Hélène Chaudoreille

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Quelles sont vos fonctions à Paris Sciences & Lettres ?

Je suis directrice du département « Ressources et savoirs » de l’Université de recherche Paris Sciences & Lettres (PSL), qui réunit, en plein centre de Paris, 25 établissements d’excellence, 18 500 étudiants, plus de 3 500 enseignants-chercheurs, ainsi que 178 laboratoires de recherche et plus de 80 bibliothèques et musées. À ce titre, je suscite, finance et coordonne des projets mutualisés non seulement dans les domaines de la documentation et de l’IST, mais aussi des musées et collections, de la diffusion des savoirs et bientôt, de la publication et de la communication scientifiques. Tous ces projets convergent vers le portail PSL-Explore (http://explore.univ-psl.fr) ouvert en octobre. Je suis également très engagée dans la définition d’une politique d’Arts et Humanités numériques de PSL, et étroitement associée aux travaux de son département Formation, autour des projets de Mooc et de WebTV.

Quelles sont les étapes qui vous semblent les plus importantes dans votre parcours professionnel ?

Archiviste-paléographe, j’ai été dès le début de ma carrière attirée par les bibliothèques universitaires, au sein desquelles se développait rapidement une informatisation en réseau. J’ai fait mes premières armes dans un établissement atypique, la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (BIULO). J’ai ensuite exercé comme chef de projets informatiques au SCD de Paris 3, où j’ai été chargée également de l’acquisition des ressources électroniques dès 2001. J’ai donc été très tôt en position de concevoir et d’installer les briques d’un système d’information complet et intégré visant à rendre l’expérience de l’usager la plus fluide possible : SIGB (1997), système de recherche fédéré et résolveur de liens (2002), accès distant (2003), outil de découverte (2004). Parallèlement, j’ai exercé à compter de 1998 les fonctions de directeur-adjoint du SCD, puis j’ai été nommée directeur de ce même SCD en 2005. C’est forte de cette expérience à la fois cohérente et variée que j’ai été recrutée en 2013 par PSL.

À quand remontent vos premiers contacts avec l’Abes et dans quel contexte ?

En raison de mes fonctions à Paris 3, j’ai vécu de très près les premières années de l’Abes et la naissance du Sudoc.

Participez-vous à un groupe de travail spécifique au sein de l’Agence ?

Pas en ce moment. Cependant, je suis en contact avec l’Abes, d’une part sur les questions de référentiels, avec le projet d’approfondir les modalités des échanges à mettre en œuvre entre les projets de PSL et IdRef. D’autre part, la mise en place de la gestion des thèses au niveau de PSL, en raison du transfert de la compétence doctorale des établissements à la Comue à compter du 1er janvier 2016, pose des questions spécifiques que je m’attache à résoudre avec le collège doctoral de PSL et l’Abes.

Quels sont d’après vous les défis majeurs à relever par l’Abes dans les prochaines années ?

Les regroupements d’établissements sont devenus des échelons incontournables de toute politique nationale de l’enseignement supérieur, y compris dans le secteur d’activité de l’Abes : celle-ci doit dès à présent les intégrer davantage dans ses projets.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre vie professionnelle ?

Mon poste est exaltant du fait de la grande variété de mes activités, au sein d’une institution en phase de création, dont les moyens et les méthodes sont à la hauteur de son ambition. À la veille du processus de renouvellement de l’Idex, ma motivation est à son comble !

De plus, la diversité des établissements membres de PSL, la profondeur de leur histoire, la qualité de leur recherche, la richesse du fonds patrimonial, la présence de cinq écoles d’art à vocation nationale créent un environnement de travail tout à fait exceptionnel.

Enfin, je tiens à souligner l’entente qui caractérise le groupe de professionnels de la documentation et des musées avec lesquels je travaille : leur adhésion au projet PSL est exemplaire et se traduit par leur contribution active à la définition des différents projets.

Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?

Depuis mon arrivée à PSL, j’avoue que je n’ai plus beaucoup de motifs d’énervement dignes d’être mentionnés, tant j’ai conscience d’exercer dans des conditions privilégiées.

Si l’Abes était un animal, d’après vous ce serait… ?

Un colibri, qui met en valeur les fleurs qu’il butine, et vice versa.

Votre expression favorite ?

In varietate concordia : la devise de l’Union européenne pourrait être celle de PSL, qui scelle l’alliance inédite des sciences, des arts et des sciences humaines et sociales. Mais l’idée me vient qu’elle fonctionnerait tout aussi bien pour l’Abes !

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Référence papier

Hélène Chaudoreille, « Hélène Chaudoreille », Arabesques, 81 | 2016, 28.

Référence électronique

Hélène Chaudoreille, « Hélène Chaudoreille », Arabesques [En ligne], 81 | 2016, mis en ligne le 10 janvier 2020, consulté le 29 mars 2024. URL : https://publications-prairial.fr/arabesques/index.php?id=788

Auteur

Hélène Chaudoreille

Directrice du département « Ressources et Savoirs » à la Fondation de coopération scientifique Paris Sciences et Lettres

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