Les missions dévolues à l’Agence bibliographique de l’enseignement supérieur, en 1994, étaient d’importance : recenser et localiser les documents des bibliothèques universitaires, en normaliser le catalogage et l’indexation, organiser LE catalogue – bibliographique, informatique, collectif… – de la documentation disponible dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Tout était à faire. Tout est-il fait ? En tout cas, tout a été entrepris… avec succès ; même Arabesques !
Arabesques est devenue « la revue des BU », disent ses lecteurs ; grâce à tous et, en particulier, à son comité de rédaction, dont les choix ont été souvent plébiscités.
Ainsi, il a été très apprécié qu’Arabesques rappelle qu’en 1906 une lettre de protestation contre le bavardage des femmes demandait qu’on interdise « aux étudiants du sexe féminin l’accès de la bibliothèque » de la Sorbonne. Il est intéressant de se souvenir que, la même année, une certaine Maria Sklodowska était la première femme à y enseigner.
Il a beaucoup plu, également, aux lecteurs d’Arabesques, que l’inquiétude de l’informatique soit représentée par « la souris de Damoclès » dessinée par Plantu. Le monde, tout nouveau, de l’informatique est entré dans le monde, très ancien, des bibliothèques.
Toutes les collaborations à ce « numéro anniversaire » soulignent l’énergie déployée par tous depuis dix ans.
Je savais l’édition une aventure. La documentation aussi, semble-t-il.