Il y a cinq ans, à mon arrivée à l’ABES, le déploiement des établissements dans le catalogue du Sudoc commençait, c’est pourquoi ce numéro revient sur le catalogue et son état cinq ans après.
Durant ce temps, près de 1 000 bibliothèques ont été déployées (146 établissements).
Le catalogue a crû de 41 %. Non seulement il contient après la constitution initiale tout le catalogage courant des établissements mais aussi de plus en plus les catalogues locaux de fonds plus anciens ; c’est ce qu’on appelle les conversions rétrospectives.
Cinq ans après, le catalogue continue de croître tant par ses membres que par son volume, il est un outil de plus en plus incontournable, il s’améliore puisqu’il indique désormais des notices en écritures originales non latines.
Mais s’il y a cinq ans le Sudoc était un catalogue collectif c’est-à-dire un outil de localisation de documents principalement papier dans les établissements, cinq ans après, il est devenu aussi un portail documentaire permettant des recherches y compris sur le texte lui-même, d’articles, de thèses. L’ABES a ainsi suivi l’évolution des attentes des utilisateurs.
Cinq ans après, d’autres projets émergent : un outil de « workflow » pour le dépôt, le signalement, l’indexation et l’archivage des thèses électroniques, STAR, un outil de production bibliographique et de consultation des manuscrits…
Au moment où je quitte l’Agence, je tenais à tous vous remercier, vous lecteurs d’Arabesques mais surtout utilisateurs du Sudoc pour votre très bonne appropriation de l’outil. C’est un encouragement pour toutes les équipes du Sudoc qui œuvrent depuis des années à l’ABES, et que je remercie vivement.
Je souhaite également bon vent au nouveau directeur de l’ABES Raymond Bérard.