Un premier numéro, c’est toujours une aventure. Certes Canal psy se glisse dans le sillon ouvert par la Gazette de la FPP. Mais il est beaucoup plus. Il est surtout autre chose.
Il voudrait, au premier chef, être un lien mensuel entre tous ceux qui, sous l’invocation de la psychologie, sont rattachés à la Communauté Universitaire par une INSCRIPTION (à tous les sens du terme, surtout l’autre…), tandis que la force des choses, et d’abord les contraintes du temps et de l’espace, les tient à l’écart de l’espace concret où cette Communauté s’incarne.
Bien sûr cette définition vise principalement, dans notre esprit, la masse considérable des étudiants engagés dans la vie professionnelle, en commençant par ceux que nous pouvons identifier par leur appartenance formelle à l’un des dispositifs organisés à leur intention : Enseignement à Distance et Formation à Partir de la Pratique.
Mais d’autres, dont d’autres raisons raréfient la présence, en bénéficieront sûrement… peut-être même parmi les nombreux enseignants vacataires qui se sentent si souvent exilés dans les marges. Et sans exclure qu’il serve même parfois à relier les chalands assidus du campus de Bron… où l’on ne saurait dire que les nombreux acteurs qui s’y éparpillent se sentent au courant de tout…
Ce lien s’accomplirait parfaitement s’il réussissait à faire circuler de tous à tous l’information, les questions, les humeurs, la pensée… Mais nous savons d’expérience combien cette circulation est plus difficile encore de la périphérie vers le centre qu’en sens contraire. Le plus grand plaisir que vous pourriez nous faire est de faire de ce journal le VOTRE.
Que les audacieux qui amorceront la pompe en nous envoyant en vrac tout ce qui leur paraîtrait utile à leurs semblables – y compris les remarques critiques ou les suggestions quant aux contenus et aux rubriques souhaitées – en soient donc d’avance remerciés au nom de tous…
À propos de merci… voici en bonne place celui qui est dû à Sabine Vallette et Emmanuelle Lemaire pour la vaillance et l’enthousiasme avec lesquels elles ont entrepris de relever le défi. À vous désormais de transformer l’essai…
