Le Sudoc à l’INP

Du côté de Nancy, les chercheurs apprécient…

DOI : 10.35562/arabesques.3875

p. 10-11

Plan

Texte

L'INPL – Institut national polytechnique de Lorraine – a été créé en 1971 par la fédération de cinq écoles d'ingénieurs datant de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Depuis 1971, deux nouvelles écoles ont été créées : l’EEIGM et l’ENSGSI. Ces deux écoles recrutent au niveau du baccalauréat, alors que les cinq écoles fondatrices recrutent à bac + 2. L’École d’architecture de Nancy est associée, par convention, à l’INPL depuis 1992.

Le cycle préparatoire polytechnique (CPP), créé en 1993 avec l'INP de Grenoble et l'INP de Toulouse est une préparation, en deux ans après le baccalauréat, à l'entrée dans les différentes écoles d'ingénieurs des trois INP. Il compte 120 étudiants à Nancy. L'INPL a le statut d'université. Il forme 2 800 élèves ingénieurs et 700 étudiants de 3e cycle – 19 formations doctorales. L'INPL a une forte activité de recherche : 25 laboratoires dont la plupart sont associés aux grands organismes de recherche : CNRS, INRA, INRIA, INERIS. Ils sont regroupés en axes de recherche.

L’établissement compte 330 enseignants chercheurs, 160 chercheurs et 480 administratifs ou techniciens. Son budget consolidé est de 100 millions d’euros.

Repenser la politique documentaire

Le service commun de la documentation a été créé en 1989 pour restructurer la documentation possédée par les bibliothèques d’écoles ou de laboratoires plus ou moins importantes (de 49 à 300 m2), gérées de manière autonome et différente par des non professionnels de la documentation. Cette volonté politique du président avait obtenu le consensus de tous les directeurs d'école et d'une bonne partie des directeurs de laboratoires. Le SCD est maintenant organisé en quatre centres de documentation, selon les implantations géographiques des écoles et des laboratoires rattachés aux écoles.

Le service commun de la documentation s’est donc construit à partir des collections des laboratoires et des écoles, dans un véritable esprit d’intégration : les composantes de l’INPL y participent autant financièrement que par la mise à disposition de postes budgétaires. Toutes les collections des laboratoires ne sont pas déposées dans les centres de documentation mais sont signalées (ou en cours de signalement) dans le catalogue du SCD et accessibles par l’intermédiaire du personnel du SCD. Le budget d’acquisitions documentaires de l’établissement se monte à 600 000 € dont 75 % sont gérés par le SCD. Le choix des acquisitions est fait par école, en collaboration avec les enseignants et les chercheurs ; les fonds couvrent donc les domaines d’enseignement et de recherche de l’établissement. Il est à noter que les élèves ingénieurs ont aussi des enseignements en langues, en management, en gestion de projets, en économie et en philosophie des sciences.

Les collections

60 000 monographies, dont 9 000 environ à cataloguer, 8 100 titres de thèses, 7 900 cartes de géologie, 2 477 titres de périodiques en texte imprimé conservés dont 802 titres en cours ! L’abonnement aux banques de données bibliographiques a été, dès le début, une priorité du SCD. 40 banques de données sont accessibles en ligne par l’ensemble de l’établissement, auxquelles il faut ajouter les Techniques de l’ingénieur, Kompass, l’Encyclopaedia Universalis et Le Petit Robert. L’adhésion à COUPERIN, en 2000, a permis l’accès au texte intégral de 3 000 titres.

Les évolutions rapides de la documentation électronique nous obligent à repenser la politique documentaire de l’établissement en lien avec toutes ses composantes : c’est l’objectif de l’année 2003. Cette réflexion sera menée conjointement avec le conseil scientifique.

Le Sudoc ? Les chercheurs apprécient…

À la création du SCD, les bibliothèques existantes ne possédaient pas de catalogue ou alors un catalogue non fiable. Le premier travail important a donc été de répertorier les collections de périodiques et de les signaler dans le CCN-PS, devenu le Sudoc-PS (Système universitaire de documentation - Publications en série). En 1992, le SCD a fait partie du réseau OCLC ; les acquisitions courantes ont été traitées en priorité, l’absence de catalogue sur fiches rendant impossible la « rétroconversion » par un prestataire de services. L’année 2001 a été marquée, par les formations des personnels au format UNIMARC et par la préparation au basculement dans le Sudoc, par des réunions régulières de sensibilisation et d’informations organisées par le coordinateur. Le basculement a eu lieu en octobre 2001 et le premier transfert régulier en avril 2002. Parallèlement, il a fallu changer de version de logiciel documentaire et passer de Vubis original à VubisSm@rt (société GEAC).

L’URL du Sudoc a été signalée sur l’intranet de l’INPL avec toutes les adresses des accès aux ressources électroniques réservées à l’établissement. Les chercheurs apprécient la facilité de recherche. Quant aux catalogueurs et bien que le taux de recouvrement soit inférieur à celui d’OCLC, ils apprécient l’utilisation du logiciel WinIBW facilitée par une aide en ligne efficace et toujours disponible. Pourtant le travail est plus conséquent et nécessite beaucoup de rigueur : notices d’autorité à créer, vérifications, présence de doublons, mais nous n’avons pas encore atteint notre rythme de croisière…

Citer cet article

Référence papier

Marie-Françoise Mazeau, « Le Sudoc à l’INP », Arabesques, 29 | 2003, 10-11.

Référence électronique

Marie-Françoise Mazeau, « Le Sudoc à l’INP », Arabesques [En ligne], 29 | 2003, mis en ligne le 19 janvier 2024, consulté le 19 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=3875

Auteur

Marie-Françoise Mazeau

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