos au quotidien. Mais il m’a paru indispensable de montrer en conclusion comment deux comportements humains aussi dissemblables que le comportement amoureux et le choix d’être comédien pouvaient relever du même « bricolage » social.

Les historiens sont d’accord avec Charles Seignobos pour fixer l’apparition de l’amour-passion en Europe au xiie siècle, mais s’ils se sont intéressés au « comment », ils ne se sont pas préoccupés du « pourquoi », comme si l’apparition de ce nouvel « Art d’aimer » allait de soi. D’autant que cette forme de relation amoureuse n’existe pas dans toutes les cultures, dans certaines cultures africaines ou asiatiques par exemple.

Si l’on accepte l’idée que, pour que l’amour tel que nous le concevons puisse exister entre deux êtres, il faut qu’existe entre eux une certaine estime, on découvre aussitôt que l’amour était impossible vers les xe, xie siècles, à cause de l’infériorisation de la femme dans le monothéisme, chrétien ou autre, qui la voit comme la descendante d'Ève, l’objet de scandale par excellence. Pour que l’amour puisse apparaître et se développer, il faudra qu’il y ait, tout au long du xiie siècle, une valorisation de la femme à travers la littérature, que ce soit celle de l’amour courtois, les romans de Tristan et Iseult, les romans de Chrétien de Troyes et même, au siècle suivant, le Roman de la Rose.

Pourtant la première amoureuse apparaît avant cette valorisation, il s’agit d’Héloïse, cette jeune fille amante puis épouse d’Abélard, avant de devenir nonne. Nous connaissons cette histoire d’amour à travers leur correspondance, et l’adresse de la première lettre d’Héloïse me paraît fondamentale. La voici : « à son maître, ou plutôt à son père ; à son époux, ou plutôt à son frère ; sa servante, ou plutôt sa fille, son épouse, ou plutôt sa sœur ; à Abélard, Héloïse ». Pour la première fois, un être humain voit dans un autre être humain la totalité qui le définit. Quelle que soit la définition sociale que l’on peut donner d’Héloïse, cette définition passe nécessairement par Abélard. Dans la lettre suivante, elle précise : À celui qui est tout pour elle après Jésus-Christ, celle qui est toute à lui en Jésus-Christ. Ainsi dans l’amour qu’elle aurait dû porter à Jésus, elle trouve le modèle de l’amour qui l’unit à Abélard : « Dans tous les états de ma vie, Dieu le sait, jusqu’ici c’est vous plutôt que lui que j’ai toujours redouté d’offenser. C’est à vous bien plus qu’à lui-même que j’ai le désir de plaire. C’est un mot de vous qui m’a fait prendre l’habit monastique, et non la vocation divine. »

Ce passage d’un amour divin à un amour humain n’est pas tellement étonnant, dans la mesure où l’amour divin est alors perçu comme sensuel. Ainsi Abélard explique que si Jésus a choisi Pierre comme chef de son église, plutôt que Jean, c’est parce que Jésus-Christ a déféré à l’âge, en bon maître qui devait enlever à ses disciples toute occasion de querelle, et qui aurait craint de paraître fournir un motif de jalousie contre son bien-aimé. De même, dès le xie siècle, on voit en Marie-Madeleine, elle qui était justement courtisane et fille de joie, la bien-aimée du Christ. N’est-ce pas précisément les mots qu’emploie Héloïse pour justifier son refus du mariage. Comme Marie-Madeleine, elle veut être la courtisane d’Abélard.

