Plan

Notes de la rédaction

Avec la collaboration de : Régis Griesser [contributeur], Sarah Hurter [contributeur], Alexis Poul [contributeur], Agnès Manneheut [contributeur], Yann Nicolas [contributeur], Josiane Faïta-Hugues [contributeur], Élisabeth Coulouma [contributeur], .

Texte

L’interrogation par langue dans le catalogue collectif

Selon la langue sur laquelle porte la recherche, deux outils différents s’offrent au lecteur. Pour 17 langues très représentées, ramenant trop de notices dans la base, le lecteur doit utiliser un filtre, solution proposée sur l’écran de recherche avancée. Dans la partie filtres et le menu langues, il choisit la langue qu’il souhaite sélectionner parmi les suivantes : allemand, anglais, danois, espagnol, finnois, français, hongrois, italien, latin, néerlandais, norvégien, polonais, portugais, roumain, russe, suédois, turc, voire « multilingue » et « inconnue ». Puis il effectue sa requête avec les clés de recherche disponibles.

Pour toutes les autres langues, il existe un index langue du document interrogeable dès l’écran de recherche simple. Pour l’utiliser, il faut savoir indiquer la langue sous la forme de son code, tel que défini par la liste internationale ISO 639-21.1 En feuilletant l’index, on affiche la liste complète des codes, avec le nombre d’occurrences correspondant. Les statistiques concernant les documents en différentes langues dans le Sudoc sont en constante évolution. On peut s’en faire une idée en consultant, par le module Webstats, la page des informations générales relatives au Sudoc, par langue de publication.

Les langues régionales de France : une définition

Une publication tout à fait récente du Ministère de la culture et de la communication, d’ores et déjà signalée dans le Sudoc, présente les Actes des Ires Assises nationales des langues de France, qui se sont tenues le 4 octobre 2003.

Les langues régionales françaises font partie de la liste des 75 langues reconnues comme langues de France. Cette liste englobe toutes les langues qui sont parlées traditionnellement par les citoyens français sur le territoire de la République, sans être langue officielle d’aucun État. Elle comprend donc également, outre les langues régionales, des langues « dépourvues de territoire », qui ne peuvent être rattachées à une aire géographique française particulière2 : il s’agit de langues transrégionales parlées par les populations étrangères ou françaises d’origine étrangère de la première ou de la deuxième génération3. Les langues régionales doivent également être distinguées des dialectes du français ou « français régionaux », c’est-à-dire des variantes régionales du français « standard ».

 

Langues régionales Code de langue Nombre de notices localisées
Autres langues germaniquesa gem 131
Basque baq 1 448
Breton bre 1113
Catalan cat 9091
Corse cos 124
Créolesb cpf 279
Hmongc hmn 1
Ancien provençald + Occitane pro + oci + "lan" 8190
Tahitien tah 41
a. C’est-à-dire francique et alémanique.
b. Pour les créoles à base lexicale française (martiniquais, guadeloupéen, guyanais, réunionnais) ; sachant qu’il existe aussi en Guyane des créoles bushinenge, à base lexicale anglo‑portugaise (saramaca, aluku, njuka, paramaca).
c. Langue de deux villages situés en Guyane.
d. Avant 1500.
e. Après 1500. Concerne : gascon, languedocien, provençal, auvergnat-limousin, alpin-dauphinois.

Dans le Sudoc

Parmi ces langues, il est à l’heure actuelle difficile de faire des recherches sur les suivantes, qui n’ont pas de code correspondant dans la liste ISO 639-2 :

  • flamand occidental ;
  • franco-provençal ;
  • langues d’oïl (franc-comtois, wallon, picard, normand, gallo, poitevin‑saintongeais, bourguignon‑morvandiau, lorrain) ;
  • langues amérindiennes de Guyane (galibi – ou kalina –, wayana, palikur, arawak proprement dit – ou lokono –, wayampi, émerillon) ;
  • 28 langues kanak ;
  • langues des Territoires français de Polynésie autres que le tahitien (marquisien, langue des Tuamotu, langue mangarévienne, langue de Ruturu – Îles Australes –, langue de Ra’ivavae – Îles Australes –, langue de Rapa – Îles Australes –, walissien, futunien) ;
  • les deux langues de Mayotte : shimaoré, shibushi.

