Université de Nantes, première en province et troisième de France

DOI : 10.35562/arabesques.3980

p. 11

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Fondée pour la seconde fois en 1962, après une interruption de plusieurs siècles, l’Université de Nantes accueille à ce jour, toutes disciplines confondues, plus de 33 000 étudiants en formation initiale sur sept sites – cinq à Nantes, un à Saint-Nazaire et un à la Roche-sur-Yon. Avec 1 735 enseignants-chercheurs de tous statuts dont 1 023 titulaires du supérieur, 878 personnels IATOSS, 75 personnels de bibliothèque et 180 personnels relevant du CNRS, l’Université de Nantes est la première université omnidisciplinaire de province et la troisième de France.1 Son potentiel scientifique est en plein essor. En douze ans, le nombre d’équipes de recherche et de laboratoires associés a triplé pour atteindre 73 actuellement. L’Université de Nantes se distingue par un taux de croissance de ses effectifs supérieur à la moyenne nationale. Jeunesse et croissance caractérisent également la bibliothèque universitaire.

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Alors que paraissait le rapport Miquel, à la fin des années 80, la bibliothèque universitaire de Nantes ne possédait que 90 000 volumes. La carence des acquisitions ne favorisait guère la coopération entre les enseignants-chercheurs et la bibliothèque universitaire.

Au début des années 90, l’équipe de la bibliothèque universitaire partit donc à la reconquête d’une partie de son lectorat. Un budget en très sensible augmentation et un soutien des collectivités locales permirent de développer en priorité les collections, de rénover une partie des locaux et de programmer une informatisation.

La rétroconversion des fichiers démarra peut avant l’implantation des quatre modules du système de gestion DYNIX. Les deux chantiers furent menés à leur terme en 18 mois, en 1992 et au début de 1993. Parmi les trois réservoirs de notices agréés, la bibliothèque universitaire de Nantes porta son choix sur celui de la Bibliothèque nationale mais opta pour une dérivation des notices à partir du cédérom plutôt que pour le travail en ligne. Les lecteurs nantais disposèrent ainsi, dans des délais très courts, d’un catalogue de notices de qualité et entièrement informatisé.

Aujourd’hui, grâce à un budget annuel de 14 millions, la bibliothèque poursuit son essor au rythme de plus de 20 000 ouvrages acquis par an. L’université la soutient dans son effort pour compléter ses fonds sur des périodes antérieures à sa création. Le catalogue de la bibliothèque universitaire, qui est devenu collectif, compte 320 000 titres et 480 000 localisations, dont 270 000 titres et 420 000 localisations pour ses propres sections. Plusieurs bibliothèques d’UFR ont été intégrées – langues, droit, économie, IRESTE, ISITEM ; certaines utilisent toutes les fonctionnalités de DYNIX, d’autres reversent leurs notices dans le catalogue de la bibliothèque universitaire. Des organismes extérieurs – école centrale, observatoire régional de la santé, chambre de commerce et d’industrie – participent également au catalogue collectif local. Réseaux de cédéroms et périodiques électroniques complètent l’offre documentaire.

BU de Nantes. Section : droit – économie

BU de Nantes. Section : droit – économie

Bien intégré dans son université, le service commun de la documentation se structure et occupe maintenant une place importante dans le schéma de développement de l’université. Une section de technologies ouvre à la rentrée 2001. 16 000 mètres carrés de construction sont programmés.

Des formations à la documentation intégrées dans les cursus sont assurées par les personnels de la BU. Des coopérations avec des organismes d’enseignement supérieur de la région nantaise sont à l’étude.

L’entrée dans le Sudoc constitue donc une étape attendue.

Les premiers avantages escomptés sont :

  • un taux de 80 % de récupération de catalogage, notamment pour les ouvrages étrangers, depuis la saisie des notices d’acquisition jusqu’à la notice bibliographique proprement dite ;
  • la mise à disposition du plus grand nombre possible de sources de catalogage ;
  • une aide pour la conversion de petits catalogues de bibliothèques associées ou autres ;
  • le meilleur niveau possible de catalogage dans le cadre d’un catalogage collectif ;
  • une fluidité du prêt entre bibliothèques ;
  • et, enfin, des tarifs qui ne grèvent pas les budgets.

Dans ce contexte, le SCD a besoin de s’appuyer sur des outils performants, qui améliorent la qualité du service et allègent la charge d’une équipe restreinte, dont l’objectif premier est le service public.

Notes

1 Troisième de France en 2000/2001, après Paris I : plus de 34 500 étudiants, Paris X : plus de 33 600 étudiants.

Illustrations

References

Bibliographical reference

Michelle Guiot, « Université de Nantes, première en province et troisième de France », Arabesques, 24 | 2001, 11.

Electronic reference

Michelle Guiot, « Université de Nantes, première en province et troisième de France », Arabesques [Online], 24 | 2001, Online since 22 février 2024, connection on 18 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=3980

Author

Michelle Guiot

Directrice du SCD de l'université de Nantes

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CC BY-ND 2.0