Texte

Les articles réunis dans ce recueil sont issus des travaux présentés lors d’un colloque de linguistique slave organisé à l’université de Lyon en octobre 2019. Nous nous sommes limités ici aux travaux portant sur le russe, qui représentaient la grande majorité des contributions. Il apparaissait que la thématique très large du discours permettait de rassembler de nombreux slavistes, de différentes générations, dont les travaux, d’une façon ou d’une autre, touchaient à la problématique du discours. Cela correspond à une évolution, où l’on est passé du grammatico-centrisme (partiellement aussi du lexico-centrisme) à une vision discursive, qui permet de dépasser ces cadres. L’élargissement de la linguistique au domaine du discours ne remet d’ailleurs pas en cause l’intérêt pour la grammaire et le lexique, qui est tout aussi nécessaire. Simplement, la conception discursive permet de redéfinir nombre de problèmes grammaticaux, et de jeter un nouveau regard sur la grammaire, l’utilisation du lexique, la question de la polysémie, etc. Il est ainsi apparu que beaucoup de phénomènes grammaticaux étaient mieux traités en leur ajoutant une dimension discursive, en prévoyant leur possibilité d’insertion dans le discours, les contraintes contextuelles et situationnelles de leur emploi. Les études de lexique ont aussi sans doute à gagner de l’étude du potentiel rhétorique présent dans certains mots, qui sera activé par certains contextes et activera, en retour, des éléments du contexte. Le choix d’éléments lexicaux dépasse donc souvent le niveau de la construction des syntagmes et des phrases [cf. Carel 2011, Galatanu 2018].

Le discours a été défini au départ comme une organisation qui dépassait le cadre de la phrase [Harris] : c’est à dire une unité transphrastique [Stati 1990], dont l’étude était envisagée comme une extension de la syntaxe phrastique à des unités plus larges, en prenant en compte des faits tels que les chaînes de référence, les connecteurs et autres mots du discours, les isotopies sémiques, etc.

Parallèlement, dans le cadre de la philosophie analytique, le discours, ou en tout cas ses énoncés constitutifs, sont considérés comme une forme d’action, et plus seulement comme un moyen de représentation de la réalité : la conception du discours comme action remonte aux travaux d’Austin et de Searle [Austin 1970, Searle 1972]. Ils ont permis de mettre au jour le fait que le discours était composé d’actes, qui, le plus souvent, ne pouvaient pas être réalisés sans l’usage du langage. Cette idée s’applique généralement à chaque acte distinct, notamment dans le discours oral en interaction, mais elle peut être étendue au discours en général, en considérant que, chaque fois qu’un locuteur-scripteur s’engage dans une construction discursive, il réalise une forme d’action (il transforme les connaissances ou les opinions des autres, il produit chez eux des émotions, il influence leur comportement).

La sociologie d’inspiration ethnométhodologique, l’anthropologie et la philosophie bakhtinienne mettaient l’accent sur le fait que le discours était aussi une forme d’interaction : la notion de discours permet de sortir du solipsisme des travaux sur les actes de langage du début, qui ne prennent en compte que minimalement le rôle joué par l’interlocuteur. L’analyse conversationnelle et, plus récemment, la linguistique interactionnelle ont conduit à voir le discours comme une coconstruction complexe, une partition jouée à deux ou à plusieurs, où chacun négocie des tours de parole, des thèmes, des idées et tente de réaliser des actions langagières, en prenant en compte le rôle des autres et en interprétant des indices.

Le discours est aussi une activité en situation. Il apparait de plus en plus, bien que ce fait ait été occulté par des siècles d’une tradition grammaticale décontextualisée, que la langue n’existe que par et pour le discours. Pour certains, elle n’est qu’un artefact, fruit de généralisation à partir de l’imagination de contextes possibles, pour d’autres, elle existe au mieux comme sédimentation d’usages, tandis que certains ont même une vision émergente de la langue, où celle-ci n’est jamais totalement stabilisée et est constamment remodelée par les emplois discursifs. Le contexte est une notion extrêmement large, qui peut recouvrir le cadre matériel de l’interaction (pouvant fournir lui-même des thèmes discursifs), les statuts, rôles et relations des participants à l’interaction, leur connaissances partagées, tant du point de vue personnel (histoire de leurs interactions passées), que des connaissances universellement partagées du fait de l’appartenance à une même espèce humaine ou des connaissances, croyances et attitudes qui circulent dans un milieu ou un groupe culturel donné.

