10 ans déjà ! 10 ans, est-ce long ?
Dans la vie, cela dépend de l’espèce à laquelle on appartient, mais qu’en est-il pour un établissement public ? « Une jeunesse pleine de promesses » selon un des auteurs de ce numéro ?
Même si les missions de l’ABES étaient assurées par différents organismes avant sa création (Centre national du CCN, SUNIST…), la création en 1994 de l’agence a montré une volonté politique forte de recenser les fonds documentaires des établissements d’enseignement supérieur et de recherche afin de mieux faire connaître les richesses des bibliothèques universitaires utiles à la communauté des chercheurs et de créer également une vitrine de la recherche publique française sur le plan national et international.
10 ans après…
Les articles qui suivent témoigneront de la vitalité de l’agence pendant cette période, vitalité qui n’existerait pas si un maillage fort de partenaires (établissements/ABES) ne s’était constitué. Des 3,5 millions de notices du catalogue du Sudoc proposées sur le web en avril 2000 à l’ouverture avec 1 750 connexions par jour aux 5,5 millions de notices correspondant à 27 250 connexions par jour aujourd’hui, des 673 bibliothèques travaillant dans le Sudoc en mars 2002 aux 893 bibliothèques aujourd’hui, le Sudoc et son catalogue collectif ont plus que dépassé les conclusions du schéma directeur de 1992.
Mais la vitalité de l’agence ne s’exprime-t-elle pas encore mieux à travers la diversification de ses missions ces dernières années ?
Si le catalogue du Sudoc a demandé un investissement énorme et de longue haleine des personnels et responsables successifs de l’ABES (qu’ils en soient très chaleureusement remerciés…) l’évolution du Sudoc vers un portail documentaire dont l’ouverture est prévue avant la fin de l’année, rejoignant ainsi les attentes des chercheurs souhaitant accéder simultanément à l’information bibliographique et au document original, montre le souci de l’ABES de répondre toujours mieux aux attentes de la communauté universitaire.
D’autres projets : les thèses électroniques, la conversion rétrospective du catalogue général des manuscrits, la gestion de groupements de commandes pour des abonnements à des ressources électroniques attestent également de cette diversification des missions de l’agence.
En conclusion, lors d’un des derniers salons auxquels l’ABES a participé, quelques phrases glanées ici ou là – Le Sudoc, un outil fabuleux ! ; le Sudoc, c’est indispensable ; le Sudoc, je connais… je m’en sers tous les jours – montrent combien l’intuition des fondateurs de l’ABES était juste et que celle-ci n’a pas manqué à sa mission. Espérons que l’ABES aura pour les 10 ans à venir les idées mais aussi les moyens d’accomplir de grandes réalisations au service de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Dessin offert gracieusement à Arabesques par Claude Razanajao1
