L'immersion du psychologue en milieu agricole : un bricolage du cadre au risque de la confusion

DOI : 10.35562/canalpsy.3380

p. 5-9

Texte

Le monde agricole regroupe des organismes spécifiques qui le font exister comme un système autonome, séparé du reste de la société. Depuis une dizaine d’années, la profession est secouée par de profonds changements et par une crise qui perdure : financière, politique, sanitaire et identitaire. « Travaillez, prenez de la peine » écrit Jean de La Fontaine dans la fable du « Laboureur et ses enfants ». L'exercice d'une activité agricole s'accompagne aujourd'hui d'un certain degré de souffrance psychologique. L'actualité témoigne de ce mal-être. Citons ainsi, l'édito de France Inter du 28/11/2019 qui titre « Le désespoir des agriculteurs », le livre de Camille Beaurain (2019) Tu m'as laissée en vie, suicide paysan, veuve à 24 ans, le film Au nom de la Terre réalisé par Édouard Bergeon (2019) ou encore le documentaire d'Arte diffusé en janvier 2020, intitulé Des agriculteurs au bout du rouleau. Parmi les ruraux, les agriculteurs semblent particulièrement touchés par des troubles comme la dépression ou d'autres souffrances psychiques à tel point qu'en moyenne, chaque jour, un agriculteur mettrait fin à ses jours (Deffontaines, 2017). Sous la pression des syndicats agricoles, les pouvoirs publics ont pris conscience en 2011 de la problématique du suicide chez les paysans posant la question du risque psycho social. Un programme national préconise, pour la première fois, l’intervention de psychologue auprès d'exploitants agricoles confrontés à une crise suicidaire, ce qui laisserait présumer, qu’enfin, la dimension tant subjective que psychique de l'individu soit prise en compte. « L'image d'un agriculteur sur le divan fait sourire plus d'un citadin » souligne J.-C. Héraut (2013), docteur en psychologie et psychanalyste car « l'idée selon laquelle les agriculteurs [...] ont, eux aussi, un psychisme n'est pas évidente pour tous » (Héraut, 2013). Pour autant, cela suppose de trouver un psychologue qui accepte une forme d’intervention spécifique en milieu rural auprès de ces sujets car il s'agit de « s'adapter à cette population afin qu'une accroche s'opère et qu'un lien de confiance puisse naître » (Junier, 2013-2014).

Je suis au contact d'exploitants agricoles dits « en difficultés » depuis plus de 15 ans. Ceux-ci sont installés sur des petites et/ou moyennes surfaces (maximum 180 ha) dont la caractéristique est l'élevage bovin et/ou ovin et/ou la polyculture-élevage. Ils exercent leur métier seul et comptent avant tout sur les membres de leur famille (conjoint, enfants, parents, petits-enfants) pour assurer la main d’œuvre nécessaire aux travaux de la ferme. Je rencontre ces patients et leur famille dans le cadre d'entretiens d'évaluation, de crise, de soutien et/ou de suivis thérapeutiques.

Si les histoires personnelles douloureuses de ces hommes et femmes ressemblent à beaucoup d'autres, des constats s’imposent comme une forme de constance d’une réalité agricole qui viendrait interférer avec les problématiques psychiques. Les exploitants agricoles que je côtoie sont ceux où il semble que quelque chose ait raté, ceux où le désir personnel s'est effacé, ceux où règnent une confusion, une indifférenciation, ceux où l'épuisement est installé, ceux qui flirtent sans cesse et quasiment sans répit avec la limite : celle de l'effondrement voire du passage à l'acte, ceux qui ne rêvent plus et ceux qui, face à l'effraction continue du réel, ne laissent pas ou plus de place à la pensée et à l'élaboration.

Par ailleurs, intervenir auprès des exploitants agricoles avec pour seule porte d'entrée le champ de la psychologie psychanalytique m'apparaît un exercice de funambule tant cette clinique s'imbrique avec la psychologie du travail, la psychologie sociale, la sociologie, l'ethnologie, l'anthropologie, l'économie, le politique voire le droit... Dois-je parler de l'exploitant agricole, du sujet exploitant agricole, du sujet dont le métier est exploitant agricole ou tout simplement d'un patient ? Pour appréhender ces situations, le psychologue n’échapperait plus à l’impasse de devoir prendre en compte le social au risque de la confusion et de la mise à mal de son cadre d’intervention. Intervenir auprès d’un agriculteur sans connaître le contexte dans lequel il s’inscrit (politiques agricoles, contrôles administratifs et sanitaires, réalités et contraintes liées au métier, crises conjoncturelles, contexte de l'installation, choix du métier…) nous ferait passer à côté du sujet. Intégrer le social et donc le culturel dans les histoires de vie de chacun consisterait à intégrer la complexité qui s'ordonne entre des éléments émotionnels, affectifs, relationnels et des éléments sociaux, culturels, économiques, familiaux. Il appartient ensuite au psychologue de se dégager suffisamment et d'adopter une position d'entre-deux afin d'être ni tout à fait dedans, ni tout à fait dehors et en capacité de s'identifier aux différentes parties sans se laisser enfermer.

