Née de la mouvance des grèves étudiantes de 1986 et du désir qui s’y était forgé, dans le plaisir de la rencontre, de poursuivre des échanges entre étudiants, qu’est-ce qui a fait ensuite le parcours d’ELYPSY ?
Sans doute d’abord la situation de crise institutionnelle d’alors qui a ouvert des questions, lesquelles ont débouché sur une rencontre nationale entre étudiants, enseignants et professionnels. D’où sont nés d’une part la FNEP, mais surtout l’habitude du dialogue avec les divers groupes concernés par la psychologie.
Mais encore : qu’est-ce qui fait qu’une association étudiante dure ?
En vrac, le fait de disposer d’un local, d’être inscrit dans un poste budgétaire de l’Institut et d’avoir des ressources indépendantes, les divers services très concrets et les questions de fond (marquées entre autres par quatre colloques), la diversité des activités : des plus festives (soirées, aussi parce que c’est un « secteur bénéficiaire ») au plus militantes (représentation au sein des conseils d’institut et d’Université). Enfin, d’être une association « généraliste » : couvrant tout le cursus et toutes les orientations. Beaucoup, au contraire de ceci, n’ont pas tenu dans la FNEP pour cause de disparition pure et simple.
Et puis en bref, je dirais que ce qu’une association devrait promouvoir, c’est l’être social qui sommeille (parfois profondément !) en chaque étudiant.