Cette histoire d’amour aurait pu rester un cas isolé si des transformations importantes n’avaient touché la société féodale. La famille se transforme. L’homme du xe siècle était pris dans un système de réseaux, de structures familiales, religieuses, politiques. À l’intérieur de cet ensemble, l’individu trouvait ce qui définissait ses devoirs et ses droits (et donc le définissait). Mais les croisades obligent les seigneurs à vendre des terres. Puis le développement des villes diminue encore leurs pouvoirs, d’autant que les serfs qui parviennent à se réfugier dans les villes y trouvent la liberté. En Occitanie, qui ne connaît pas le droit d’aînesse, les partages entraînent une diminution importante de la dimension des patrimoines. En pays d’oïl, les cadets doivent rester indéfiniment sous la dépendance des aînés ou partir sur les routes, vers l’Orient, ou vers les cours occitanes. Les familles éclatent. Cet effritement a une conséquence capitale : la définition que le jeune noble recevait de son appartenance à une famille, à un clan, à un lignage n’existe plus.

L’autre système de référence était donné par l’Église. Or, dès le début du xie siècle, on voit apparaître un peu partout en France comme dans le reste de l’Europe des individus isolés ou des groupes qui présentent une toute nouvelle vision du christianisme. Ces nouveaux venus n’ont pas du tout l’impression d’être hérétiques, bien au contraire, puisqu’ils puisent l’inspiration de leur prédication directement dans les Évangiles ou dans les Actes des Apôtres qui racontent la vie des premiers chrétiens vivants en communauté. Ainsi prédication, communauté, pauvreté, non-violence sont les fondements d’une vie basée sur l’imitation du Christ. L’Église de Rome est alors perçue, comme au moment du protestantisme, comme une église qui s’est détournée du Christ et de son enseignement.

Trois groupes religieux vont prêcher la pauvreté : le mouvement du Libre-Esprit, l’Église cathare et l’ordre créé par François d’Assise, les Fraticelles. Comme ce dernier ne rompt pas avec Rome, nous le laissons à part.

Dans la plupart des formes prises dans le mouvement du Libre-Esprit et sans qu’il s’agisse d’institutions monastiques, on trouve certaines constantes : pauvreté volontaire, vie communautaire, travail manuel collectif, mixité. Les points de doctrine constituent la véritable pierre d’achoppement entre eux et l’Église de Rome. Ils croient en une incarnation directe de Dieu en chaque être humain : chacun de nous est Dieu, et suivre ses désirs n’est autre que suivre ce que Dieu suscite en nous. Deux autres éléments s’ajoutent à cette vision du monde. Si l’Enfer existe, c’est sur la terre qu’il règne. Si Dieu est amour, l’amour est le lien normal entre les êtres. À l’ancien adage, ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fit succède le nouveau : Fais à autrui ce que tu voudrais qu’il te fit. La charité n’est alors que l’inclination naturelle aux gestes de l’amour. À la différence de la vie ascétique, il ne s’agit pas de renoncer à ses passions mais, bien au contraire, de se dépouiller de tout ce qui peut les entraver, en particulier le sens du péché, la culpabilité. Il faut retrouver l’état d’enfance, l’état d’innocence. La sexualité de groupe devient à la fois cérémonie et sacrement.

L’hérésie cathare va susciter le premier grand génocide en Europe même, génocide connu sous le nom de croisade des Albigeois. Pour eux, il existe deux principes co-éternels, le dieu de lumière et le dieu du mal, dieu des ténèbres. Le dieu des ténèbres est celui que l’Ancien Testament appelle dieu alors qu’il est Satan. Il a enfermé dans des corps les Âmes créées par le dieu de lumière. À la mort du Christ, il a créé sa propre église, l’église de Rome, fondée sur la richesse et sur la force.

Cette église maintient l’enfer sur la terre, puisqu’en son nom sont justifiés guerres, croisades et bûchers. Cette doctrine trouve un écho très favorable aussi bien dans le peuple des villes qu’auprès de certains seigneurs, et auprès de femmes appartenant à la grande féodalité, les mêmes parfois que celles qui, nous le verrons, sont à l’origine de l’amour courtois.

Certains éléments, liés à l’amour et à la religion, réunissent religion cathare et amour courtois. En premier lieu l’égalité entre hommes et femmes. Les parfaits, ceux qui ont atteint le plus haut degré de détachement de ce monde, sont aussi bien des hommes que des femmes.

