Elena Avellino, bibliothécaire à l’École française de Rome

DOI : 10.35562/arabesques.3433

p. 28

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Parlez-nous de vos fonctions actuelles…

J’ai trois activités principales : le catalogage des monographies, la gestion des projets spécifiques concernant les référentiels et la science ouverte (je suis Correspondant Autorités) et les acquisitions pour l’Antiquité et l’Archéologie. Pour mon établissement, je suis chef de projet de différents programmes d’alignement et d’enrichissement des entités géographiques et d’auteur ; nous sommes partenaires de Collex-ArchéoRef et Collex-ArchéoAl dont l’objectif est d’aligner les IdRef des sites archéologiques fouillés par les Écoles françaises de l’étranger avec le thesaurus du réseau en sciences de l’antiquité du CNRS (Frantiq-Pactols). Je suis amenée également à animer les groupes de collaborateurs qui participent aux projets dont je suis responsable et à former les collègues à l’usage courant de WinBW et à l’application des normes de catalogage. Mon expertise sur les référentiels et l’indexation me donne également l’opportunité de collaborer avec le service des publications, le service archéologique et celui des archives. À ces activités il faut ajouter l’aide aux usagers de la bibliothèque.

Quelles sont les étapes qui vous semblent les plus importantes dans votre parcours professionnel ?

J’ai commencé comme archéologue (j’ai un doctorat en Préhistoire et j’ai travaillé à Paris X). Je ne pratique plus ce métier depuis longtemps mais grâce à cette expérience, j’ai développé une méthode de travail analytique et rigoureuse qui m’est toujours très utile. J’ai approché la bibliothéconomie et les sciences documentaires par hasard en travaillant comme vacataire au CNRS et au ministère de la Culture et, petit à petit, je me suis passionnée pour ce domaine qui me permet de varier les sujets et de travailler avec des figures professionnelles différentes (chercheurs, informaticiens, bibliothécaires, archivistes). Enfin, une étape importante a été celle liée à mon rôle de Correspondant Autorités. Cette fonction m’a offert l’opportunité de collaborer étroitement avec d’autres établissements, l’Abes et les autres écoles françaises à l’étranger en particulier, et de participer activement à l’élaboration de projets qui contribuent à développer le travail en réseaux, à créer des passerelles entre recherche et documentation et à rendre plus riches et visibles les données documentaires que nous produisons au cours de nos activités de bibliothécaires.

Quelles sont vos relations avec l’Abes ?

L’Abes a été un support indispensable pour les projets d’alignement et de géolocalisation. Les échanges avec les collègues de l’Abes m’ont également aidée à développer mes compétences techniques et à me donner des nouvelles perspectives dans mon travail. Je fais souvent appel au guichet STP et je suis les J.e-cours pour apprendre à utiliser les nouveaux outils conçus par l’Abes (algoliens, paprika, etc.). Par ailleurs, la participation au Sudoc nous permet de dynamiser encore plus les activités en bibliothèque et nous encourage à ouvrir de nouvelles voies dans la gestion documentaire, surtout en ce moment de grandes transformations liées au développement des ressources électroniques et du Web sémantique. Nous sommes également heureux de pouvoir contribuer au réseau grâce à nos propres spécificités d’institut de recherche à l’étranger ; nous avons une importante collection centrée sur l’Antiquité et l’histoire de l’Italie et de la Méditerranée et nous sommes bien ancrés dans la recherche italienne et internationale.

Quels défis majeurs, d’après vous, aura à relever l’Abes dans les prochaines années ?

Le développement des ressources électroniques aura de plus en plus d’impact, tout d’abord sur l’aspect proprement technique de gestion des catalogues, mais aussi sur celui lié aux orientations scientifiques, culturelles et financières des bibliothèques. Nous serons de plus en plus amenés à faire des choix entre le papier et l’électronique. J’espère que l’Abes, en tant qu’agence nationale et publique, pourra nous aider à assurer la pérennité des archives et à rendre réellement accessibles au plus grand nombre les ressources et les données documentaires.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre métier ?

La variété dans le travail et les activités avec des équipes différentes.

Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?

D’avoir des limites techniques en informatique documentaire.

Quelle image donneriez-vous pour qualifier l’Abes ?

Un socle bien solide.

Votre expression favorite ?

Je n’en ai pas vraiment. Ne pas m’ennuyer ?

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References

Bibliographical reference

Elena Avellino, « Elena Avellino, bibliothécaire à l’École française de Rome », Arabesques, 109 | 2023, 28.

Electronic reference

Elena Avellino, « Elena Avellino, bibliothécaire à l’École française de Rome », Arabesques [Online], 109 | 2023, Online since 12 mai 2023, connection on 27 août 2025. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=3433

Author

Elena Avellino

Bibliothécaire à l’École française de Rome

elena.avellino@efrome.it

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