Les rythmes universitaires vont de telle sorte que l’amorce d’une année semble toujours générer un sentiment de décalage, comme une sorte d’anachronisme… La déclaration d’une nouvelle année surgit là où tout le monde se sent au contraire engagé, au cœur de la bataille, dans la course de fond qui fait qu’on est déjà plus du côté de l’arrivée que de la ligne de départ…
Moment en creux donc, où il n’y a pas grand-chose à dire, tandis que, pourtant, le travail est au plus intense où chacun s’active à faire aboutir les projets démarrés depuis plusieurs mois et auxquels il faudra encore, pour donner leurs fruits… quelques mois. Lent travail souterrain de l’hiver.
Vous l’avez compris, ce numéro, à l’unisson du moment, reflète plus le travail de fond qu’il n’annonce de grandes nouveautés. Quand il y aura du neuf, on vous le dira, vous nous le direz, bref ça se saura !