En revanche, le tableau ci-dessus indique celles qu’il est possible de localiser dans le Sudoc avec le décompte des notices correspondantes vers mi-mai 2004.

Ja wàs esch’s, ké èlsasserditsch im d’r Sudoc ?9

On a beau chercher et rechercher dans la liste des codes de langues utilisés dans le Sudoc, on ne trouve pas trace de la « langue » de la région natale d’Auguste Bartholdi et de Pierre Pflimlin. Aucun code ISO 639-2 ne permet de décrire l’alsacien en tant que tel10. Certes, l’alsacien peut être défini comme l’« ensemble des parlers germaniques d’Alsace »11. Un dialecte, donc… Le rapport officiel de Bernard Cerquiglini abonde dans ce sens en parlant de « dialecte allemand d’Alsace et de Moselle »12. Et certes, l’allemand est traditionnellement reconnu comme la langue littéraire de l’alsacien13. Peut-être est-ce pour cette raison que la Bibliothèque du Congrès adopte une position pour le moins radicale en préconisant l’utilisation du code de la langue de Goethe14 s’agissant de l’alsacien ?

Cependant, bien que modeste, la production littéraire en alsacien existe bel et bien15 et elle mérite sans doute d’être signalée16 dans le Sudoc avec des données codées appropriées17. Or, sans vouloir faire le dipfelleschiesser18, il faut préciser que l’alsacien peut être considéré plus exactement comme une langue alémanique apparentée au suisse19, du moins si on fait exception de l’extrême nord de l’Alsace20. L’alsacien figure au nombre des langues parlées dans la région correspondant à ce que l’on nommait Alamannie du temps de Charlemagne : une grande partie de l’Alsace, la Suisse alémanique et le Bade-Wurtemberg, où vivaient les Alamans, peuple originaire de la région s’étalant entre le Rhin et le Danube21.

Partant de là, il semblerait que le code de langue à utiliser soit plutôt gem, c’est-à-dire « autres langues germaniques »22. En croisant dans le Sudoc ces données avec une limitation sur le pays de publication, vous allez isoler plus aisément, et retrouver plus facilement, les rares documents édités en alsacien. N’oubliez pas non plus les index Rameau (vma ou mra) qui permettent de retrouver un certain nombre de documents à partir de la vedette matière « alsacien dialecte ». Une centaine de documents en alsacien sont actuellement localisés au service commun de la documentation de l’Université de Haute‑Alsace.

Le gothique, le burgonde, l’islandais, le norvégien, le féroé, le danois, le suédois, l’anglais, le frison, le néerlandais, le luxembourgeois, l’allemand, le scwyzerdüstsch et l’afrikaans sont autant de langues indo‑européennes germaniques qui ont déjà reçu un code de description de la part de l’ISO23.

Alors, à quand un code de langue propre à l’alsacien ? C’est vrai qu’il y a gem, mais vous connaissez peut-être la chanson : « D’r Hans im Schnokeloch hett alles was m’r well, un was er hett, des well m’r net un was m’r well, des hett er net »24.

« Sudoc’h » ?

Pour les quelque 295 000 « bretonnants » qui vivent sur le territoire français et veulent développer leur familiarité avec cette langue, le Sudoc constitue un moyen d’accès non négligeable à des documents en breton bre25. La base compte en effet plus de 1 100 notices d’ouvrages localisés, en majeure partie des monographies ou des périodiques imprimés, mais aussi quelques documents sonores et audiovisuels. Le breton est donc une des langues régionales les mieux représentées dans les bibliothèques universitaires françaises, ce qui s’explique en partie par la vigueur de l’édition en langue bretonne, régionale ou non.

