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Chemical abstracts

Le décret de création de l’ABES prévoit, entre autres, qu’elle « apporte son concours, en tant que de besoin, aux établissements d’enseignement supérieur dans le domaine de l’information bibliographique ».1

Courant 2000, le ministère de l’Éducation nationale, par l’intermédiaire de la direction de l’enseignement supérieur, dont dépend la sous‑direction des bibliothèques et de la documentation, a mené une étude, en partenariat avec la direction de la recherche et le Centre national de la recherche scientifique, sur les besoins des bibliothèques des établissements de recherche de l’enseignement supérieur en matière d’abonnements à la banque de données Chemical Abstracts. Cette banque de données est une production de Chemical Abstracts Service, dont le siège est à Columbus (Ohio) et qui dépend de l’American Chemical Society (ACS), société de chimistes américains mondialement connue. Elle fournit une indexation et des résumés des articles provenant d’environ 8 000 journaux scientifiques, des comptes rendus de conférences, des brevets et autres documents ayant trait à la chimie au sens large.

Chemical Abstracts (CA) est en effet la principale source d’information dans le secteur de la chimie, de la biochimie et du génie chimique ; et le seul outil de référence complet dans cette catégorie. En un mot c’est un outil indispensable pour tous les établissements concernés par la chimie. CA est disponible sous forme papier et sous forme électronique. Pour suivre l’actualité, les chercheurs préfèrent la forme électronique. Une version, nommée Scifinder Scholar, est tout particulièrement destinée aux universités.

L’enquête faite par la SDBD a permis de recenser 33 établissements d’enseignement supérieur déjà abonnés ou désireux de s’abonner à CA. Le problème des abonnements aux bases de données électroniques est leur coût et les importantes augmentations d’une année sur l’autre. Le but de ce marché est donc de constituer un groupe d’établissements qui puisse négocier des tarifs préférentiels avec CAS et des augmentations contrôlées d’une année sur l’autre. La SDBD a demandé à l’ABES d’être l’opérateur administratif et financier de ce groupement : l’ABES serait le seul interlocuteur d’ACS ; elle paierait le montant total des abonnements, qu’elle récupèrerait intégralement auprès des 33 établissements, mais aussi auprès du CNRS, de la DR et de la SDBD, qui subventionnent tous trois l’opération. Le bénéfice obtenu par la conclusion de ce marché serait une réduction de prix pour l’année courante et un contrôle de l’augmentation, pour les deux années à venir (2002 et 2003). Le marché est en cours de finalisation.

Notes

1 L’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur (ABES), établissement public à caractère administratif, « recense et localise les fonds documentaires des bibliothèques de l’enseignement supérieur dans le but de faciliter l’accès aux catalogues bibliographiques, aux bases de données ainsi qu’aux documents […]. Elle apporte son concours […] aux établissements. » – Décret n° 94-921. Retour au texte

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Référence papier

« L'ABES et l'ACS », Arabesques, 23 | 2001, 2.

Référence électronique

« L'ABES et l'ACS », Arabesques [En ligne], 23 | 2001, mis en ligne le 27 février 2024, consulté le 18 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=3990

Droits d'auteur

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