En second lieu, mais d’une manière assez particulière, les rapproche la vision de la sexualité. Le corps a été créé par Satan. Tout acte de reproduction revient donc à enfermer dans un corps une âme créée par le Dieu de lumière. Les parfaits, comme leur nom l’indiquent, ont atteint un tel degré de détachement qu’ils ne sont plus attirés par les choses du corps, mais ils ne constituent qu’une très faible proportion des fidèles. D’autres savent qu’ils ne parviendront jamais à l’état de chasteté des parfaits : ils continuent donc à faire l’amour et à procréer. Les troisièmes déduisent de l’appartenance du corps à Satan la conclusion suivante : pas de péché en dessous du nombril à condition de ne pas procréer.

Je ne vais pas entrer dans les discussions d’experts sur les origines de l’amour courtois, mais seulement en indiquer quelques-unes, même si elles restent discutées.

La première origine semble arabe, à travers la poésie espagnole et catalane, tant sur le plan thématique que sur le plan formel.

Une autre source vient du premier des troubadours, Guillaume IX, duc d’Aquitaine et comte de Poitiers. Une partie de ses poèmes est calquée sur la lyrique arabe. En utilisant le langage religieux pour parler de la dame, et certains éléments appartenant au culte chevaleresque de la femme pour parler de religion, il introduit à la dialectique amoureuse du fin’amor, sentiment amoureux qui unit deux êtres en dehors du mariage. Cette relation amoureuse reproduit le lien de vassalité : la femme est appelée Mi Dons, Mon Seigneur, et le troubadour est son vassal. La suzeraine s’engage à saisir son vassal, en langage juridique à le pourvoir d’un fief. Enfin le vassal amoureux, comme le vassal féodal, s’engage à servir sa suzeraine, et c’est également par un baiser que la dame reçoit l’hommage. En quoi consistait le fief, la saisine ? C’était la dame elle-même. Celle-ci, en théorie du moins, pouvait accorder sa « merci », en d’autres termes son corps, à son chevalier-servant, mais toute reproduction est absolument interdite. Il existe néanmoins des relations entre le chevalier et sa dame. Avant que la dame n’accorde sa merci, une épreuve particulière, l’asag, en langue d’oïl l’essai, consistait à dormir nus dans le même lit, sans qu’il y ait relation sexuelle. Nous retrouvons cette relation quand le roi Marc découvre Tristan et Iseult endormis, mais leur corps sont séparés par une épée.

Pourquoi accorder de l’importance à la sexualité ? C’est que, dans la réalité féodale, la femme n’existait que comme héritière ou reproductrice d’une lignée. Par le mariage, le seigneur avait les biens, et l’épouse en sus. Celle-ci n’était donc qu’une marchandise, et le mariage un moyen d’acquisition de biens. Les transformations des mentalités permirent aux femmes d’acquérir un autre statut, surtout dans les cours d’Occitanie, en développant des relations autres que celles de la possession brutale. Si dans le mariage l’union sexuelle est procréation et devoir conjugal, union qui fait de la femme un corps-objet, dans l’amour courtois, préparé par les nombreuses faveurs accordées par la dame, l’homme et la femme découvrent un plaisir réciproque, fondé sur le regard et la caresse, non sur la pénétration. Pour certains, cette période a constitué le seul moment où une érotique a fait partie de la culture occidentale.