Cette offre documentaire est naturellement très riche dans la région elle‑même, où un enseignement du breton est dispensé par les universités26 : 796 notices (soit 76 % du total) sont localisées dans les quatre départements qui forment la Bretagne administrative actuelle, et si l’on prend la région dans ses dimensions historiques, en incluant Nantes et la Loire-Atlantique, ce sont 816 titres (78 % du total) qui sont disponibles sur le territoire breton. Cependant, il n’est pas absolument nécessaire d’aller en Bretagne ou de recourir au prêt entre bibliothèques pour consulter les ouvrages recensés par le Sudoc, puisque 514 titres différents sont disponibles sur le reste du territoire français, notamment en région parisienne.

C’est là un des traits qui fait du Sudoc un outil très utile et complémentaire d’autres bases bibliographiques relatives à la Bretagne27. Une de ces bases de données est réalisée par Hermine, le réseau documentaire régional, sous les auspices de la COBB (Agence de coopération des bibliothèques et centres de documentation en Bretagne) et, par conséquent, elle recense uniquement les ressources d’établissements bretons – au sens historique du terme. En revanche, l’organisation du réseau permet d’obtenir à domicile des copies des documents désirés. Riche de 13 031 notices, cette base est entièrement bilingue : la recherche et l’affichage des notices peuvent se faire en breton ou en français, si bien qu’une recherche sur un mot breton donne également les notices des documents en français sur ce sujet28. Elle est centrée sur le signalement des ouvrages en relation directe avec la connaissance de la culture et de la société bretonne, mais elle traite également, de manière plus synthétique, des informations pérennes sur les domaines économiques, techniques et professionnels. Les ouvrages de fiction ne sont pas représentés dans Hermine, mais seulement les documentaires, contrairement au Sudoc.

La complémentarité entre Hermine et le Sudoc est encore plus nette avec l’exemple des publications en série : il y a plus de titres de périodiques en breton dans le Sudoc (48 localisés), mais Hermine dépouille ces publications et contient ainsi 360 notices d’articles en breton, répartis dans 10 périodiques francophones ou brittophones. Enfin, on ne peut parler de langues en Bretagne sans mentionner le gallo, langue d’origine latine parlée depuis le Xe siècle dans la partie orientale de la Bretagne (la Haute‑Bretagne). Face au breton, qu’à l’époque moderne il avait pourtant progressivement refoulé vers l’ouest (la Basse-Bretagne)29, le gallo fait figure de parent pauvre : les publications sont peu nombreuses et, à l’instar de nombreuses autres langues régionales, il ne s’est pas vu attribuer de code par la norme ISO 639-2. La recherche d’ouvrages en gallo ne peut donc se faire que par vedette matière, les interrogations par mot du titre ou du sujet donnant surtout des résultats sur l’époque gallo‑romaine !

A lingua corsa è u Sudoc…

Sur les origines de la langue corse, les avis divergent mais il semble admis que l’on considère la langue corse comme une langue romane à part entière, ainsi que toutes celles, nationales ou régionales, issues du latin, qui se pratiquent dans le vaste ensemble géographique que les linguistes appellent la Romania et qui s’étend de la Roumanie au Portugal en remontant jusqu’à la Wallonie en passant par la Corse. Autres certitudes : il n’y a pas eu en Corse de langue hégémonique comme ce fut le cas pour le castillan en Espagne ou le toscan en Italie ; certainement parce qu’il n’y a pas eu de grand centre économique et culturel, pas de grands princes‑mécènes attirant à eux intellectuels et artistes. On est donc en présence d’une langue unitaire avec ses variantes correspondant, en gros, à trois zones : lingua suprana, lingua mizana et lingua suttana. « Basta ! » le sujet aujourd’hui n’est pas la langue corse mais la recherche du nombre de notices en langue corse contenues dans le Sudoc !