D'autre part, cette clinique me confronte à une problématique majeure, celle de la confusion, avec la sensation d'être en permanence à la limite du cadre et même, parfois, « hors cadre ». La confusion, « action de confondre – mêler plusieurs choses en un tout où on ne peut plus les distinguer » (Le Petit Larousse, 1999) interroge le dispositif d'intervention du psychologue comme si en s'immergeant dans ce huis clos, celui-ci acceptait dans un premier temps la confusion pour tenter ensuite la différenciation et l'ouverture à un espace thérapeutique. Se pose alors la question de l'engagement du psychologue dans cette pratique et des conditions particulières à mettre en œuvre pour aborder ces agriculteurs.

En cas de difficultés, la population agricole a une moindre propension à faire appel à l'aide médicale ou psychosociale que le reste de la population (Enquête de la Mutualité Sociale Agricole, 2013). Ce public est très éloigné du soin psychique comme dans une forme de déni de la souffrance, avec la croyance de pouvoir s'en sortir seul et la honte sous-jacente qui émerge, celle de ne pas oser demander de l'aide à l'extérieur. Pour rencontrer ces sujets dont l'identité professionnelle prédomine, la spécificité de cette pratique suppose d'aller là où ils se terrent c’est-à-dire dans le lieu où ils vivent et où ils travaillent. De plus, pris dans un quotidien et un rythme professionnel intense, très souvent débordés, et parce que le soin psychique n'est pas leur priorité, ils prétextent qu'ils n'ont pas le temps de consulter. La venue à domicile du psychologue dépend de certains symptômes des patients et avant tout de « celui de l’enfermement chez soi, qui impose de rencontrer le patient là où il est, chez lui » (Furtos, 2011). Aussi, le psychologue se propose d’aller vers eux et d’initier le début d’une relation. Cette spécificité de « l’aller vers » ou du mouvement du psychologue implique d'aller au-devant de la personne pour prendre soin d’elle sans attendre qu’elle manifeste une demande particulière : « Le clinicien, s’il veut tenter l’aventure d’une rencontre affectivement impliquée, doit parfois accepter de se déplacer sur le lieu où le sujet en situation extrême s’est réfugié, se protège voire se terre » (Estellon et Marty, 2012). Le psychologue doit donc pouvoir se déloger de son cadre d'intervention habituelle en étant au plus près de la réalité vécue par ces personnes.

En outre, pour amorcer une accroche, il doit s'engager et accepter de s'immerger dans leurs espaces de vie et de travail. Le milieu agricole fonctionne dans une sorte de huis clos entremêlant sphère professionnelle, sphère familiale, sphère personnelle générant d'emblée de la confusion. Il serait cet espace fermé, celui où ce qui se dit et se fait n'est ni entendu ni vu par l'extérieur. J. Polard (2001) souligne que les situations de huis clos familiaux sont trop souvent des facteurs de mise en échec d'interventions d'acteurs du champ sanitaire et social. Ceci sous-entendrait-il une mise en échec probable de l'intervention de toutes personnes extérieures au milieu et davantage pour un psychologue dont les représentations négatives persistent ? Il lui faudrait donc cette capacité à pénétrer ce microcosme sans faire effraction avec la connaissance du milieu, de ses codes, de ses contraintes, de son vocabulaire et de son rythme de travail ; ceci suppose de devoir faire l'expérience de l'immersion, au risque de la confusion de son cadre d'intervention, pour tenter la création d'un lien « d'amarrage » (Pitici, 2006), c'est-à-dire « un lien qui s'amorce, qui amorce un pré-transfert » (Pitici, 2006). Ceci apparaît la condition indispensable pour que l'exploitant agricole accepte, par la suite, de me revoir.

Je note également une autre spécificité chez les exploitants agricoles que je rencontre, celle où ils s'assurent que j'ai une connaissance suffisante de leur réalité. Systématiquement à un moment où un autre, ils me demandent si « je suis bien, moi aussi, du milieu ». Dans une sorte d’apprivoisement, j’accepte alors d’évoquer quelques éléments relatifs à ma connaissance du monde paysan. Pour R. Roussillon (2012), il peut être nécessaire que le clinicien accepte d'évoquer quelque trait plus personnalisé de lui-même sans entrer dans la confidence intime. Aussi, c'est comme si, en s'assurant que je suis « une même qu'eux » cela leur garantissait d'être compris avec l’illusion de « faire partie d’un même corps ». Il s'agit, dans ces conditions, d'adapter sa posture avec un ajustement permanent entre dedans et dehors pour amorcer l'ouverture d'un espace transitionnel afin de permettre au sujet d'élaborer, avec lui, sa propre position subjective. En outre, l’approche sociologique donnerait un sens plus riche aux histoires de vie. Elle aiderait à la compréhension du sujet comme un tout résonnant ensuite, chez celui-ci, dans cette impression « de se sentir compris ». Cette reconnaissance dans l’autre, un même, un double, serait-elle suffisamment rassurante pour qu’un travail psychique puisse s’engager ?