Un rôle tout particulier revient au sujet énonciateur. Cela met en avant la fonction réflexive du langage : elle renvoie au rôle d’un locuteur-énonciateur qui fait des choix, qui s’engage, et qui laisse des traces de sa présence dans ce qu’il dit. Dans une première phase, on s’est intéressé à ces marques de discours qu’on appelle déictiques ou indexicales, qui ne peuvent être interprétées qu’à partir de la triade je-ici-maintenant. À partir de ces repères d’origine sont construits d’autres repères (tu-il/elle, les autres, là-bas, ailleurs). Mais on s’est rendu compte que la présence d’un sujet énonciateur dépasse largement les déictiques au sens étroit, car le sujet est aussi une source de points de vue, d’engagements assertifs, d’attitudes, d’émotions et d’actions, qui sont tous référés à leur point d’origine. Vu comme cela, le discours est une super-construction déictique.

Mais le discours, même lorsqu’il n’a qu’une seule source physique (dans le cadre d’un discours monologal, où l’assistance ne répond pas), suppose une inscription par le sujet énonciateur d’autres énonciateurs, ou d’autres points de vue, avec lesquels il peut être en accord, dont il peut se distancier, ou auxquels il peut même s’opposer. Il s’est avéré que ses marques de « polyphonie », de « dialogisme » ou de « points de vue » sont nombreuses et ont même pu être énumérées dans des publications de grande envergure [Rabatel 1998, Bres et al. 2019].

Le discours est aussi régi par des lois qui lui sont propres : Saussure exprimait des doutes sur la possibilité de construire un jour une linguistique de la parole, tant celle-ci lui semblait, visiblement, peu systématique. Elle cadrait sans doute aussi mal avec sa notion de signe, car étendre la notion de signe jusqu’au discours ne nous aide pas beaucoup. Cependant, si l’on veut étudier le discours, il faut considérer qu’il est régi par des règles ou des normes.

Ces règles sont aussi déterminées par des genres discursifs/textuels, qui créent des univers d’attente. Nous parlons dans des genres, à travers des genres. On pourrait presque dire que nous sommes parlés par les genres. Même si nous gardons la possibilité de subvertir les genres, c’est toujours à partir de la connaissance des règles de ce genre. C’est ce qui explique aussi que, si l’on maîtrise mal les règles du genre, par exemple des genres juridiques ou scientifiques, on peut avoir l’impression que « ça sonne faux », « ce n’est pas comme cela qu’on parle/écrit quand on est un… ».

Au-delà de tous ces aspects compositionnels, structurels, actionnels et interactifs, le discours peut aussi être étudié dans ce qu’il révèle de la société. Les discours sont tissés d’idéologie, ils reprennent des discours précédents, ils les répètent ou les réfutent. Cette problématique a été largement étudiée dans une certaine tradition française, à travers la notion de formation discursive. C’est aussi central dans ce que l’on appelle l’analyse du discours critique [Gee 2005, Fairclough 2010], qui utilise les outils de l’analyse du discours telle que présentée auparavant pour l’appliquer à des types de discours.

Les articles présentés dans ce recueil illustrent un certain nombre de ces approches du discours. Nous les avons classés en quatre grandes sections.

La première section, nommée discours et actions, comprend des articles tournant autour de la notion d’acte de langage, mais révélant aussi fortement la place du locuteur dans son discours, puisque les actes étudiés, l’exclamation et l’avertissement, ont un aspect expressif (en plus d’un aspect directif pour l’avertissement). La notion d’acte de langage a une certaine « ancienneté » historique parmi les concepts de la pragmatique, puis des études de discours. Et, même si l’application de la notion d’acte de langage au discours suivi est parfois malaisée, il a été également difficile de se passer totalement de la notion d’action, et de la notion conjointe d’interaction.

Thierry Ruchot s’intéresse à l’exclamation dans deux de ses variétés, l’exclamation de haut degré et l’exclamation mirative. Les deux types sont réunis par le fait qu’ils appartiennent à un type spécial d’actes appelés actes manifestés, qui comportent un élément déictique (renvoi au locuteur). L’exclamation de haut degré (parfois appelée exclamation partielle) manifeste le fait que le locuteur ressent une certaine émotion à la perception du degré particulièrement élevé de manifestation d’une propriété, qualitative ou quantitative. L’exclamation mirative (appelée parfois exclamation globale) manifeste le fait que le locuteur se rend compte au moment de la parole d’une situation qui lui avait échappé auparavant. Après avoir argumenté pour l’existence de ces deux types et les avoir rattachés à la classe des actes manifestés, l’auteur en étudie les différentes variétés d’expression du point de vue syntaxique, sémantico-pragmatique et prosodique.