Si, dans le catalogue public, en recherche avancée on a recours au filtre « langue » et au code cos, on trouve 124 notices de documents en langue corse avec diverses localisations.

82 de ces notices se trouvent au SCD de Corte, sept à Paris, à la Bibliothèque Sainte‑Geneviève, deux au SCD d’Aix‑Marseille I, puis une ou deux à Pau, Perpignan, Clermont-Ferrand, etc.

La lenga occitana e lo Sudoc

L’occitan peut être à terme bien représenté dans le Sudoc (www.sudoc.abes.fr), non seulement à travers les fonds des différentes bibliothèques universitaires, mais surtout de par la présence dans le réseau d’une institution spécialisée dans ce domaine, adhérant auparavant à l’ancien réseau Sibil, le Centre interrégional de développement de l’occitan, le CIRDOC – en occitan : Centre interregional de desvolopament de l’occitan.

Le CIRDOC

La production imprimée du domaine occitan concerne à l’heure actuelle une masse documentaire importante et mal connue. Il consiste, en premier lieu, en ouvrages publiés en langue d’oc sur tout l’espace géographique dans lequel cette langue s’est répandue, quelque soient les parlers ou dialectes utilisés regroupés en cinq grandes familles : le gascon, le languedocien, le provençal, l’auvergnat, le limousin, le vivaro‑alpin. L’aire couverte représente 31 départements français au sud de la Loire auxquels il convient d’ajouter le Val d’Aran en Espagne et les 14 vallées alpines du Piémont italien.a Cette production qui débute avec les premiers écrits des troubadours se poursuit jusqu’à nos jours avec une production inégale mais jamais interrompue. Elle se matérialise à travers divers supports : manuscrits, imprimés, périodiques, documents sonores ou visuels. De manière plus large, la matière occitane consiste également dans de nombreuses études critiques se rapportant à la fois à la langue (linguistique), mais aussi à la littérature occitane dans sa dimension historique, politique et sociale. L’étendue géographique de cette langue embrassant à la fois plusieurs dialectes, plusieurs unités administratives et plusieurs pays participe à la difficulté de sa perception. De ce fait, l’approche globale de cette matière n’ayant jamais été abordée, tant au niveau de la production qu’à celui de la conservation, aucun organisme officiel n’est actuellement en mesure de fournir une évaluation précise tant du point de vue qualitatif que quantitatif, ce malgré l’intérêt croissant à la fois des spécialistes et du grand public. Cette documentation n’en demeure pas moins pour autant dispersée dans de nombreux établissements, bibliothèques et archives, mais aussi dans une multitude de structures associatives ou universitaires, ainsi que dans certains fonds privés.

L’enjeu documentaire actuel consiste à cerner l’ensemble de cette production imprimée afin de lui redonner toute sa cohérence et d’en assurer une meilleure lisibilité à la fois auprès des professionnels et du public, universitaire en particulier. C’est la tâche entreprise par le CIRDOC (www.cirdoc.fr) avec le soutien de l’Inspection générale des bibliothèques et de la Bibliothèque nationale de France – dans la perspective d’un projet de pôle associé. Pour cela, le grand chantier d’une Bibliographie occitane annuelle, destinée à identifier et à localiser la production du domaine occitan, vient d’être lancé, par l’intermédiaire d’une enquête statistique.

Les résultats qui serviront à la mise en place d’une cartographie des gisements documentaires de la matière occitane seront utilisés pour étendre dans le temps les travaux à la réalisation de bibliographies thématiques et rétrospectives. Le CIRDOC occupe dans ce projet, une place privilégiée.b Aujourd’hui les collections du CIRDOC représentent plus de 60 000 volumes, environ 1 800 titres de périodiques et revues, autour de 4 000 vinyls, cassettes audio et cédéroms, un millier de partitions musicales, une riche collection de films d’affiches et d’images de toutes sortes (diapositives, photographies, cartes postales…), des centaines de dossiers de presse consacrés aux auteurs, aux œuvres et aux thématiques du champ occitan.