Cependant, pour que la rencontre avec les agriculteurs advienne, il s'agirait de bricoler un cadre en prenant en compte certaines caractéristiques. L'une d'elles consiste à s'appuyer sur une personne tierce, du même milieu, avec qui je suis en lien, et déjà connue du sujet. Ainsi, mon intervention auprès des exploitants agricoles repose toujours sur indication/préconisation de l'assistante sociale de la MSA ou d'autres professionnels (conseillers de la chambre d'agriculture, médecins du travail...). Cette collaboration et nos expériences partagées apporteraient une garantie à l'exploitant présageant d'une forme de confiance déjà instaurée. D'autre part, les questions d'une intervention en binôme, de la demande et de contacter ou d'être contactée par la personne se posent systématiquement pour les agriculteurs. Mon intervention à domicile est un point crucial pour faire basculer l'avis de l'exploitant afin qu'il consente à me recevoir chez lui. Si l’entretien psychologique mobilise inévitablement la question de la demande, à domicile, il existe un risque d’entraver la liberté du patient autrement dit un risque d’envahir son espace réel et psychique. Lors des premières prises de contact, le psychologue dont le statut est celui d'un invité, doit faire preuve de tact. La subtilité consiste à observer la façon dont la rencontre se met en scène comme une chorégraphie corporelle subtile afin de m'ajuster et tenter un accordage. Aussi, les entretiens avec les exploitants ont lieu dans un espace mouvant parfois insolite faits d'imprévisibilités. Des affects contre-transférentiels intenses sont suscités chez le psychologue par l’immersion dans un cadre de vie qui le séduit ou l’agresse, le rend envieux ou le repousse. Il se crée alors un télescopage entre sa propre intimité et celle de l’autre.

De plus, l'idée du mouvement du psychologue vers le patient induirait un mouvement d’amorçage d’un travail psychique qui pourrait évoquer le mouvement de la mère vers son enfant, toutefois, ceci ne peut advenir sans la nécessaire question du cadre. La particularité de ces entretiens cliniques est donc qu'ils se déroulent au domicile et/ou sur l'exploitation. Le domicile a la particularité d’être unique et singulier, en cela, il devient le lieu de l’espace intrapsychique, interpsychique et groupal. Il s’apparenterait à un emboîtement de plusieurs espaces rappelant la constitution de l’enveloppe psychique en feuillet assurant une stabilité et une cohérence. Si l’on veut que la rencontre se prolonge, le psychologue doit avoir le souci de la permanence du cadre, principalement celle garantie par le cadre interne car « s’il y a dissolution du souci du cadre, il y a risque de folie, d’irrespect ou de dissolution de la pensée dans l’acte » (Martin, 2012). Aussi, pour pouvoir vivre ce genre d’expérience, tout en gardant relativement vivante ses capacités de liaison et de pensée, le psychologue doit impérativement faire appel à son cadre interne pour ne pas se laisser submerger par le réel. Avec les exploitants, je suis très souvent prise dans la confusion, leur confusion et dans une sorte de vacillement comme s'il fallait en passer par là pour mettre en place un dispositif d'entretien et moi aussi, survivre à mon cadre interne afin de garder mon positionnement professionnel. La corporéité de la rencontre est particulièrement mise en jeu. Le psychologue se trouve immergé dans un flot de perceptions et de sensations corporelles, visuelles, olfactives qui viendraient « solliciter des zones plus ou moins enfouies et confuses de sa personne » (Lafay-Amado, 2011). Sa position et son Moi sont alors fragilisés écrit C. De Saussure (1992). Et, dans cette situation particulière, il doit à la fois « interpréter les mouvements psycho-dynamiques du patient, mais en même temps, influencé par un milieu qui ne lui est pas familier, doit être davantage attentif à ses propres mouvements contre-transférentiels afin de respecter au mieux une bienveillante neutralité » (Saussure, 1992).

