2 | 1993La documentation

Où chercher, tout d’abord, des informations disséminées un peu partout. Tellement disséminées d’ailleurs que nous ne saurions être exhaustifs dans ce dossier, qui vise donc : premièrement à donner des pistes pour que chacun constitue son propre réseau en fonction du type de document, des horaires, de la proximité, du coût, etc. ; deuxièmement à signaler des outils : le CCN, le PEB (voir encadrés).

À ce propos, la documentation étant une technique « à code » comme beaucoup de moyens de communication, il est souvent utile en début de recherche de faire appel au personnel compétant des bibliothèques, lesquelles proposent souvent aussi un guide du lecteur.

Il est vrai qu’une fois trouvés les documents, le problème est parfois de ne pas se laisser déborder par trop de données, trop de lectures, trop d’idées déjà pensées. Car c’est bien un risque, que de se noyer dans la pensée de l’autre et d’y perdre ses propres observations et élaborations. Nous ne traiterons pas ce mois-ci du problème de surabondance de textes, tant matérielle qu’intellectuelle, même si, avant de rédiger la bibliographie, il faudra bien faire un choix de ce que l’on va présenter. Si ces questions n’ont pas trouvé la place d’être abordées de front dans ce numéro, l’article de Ghislaine Bɪᴏᴅᴊᴇᴋɪᴀɴ qui nous invite à nous engager, dans la lecture, à l’écoute de l’autre… et à l’écoute de soi (écoutant l’autre ?) nous indique une voie. En effet, pour dépasser cet « encombrement » des idées, il faut sans doute retrouver à travers et au-delà de la lecture une pensée associative.