Le CIRDOC participe au réseau du Sudoc ; il offre les mêmes services que les bibliothèques universitaires : prêt entre bibliothèques, prêt à domicile, consultation sur place, possibilité de reproduction de documents, consultation de banques de données et Internet, renseignement et orientation des lecteurs, renseignements bibliographiques par courrier et par messagerie.
Gilles Bancarel
CIRDOC (Centre international de recherche et de documentation occitanes)

a. 31 départements et sept régions françaises (Provence- Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Auvergne, Limousin (en partie) et Rhône‑Alpes (en partie).
France (voir ci-dessus), Italie (14 vallées alpines frontalières), Espagne (Val d’Aran).
b. À la fois parce qu’il est la seule bibliothèque en France consacrée à l’étude d’une langue régionale et parce que cette initiative rejoint les objectifs qu’il poursuit depuis près de 30 ans. Le CIRDOC en héritant en 1999 des fonds du CIDO, fondé à Béziers en 1975, a repris sa mission fondamentale de conservation du patrimoine occitan et de constitution d’une médiathèque de l’Occitanie. CIRDOC @ Place du 14 juillet – 34503 BEZIERS CEDEX

Notes

1 Cette liste est accessible en ligne, directement sur le site de la Bibliothèque du Congrès, responsable de sa maintenance (http://lcweb.loc.gov/standards/iso639-2/), aussi bien que via le Guide méthodologique du Sudoc (http://carmin.sudoc.abes.fr/cgi-bin/access/guide/formats/CodesLangues.htm#HAUT). Cette table de référence se substitue maintenant à celle mentionnée en annexe A du Manuel UNIMARC, version française, 3e éd. Elle fait également autorité dans le Sudoc pour la forme des noms de langue à employer dans les titres uniformes et dans les notes des notices bibliographiques et d’autorité. Retour au texte

2 Cf. Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, art. 1, alinéa c, disponible sur : http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1999/99412/charte.htm Retour au texte

3 Cinq langues non territorialisées sont reconnues comme langues de France : le berbère, l’arabe dialectal, le yiddish, le romani chib et l’arménien occidental (cf. le Rapport sur les Langues de la France de B. Cerquiglini). Ces langues « dépourvues de territoire » ne peuvent être dites langues « minoritaires » dans la mesure où la France ne reconnaît pas de minorités. Retour au texte

9 Ben alors, pas d’alsacien dans le Sudoc ? Retour au texte

10 Voir : http://www.loc.gov/standards/iso639-2/langcodes.html Retour au texte

11 Définition du Petit Robert. Retour au texte

12 Rapport sur Les langues de la France / par Bernard Cerquiglini (Directeur de l’Institut national de la langue française -- C.N.R.S.), disponible à l’URL : http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/lang-reg/rapport_cerquiglini/langues-france.html. Retour au texte

13 Signe de cette reconnaissance : Les Dernières Nouvelles d’Alsace, quotidien régional, dans son édition bilingue : http://www.dna.fr/bilingue/ Retour au texte

14 Code ISO 639-2 : ger. Retour au texte

15 Il s’agit essentiellement de méthodes de langue. Voir par ex. :
J’apprends l’alsacien avec Tommy et Louise / Sylvie Troxler‑Lasseaux, Evelyne Schmitt‑Troxler
L’alsacien sans peine / Jean‑Jacques Brunner
L’Alsace bilingue / Bernard Schwengler
Parlons alsacien / Robert Muller, Jean-Paul Schimpf Retour au texte

16 À ce sujet, on peut regretter que le Sudoc ne soit pas plus « riche ». Par exemple, on n’y trouve que 3 documents sur les 15 listés dans une page web consacrée à la littérature alsacienne : http://www.persocite.com/alsace-bilinguisme/litterat.htm. Retour au texte

