Parlez-nous de vos fonctions actuelles ?
J’ai changé de fonctions tout récemment au sein de la bibliothèque Sorbonne Université, qui compte un réseau de bibliothèques réparti en trois pôles (sciences, santé et lettres) sur différents campus et sites parisiens (et au-delà). Depuis janvier 2025, j’ai rejoint le pôle lettres où je suis responsable de la bibliothèque Marcel Bataillon et de la bibliothèque des Études catalanes, dont les collections de niveau recherche sont spécialisées en langues et civilisations ibériques et latino-américaines pour la première, catalanes pour la seconde.
S’ajoutent à ces nouvelles fonctions des missions transversales : celle de correspondante formation continue, pour les agentes et agents du pôle lettres et celle de coordinatrice du dépôt rétrospectif dans HAL d’articles publiés par Sorbonne Université Presses, la maison d’édition universitaire de la faculté des lettres.
Quelles sont vos relations avec l’Abes ?
En tant que bibliothécaire assistante spécialisée, l’Abes fait partie de mon quotidien depuis 25 ans, comme la majorité des BIBAS qui travaillent dans les établissements de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Comme utilisatrice des outils développés et maintenus par l’Agence, qui nous permettent d’alimenter le catalogue Sudoc et les référentiels associés, mes relations sont fonctionnelles, les échanges ont lieu généralement par tickets « Abes STP », via les différentes listes de diffusion, ou encore lors des J.e-cours.
La responsabilité d’un centre du réseau Sudoc-PS (le CR 31) pendant 14 ans m’a permis en outre d’entretenir des liens plus étroits avec l’équipe du service des ressources continues (que je salue et remercie au passage !), qui a été d’un réel soutien dans cette tâche.
Enfin les correspondantes et correspondants Sudoc étant le relais de l’Abes et délégataire au niveau local, il me faut mentionner ici nos coordinatrices Sudoc, Lise Eschenbrenner et Pascale Guillen-Casadesus, qui font un remarquable travail d’animation, d’information et de formation auprès des catalogueurs et catalogueuses de la bibliothèque Sorbonne Université, soutenues par l’équipe des correspondantes et correspondants catalogage et autorités.
Quels défis majeurs l’Abes aura-t-elle, selon vous, à relever dans les prochaines années ?
Le principal défi sera bien entendu l’aboutissement de la réinformatisation annoncée, ainsi que l’accompagnement des professionnelles et professionnels des bibliothèques dans la prise en main du nouveau système de gestion des métadonnées.
Et à court terme, l’autre défi majeur sera l’accompagnement des responsables CR et des bibliothèques partenaires dans la fin du réseau Sudoc-PS fin 2025. J’espère que le nouveau dispositif autour des Plans de conservation partagée de périodiques permettra de conserver nos experts des différents centres du réseau Sudoc-PS et que nos bibliothèques non déployées, partenaires du réseau, qui conservent et signalent dans le Sudoc des collections d’intérêts scientifiques parfois uniques, ne seront pas oubliées dans cette nouvelle configuration.
Qu’appréciez-vous le plus dans votre métier ?
De ne jamais m’ennuyer ! J’ai toujours beaucoup aimé travailler sur les collections, mais j’apprécie la polyvalence des missions, la diversité des tâches que l’on peut y exercer, et la coopération qu’elle engendre. C’est un métier de contacts : avec les publics, avec les professionnels de bibliothèques de diverses tutelles.
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
La lenteur.
Quelle image donneriez-vous pour définir l’Abes ?
Celle d’un écosystème, formé par une communauté de personnes en interaction avec son environnement, qui travaille, développe des réseaux, des échanges.
Votre expression favorite ?
« Il vaut mieux un qui sait que deux qui cherchent »
Quelques mots pour conclure ? (Permettez-moi de rajouter cette question ! ).
Le monde des bibliothèques est petit, et ce petit monde lit Arabesques ! Je voulais saluer tous mes collègues de Sorbonne Université (tout particulièrement l’équipe de la GEOS, mes nouveaux collègues du pôle lettres et mes camarades des missions transversales), les responsables CR, le réseau Mir@bel, et les collègues des bibliothèques déployées et non déployées, partenaires du CR31, que j’ai côtoyés ces dernières années.