Les différents romans de Tristan, celui de Béroul comme celui de Thomas, vont continuer ce travail de valorisation de la femme et de mise en cause des anciennes structures. Dans les premières épreuves Tristan se montre le vassal loyal de Marc. Le roi est le suzerain et l’oncle de Tristan, il n’a pas d’enfant, et Tristan est rapidement considéré comme l’héritier potentiel du royaume. Nous sommes donc dans le cadre de la reconnaissance sociale médiévale : l’appartenance au lignage du roi Marc définit parfaitement Tristan. Tous ses exploits sont accomplis au nom de Marc, et même la conquête d’Iseult est faite dans ce cadre. À partir du moment où Tristan boit le philtre, non seulement les actes futurs, mais les actes passés eux-mêmes ne sont plus rapportés à Marc, mais à Iseult. Désormais, c’est elle qui dit qui est Tristan : elle définit Tristan comme Tristan la définit. Mais cette définition peut-elle suffire ?

Le séjour paradisiaque dans la forêt était une tentative utopique. Peut-on vivre avec la seule définition de l’amour ? (L’expression populaire dira d’amour et d’eau fraîche) : la réponse est négative. Les romans de Tristan essayent de faire le point sur la quête du sens. Or cette quête ne peut se satisfaire dans la seule relation amoureuse, car on finit toujours par sortir de la forêt de Morois. Elle ne peut pas davantage reposer sur une reconnaissance sociale : Tristan ne peut consommer le mariage avec Iseult aux blanches mains, puisqu’il ne l’aime que pour son nom et sa beauté, c’est-à-dire parce qu’il ne l’aime pas. Seule la mort des amants peut les réunir vraiment.

Dans ses romans, Chrétien de Troyes, homme des pays d’oïl où l’Église officielle est très puissante, va tenter l’impossible : faire coïncider dans ses romans amour et mariage, alors que les cours d’amour considéraient la chose impossible, sinon obscène, et prônaient donc l’adultère. Dans ses romans, ce qui guette le couple n’est pas l’adultère, mais l’abandon de la quête chevaleresque, donc l’éloignement des structures féodales ? Les amants mariés y parviennent, mais curieusement aucun enfant ne vient entraver la relation conjugale.

L’Église et la famille élargie étaient les deux principaux repères du xie siècle. Si au xiie siècle, ils commencent à s’effacer, à disparaître, leur absence a dû se faire sentir.

Nous sommes alors amenés à émettre l’hypothèse qui est à l’origine de cette communication. La perte des repères, des références est, à proprement parler, invivable. L’homme est un être marqué par sa finitude et celle-ci ne lui est pas supportable. Destiné à mourir, et le sachant, l’être humain a besoin de trouver un sens à sa vie, et pour cela de savoir que son existence a vraiment de l’importance pour d’autres ou au moins pour un autre. Si le système de référence qui le définissait disparaît, un autre doit nécessairement prendre sa place, et c’est bien ce que nous avons vu à travers d’abord le développement des « hérésies », c’est-à-dire de communautés susceptibles de jouer ce rôle de définition et de protection qu’avait la famille. C’est ce que firent certains jeunes américains ou européens en quittant leurs familles pour rejoindre des communautés hippies, communautés qui ne connaissent pas la propriété amoureuse. Mais au xiie siècle, la plupart de ces communautés sont condamnées par l’Église officielle qui crée l’Inquisition pour lutter contre elles, et leur appartenir est souvent puni du bûcher. Faute de mieux, pourrait-on dire, chacun va commencer à demander à un autre être de lui dire qu’il existe réellement, chacun va demander à l’être aimé de le définir. Ce que demandait Héloïse à Abélard, soit mon Tout, va être à l’origine de cet étrange comportement amoureux que nous appelons l’amour-passion. Mais le lien avec l’amour divin permet de retrouver deux principes fondamentaux : celui de la prédestination, celui de l’élection, qui vont permettre le rêve de la fusion.

