L’Université Nancy I – Henri-Poincaré, est une université à dominante sciences et santé, qui compte également trois écoles d’ingénieurs et trois instituts universitaires technologiques secondaires, ce qui représente 16 718 étudiants et 1 270 enseignants-chercheurs et chercheurs.
Trois bibliothèques sont au service de cette communauté : médecine, pharmacie-odontologie, sciences et techniques, fédérées en un service commun de la documentation depuis 1996.
C’est pour répondre aux besoins exprimés par les utilisateurs d’une part et, d’autre part, pour résoudre le problème des disciplines transversales et de la multiplicité des sites que le SCD s’est engagé, dès 1999, dans les périodiques électroniques, devenant ainsi avec Strasbourg I, Aix‑Marseille II et Angers, membre fondateur du consortium Couperin. Ce sont maintenant 3 400 titres qui sont accessibles en ligne par toutes les composantes de l’université, dont 2 150 sont accessibles par le centre hospitalier universitaire.
La bibliothèque de pharmacie-odontologie
Dans cet ensemble, la bibliothèque de pharmacie‑odontologie qui dessert 1 760 étudiants (respectivement 1 327 pour pharmacie et 433 pour odontologie) a une histoire particulière. Quant l’UFR de médecine a quitté, en 1976, Nancy pour Vandoeuvre, celles de pharmacie et d’odontologie sont restées au centre‑ville. L’UFR de chirurgie dentaire avait une bibliothèque, mais sa voisine dut se contenter de préfabriqués pour la sienne jusqu’en 1981, année où l’ancienne bibliothèque de médecine, rénovée, lui fut affectée. En 1998, les fonds documentaires de la BUFR d’odontologie y ont rejoint ceux de pharmacie. Ainsi s’explique l’existence d’une section pharmacie‑odontologie, composante du SCD de l’Université Nancy I.
D’une surface de 1 600 m2, le bâtiment datant des années 1930 offre 150 places assises dans une salle de lecture unique. Pour répondre aux exigences de modernisation, l’accès libre a été développé dans les magasins et une salle informatique de douze postes a été mise à la disposition des étudiants, de façon à les former à la recherche documentaire en vue de leur thèse d’exercice.
Le travail dans le Sudoc
Le travail dans le Sudoc a débuté à l’automne 2001.
Pour les catalogueurs, cet outil demande efforts et investissement supplémentaires (double indexation RAMEAU et MESH, création d’autorités) d’autant plus ressentis que l’équipe est petite ; mais les utilisateurs ont pris l’habitude de consulter le catalogue collectif, dès sa mise à disposition, comme outil de référence.
En effet l’intérêt de cet outil est de donner accès à tous les types de documents et, en particulier, de faire connaître immédiatement les thèses françaises dans la mesure où ce sont les SCD des universités de soutenance qui les intègrent dans la base de données. On peut donc dire que globalement le Sudoc apporte un plus aux utilisateurs car il constitue un complément des ressources locales.