17 Rappelons que ce sont les données codées de la zone UNIMARC 101 qui sont utilisées pour constituer l’index des langues dans le Sudoc (mnémonique dans le système : lai). Retour au texte

18 « Pointilleux »… Retour au texte

19 Pour une comparaison des langues : http://www.georgetown.edu/faculty/ballc/oe/paternoster-compare.html Retour au texte

20 Où l’on parle une langue francique comme à l’est de la Moselle. Retour au texte

21 Voir : http://www.lexilogos.com/alemanique_langue_dictionnaires.htm Retour au texte

22 En ce sens, voir : http://www.ethnologue.com/show_iso639.asp?code=gem Retour au texte

23 Pour une classification globale des langues : http://pedroiy.free.fr/alphabets/langues.htm. Source du site : Quid 1997. Retour au texte

24 Hans Im Schnokeloch / Adolphe Stoeber (1810 – 1892), chanson populaire alsacienne (véritable chanson culte, presque un hymne pour l’Alsace !) : « Jean du trou de moustique, il a tout ce qu’il veut ! Ce qu’il a, il ne le veut pas. Ce qu’il veut, il ne l’a pas ». Retour au texte

25 On estime à environ 250 000 le nombre de locuteurs du breton qui vivent en Bretagne. D’après Le Boette (Isabelle), langue bretonne et autres langues : pratique et transmission. – Octant, n° 92, janvier 2003, p. 18-22 (compte‑rendu dans : Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXXI, 2002, p. 567-570). Retour au texte

26 Les universités de Bretagne Ouest (Brest) et de Haute‑Bretagne (Rennes‑II) possèdent un département de celtique et /ou breton, qui délivrent des diplômes de deuxième ou troisième cycle. Le breton peut aussi être étudié par les étudiants de certaines filières dans les universités de Nantes ou de Paris VIII. Retour au texte

27 http://www.hermine.org/ (consulté le 15 mai 2004). Retour au texte

28 La recherche peut bien évidemment être limitée aux documents en une langue donnée (français et breton mais aussi allemand, anglais, cornique, gallo, gallois, irlandais, latin…). Retour au texte

29 La limite linguistique actuelle, définie en 1980, part de Plouha, en Côtes d’Armor, au sud de Paimpol, passe par Chatelaudren, Corlay, Locminé et se termine dans la presqu’île du Rhuys, en Morbihan. Cf. carte sur le site Kervarker : http://www.kervarker.org/fr/whatisbreton_01_noid.html Retour au texte

Citer cet article

Référence papier

Gilles Bancarel, « Les langues régionales et le Sudoc », Arabesques, 35 | 2004, 4-7.

Référence électronique

Gilles Bancarel, « Les langues régionales et le Sudoc », Arabesques [En ligne], 35 | 2004, mis en ligne le 17 juillet 2023, consulté le 19 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=3581

Auteur

Gilles Bancarel

CIRDOC

Autres ressources du même auteur

  • IDREF
  • ISNI
  • VIAF
  • BNF

Éditeurs scientifiques

Régis Griesser

ABES

Autres ressources du même auteur

  • IDREF
  • VIAF

Sarah Hurter

ABES

Autres ressources du même auteur

  • IDREF
  • VIAF

Alexis Poul

ABES

Autres ressources du même auteur

  • IDREF

Agnès Manneheut

ABES

Autres ressources du même auteur

  • IDREF
  • ISNI
  • VIAF

Yann Nicolas

ABES

Autres ressources du même auteur

  • IDREF
  • ORCID
  • HAL
  • VIAF

Josiane Faïta-Hugues

ABES

Autres ressources du même auteur

  • IDREF
  • VIAF

Élisabeth Coulouma

ABES

Autres ressources du même auteur

  • IDREF
  • ISNI
  • VIAF

Droits d'auteur

CC BY-ND 2.0