Nous ne tombons pas amoureux n’importe quand, mais seulement dans les moments où notre vie a perdu son sens, ainsi l’adolescent au moment où il se détache de sa famille, ainsi l’adulte arrivé à la réussite sociale qu’il s’était fixée. Ainsi Swann qui s’ennuie jusqu’à ce qu’il rencontre Odette. L’absence de celle-ci chez Verdurin lui fait prendre conscience de cet amour qu’il définit comme la naissance d’un nouvel être en lui. L’approche contemporaine déchiffre donc assez clairement la fonction de la relation passionnelle. Dans un moment d’ennui, au sens le plus fort de ce terme, un mécanisme social autorisé nous permet de changer d’identité et de demander à l’autre de reconnaître cette nouvelle identité que nous construisons en partie comme le comédien construit son personnage : en essayant de ressembler à la fois à ce que l’on voudrait devenir, et à l’image que l’on pense que l’autre a de nous.

Comme je l’explique dans Dionysos au quotidien, le comédien est le successeur de l’initié des cultes de possession. L’ethnologue Lewis explique que ce sont les individus qui se trouvent au bas de l’échelle sociale qui se sentent choisis par les dieux pour devenir leur porteur. Être choisi par un dieu va permettre à un individu qui ne se satisfait pas de sa condition sociale d’accéder, au terme d’une initiation, à un nouveau statut plus élevé que le premier.

Au cours de cette initiation, le néophyte va apprendre tout ce qui concerne le dieu dont il sera le porteur : caractéristiques de comportement, airs de danse, danses, costumes, relations avec les autres dieux, etc. Il se conduit comme un comédien découvrant son personnage sous la direction d’un prêtre metteur en scène.

Les discussions que j’ai pu avoir avec des comédiens, comme ce qui peut se dégager de leurs écrits, montre que ce qui les caractérise, c’est qu’ils refusent l’image sociale qui serait la leur si, justement, ils ne devenaient pas comédiens. D’une certaine manière, ils sont ceux qui n’ont pas de définition sociale, l’homme né sans caractère, selon l’expression de Diderot dans Le Paradoxe sur le comédien, celui qui peut prendre toutes les identités, qui n’est limité dans ce choix ni par l’âge, ni par le sexe : échappant à la définition, ils échappent à l’enfermement dans un personnage.

L’amoureux comme le comédien sont à la recherche d’une identité : l’amoureux dans le regard de l’autre, le comédien en passant d’un personnage à un autre. Mais combien de comédiens diront, parlant d’un personnage qui a marqué leur façon de jouer : ce n’est pas moi qui ai choisi ce personnage, c’est lui qui m’a choisi.

Par la vocation, l’élection, état amoureux et choix du théâtre relèveraient du même mécanisme, du même modèle d’inconduite selon l’expression du sociologue Linton, modèle d’inconduite plutôt recommandé en ce qui concerne l’état amoureux, toute société préférant que sa jeune génération choisisse l’amour plutôt que la révolution.

L’amoureux et le comédien sont donc ambigus. Ils donnent, certes, mais pour recevoir. Serait-ce pour cela qu’ils suscitent la même inquiétude : la peur du mensonge ? Si celui que j’aime passionnément, celui dont mon existence dépend, n’est pas sincère, cela signifie que ma vie a perdu tout sens. Si le comédien qui m’a fait vibrer, qui m’a fait éprouver de fortes émotions est un tricheur, s’il n’est pas sincère, c’est que les émotions que j’ai ressenties étaient infondées. Mais qui peut alors me garantir que toute émotion n’est pas fausse ?

Enfin un simple constat : les comédiennes et comédiens interrogés m’ont tous expliqué que lorsqu’un nouveau partenaire amoureux apprend qu’ils sont comédiens, la réaction habituelle est la méfiance : s’il est comédien, c’est qu’il ment en amour, c’est qu’il n’est pas sincère.

References

Bibliographical reference

Jean Verdeil, « Lʼamoureuse et le comédien ou la sincérité », Canal Psy, 46 | 2000, 7-9.

Electronic reference

Jean Verdeil, « Lʼamoureuse et le comédien ou la sincérité », Canal Psy [Online], 46 | 2000, Online since 02 juin 2021, connection on 23 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=1165

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Jean Verdeil

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