La cinquantaine d’étudiants qui ont eu le courage d’essuyer les plâtres d’une expérience qui démarrait sont vaille que vaille toujours là. Leur obstination est à la mesure de leur motivation, car les difficultés matérielles restent nombreuses ; la technique n’étant pas le fort de l’enseignant(e) moyen(ne) en psychologie laisse en effet encore fort à désirer. Les K7 ne sont pas toujours bien audibles – voire parfois carrément vierges – et l’étudiant à distance se bat, dans la solitude de sa maisonnée qui dort, avec un texte oral qui lui semble venir de plus en plus loin. Mais ces expériences profiteront aux étudiants de l’an prochain, dont eux-mêmes pour la plupart : nouveau magnéto en prise directe, pour éviter l’effet Larsen, par exemple, et surtout un(e) vrai(e) technicien(ne) à la sono
Les étudiants ont fait preuve dans l’adversité d’une bonne humeur assez remarquable et surtout d’une grande solidarité, qui s’est élaborée dans les regroupements du samedi avec « polycopiages » des cours magistraux ratés (et il n’y en a eu que trop) en particulier. Mais le bilan semble très positif si l’on juge par le taux de présence remarquablement constant : il se traduira forcément par un taux de réussite récompensant bien des soucis pour tous
La formule EAD couvrira l’an prochain les autres UV de 2e année (UT3 et MA3) et s’étendra à la licence à la rentrée 95, et ainsi de suite. L’ensemble du cursus du DEUG à la maîtrise (sachant qu’une année se prépare en deux ans) aura ainsi été couvert en six ans.
Il n’est pas prévu pour l’instant que la 1re année y soit comprise, les étudiants répondant aux critères du régime long y étant trop peu nombreux. En effet les étudiants en reprise d’étude entrent en général directement en 2e année par équivalence et les étudiants sortant du baccalauréat ne deviennent éventuellement salariés que plus tard dans leurs études.