Aussi, face à ce réel et assailli par un trop plein d’excitations, cet excès de savoirs et de perceptions suspend pour un temps la neutralité, l’attention flottante, la libre association, la capacité régressive et la créativité du clinicien. Le travail de compréhension des mouvements transférentiels est indispensable. S’il permet de développer l’empathie, il est surtout un outil de travail précieux pour lever les résistances et se dégager de l’emprise du réel. Finalement, le dispositif impose d'être inventé, bricolé en se laissant impulser par sa dynamique. Ces visites dans le cadre de vie des exploitants agricoles obligent à être suffisamment malléable afin que se crée un espace d’entre-deux, une aire de jeu avec le patient et sa famille « pour ne pas empiéter l’un sur l’autre, sur le Moi de chacun dans le chez Moi de l’autre » (Saussure (De), 1992). Le transitionnel, écrit R. Roussillon (1995), « ne rend pas intelligible, il rend appropriable l’expérience ». Le domicile est un territoire qui requiert une forme de plasticité jamais définie par des bornes fixes, c’est peut-être ce qui permet l’émergence de processus psychiques singuliers.

Par ailleurs, au fur et à mesure des entretiens, des règles implicites se mettent en place. Reprendre les mêmes places autour de la table, être accueillie avec un café ou raccompagnée selon un certain procédé procéderaient de l’instauration d’un rituel et pourraient contribuer à la constitution d’un cadre thérapeutique. Celui-ci deviendrait « muet » (Bleger, 1979) presque familier, balisant pour chacun des protagonistes l’espace de la rencontre mais qui, à tout instant, peut, à l’initiative du patient devenir mouvant et le précipiter dans l'agir. En effet, l'entretien peut être interrompu par un appel téléphonique auquel le sujet doit absolument répondre, la visite d'un voisin ou une urgence à gérer sur l'exploitation. Je me retrouve, parfois, dans une configuration d'entretiens familiaux avec par exemple, l'arrivée impromptue du conjoint, d'un enfant ou d'un parent. De même, dans cette pratique au domicile, il convient de répondre aux sollicitations/propositions des patients en partageant par exemple une boisson, en saisissant ce qu'ils nous montrent tels que des papiers, surtout des courriers d'organismes agricoles, des photos, des objets entreposés dans la cour de l'exploitation, les bêtes ou encore le matériel agricole. Enfin, une autre question majeure se pose dans ce milieu, celle de la prise en charge par le même psychologue de deux membres de la même famille. Face à l'injonction que me posent les individus : « c'est vous ou personne, parce qu'au moins vous, vous connaissez la vie des paysans », j'accepte, parfois d'accompagner le conjoint ou le cousin ou le petit-fils, lesquels sont toujours impliqués dans l'exploitation. Cet aspect anime les professionnels et soulève des questionnements éthiques et déontologiques.

Ainsi, s'immerger dans le monde agricole, c'est entrer dans un monde à part, constitué d'une identité sociale, culturelle et professionnelle propre où les conditions de vie et de travail sont singulières et contraignantes. Intervenir auprès des exploitants agricoles nécessite donc de prendre en compte leur subjectivité et leur environnement. Là repose toute la fragilité de l'intervention du psychologue car l'agriculteur engagerait toute sa personne au prix de l'effacement de sa position de sujet. Aussi, cette pratique liée à la culture paysanne implique de les rencontrer là où ils se terrent et là où ils en sont. Elle contraint le psychologue à changer de paradigme et à bricoler son cadre au plus près de leurs préoccupations et dans leur espace de vie afin de coconstruire dans une forme d’inter-transfert, une relation propice à l’émergence d’un travail psychique. L’espace du domicile devient le réel de la clinique avec lequel le clinicien doit composer, un réel qui prend, souvent, au début de la relation, toute la place. Le psychologue doit faire preuve d'humilité, veiller à la permanence du cadre, laisser place à l’incertitude, à la rencontre et apprécier sur le vif la bonne distance. Il convient d'interroger sans cesse les limites de son intervention et celles de l'intime de l'autre tout en restant, tel un funambule, sur le fil. « S’il est vrai que la maison est une projection du corps propre dans son rapport avec l’histoire, alors nous pouvons imaginer le risque qu’accepte le patient en nous recevant chez lui, dans son chez-soi. C’est pourquoi nul ne peut rentrer chez quiconque le verbe haut et l’interprétation triomphante. » (Furtos, 1980.)

 

 

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Bibliographie

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Citer cet article

Référence papier

Christelle Guicherd, « L'immersion du psychologue en milieu agricole : un bricolage du cadre au risque de la confusion », Canal Psy, 127 | 2021, 5-9.

Référence électronique

Christelle Guicherd, « L'immersion du psychologue en milieu agricole : un bricolage du cadre au risque de la confusion », Canal Psy [En ligne], 127 | 2021, mis en ligne le 01 janvier 2022, consulté le 23 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=3380

Auteur

Christelle Guicherd

Psychologue clinicienne et Étudiante en M2 Recherche « Psychologie : Psychopathologie Clinique Psychanalytique », Formation à Partir de la Pratique, Université Lyon 2

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