Evgeniya Gorshkova-Lamy étudie l’avertissement en russe. Elle essaie de dresser un schéma complet des facteurs qui entrent en jeu dans la réalisation de l’avertissement, en distinguant une situation perceptible dangereuse qui entraine la formulation d’un avertissement et dont la verbalisation peut elle-même compter comme un avertissement, une implication dans laquelle une certaine action de l’interlocuteur peut conduire à une conséquence négative, qui peut être éventuellement replacée à un niveau générique (quand on fait p, alors il arrive q), et une injonction de faire une action spécifique qui permet d’éviter la conséquence négative. Elle montre que ces éléments ne sont généralement pas tous verbalisés, et que le choix d’exprimer un ou plusieurs éléments dépend de facteurs pragmatiques. Elle passe ensuite en revue les principaux modes d’expression de chacun de ces éléments, isolément ou combinés entre eux.

La deuxième section, discours et marqueurs qui regroupe le plus grand nombre d’articles, se concentre sur le rôle de différents marqueurs (affixes, mots discursifs, collocations), qui ne sont pas toujours faciles à classer en termes de parties du discours traditionnelles, et qui, généralement, n’ont pas pour fonction essentielle de dénoter des éléments de la réalité extralinguistique, ni même des relations entre ceux-ci. Ces éléments jouent, en revanche, un rôle primordial dans la construction du discours, en marquant l’attitude subjective du locuteur à l’égard de ce qui est dit ou, à un niveau plus élevé, la cohésion discursive, qui permet de guider l’allocutaire vers l’interprétation du discours/texte comme un tout organisé.

Serguei Sakhno étudie un ensemble de marqueurs de non-coïncidence du dire qui, paradoxalement, remontent étymologiquement à des notions telles que « littéralement », « simplement », « directement », alors que leur fonction est précisément de montrer que l’interprétation de ce qui est dit ne doit pas être littérale, simple ou directe. L’auteur cherche à montrer des différences de fonctionnement, en faisant appel notamment à la force de l’acte illocutoire, ou au caractère de re ou de dicto de l’affirmation, qui correspond, globalement, à l’opposition entre jugement sur la réalité, la chose en elle-même, ou sur ce qui peut en être dit, notamment par une autre personne. Le travail offre un examen approfondi de cinq de ces marqueurs, en les mettant en contraste, et en montrant leurs compatibilités et restrictions combinatoires. Il montre notamment que certains contextes excluent ou contraignent fortement l’utilisation d’un ou plusieurs de ces marqueurs.

Polina Ukhova se penche sur l’emploi des marqueurs discursifs polyfonctionnels типа et такой qui sont récurrents dans les interactions informelles spontanées entre jeunes, que ce soit à l’oral ou à l’écrit oralisé, ainsi que sur des cas de leur substituabilité et cooccurrence. Elle montre que les deux marqueurs peuvent introduire des précisions et des séquences illustratives, sans pour autant être entièrement interchangeables : типа assure les fonctions de ponctuant et d’approximation, de même qu’il peut exprimer une incertitude et une non prise en charge du contenu propositionnel, tandis que такой, qui est souvent d’ailleurs accompagné par la mimogestualité, se distingue par sa valeur de conceptualisation, par un effet de mise en scène en donnant à l’interlocuteur une image suffisamment précise de la façon de se tenir ou d’agir du tiers qui fait l’objet du propos tenu.

Le sujet de l’article d’Olga Biberson traite la question de ce qui permet, ou au contraire interdit l’emploi d’une forme adjectivale préfixée par раз- qui a été peu étudiée jusqu’à présent. S’intéressant à la sémantique du préfixe adjectival раз-, l’auteur observe que son interprétation n’équivaut pas au haut degré du préfixe пре-, que les adjectifs tels que превесёлый et развесёлый ne sont pas des synonymes absolus et que le préfixe раз- peut s’adjoindre non seulement à des adjectifs gradables, mais aussi à des adjectifs non gradables. La valeur de ce préfixe est étudiée dans son contexte large ce qui permet à Biberson de montrer que le fonctionnement de ce préfixe adjectival est discursif et relève de la saillance.

Dans son article, Vladimir Beliakov traite deux types d’associations collocatives marquant l’intensité : Adj как « comme » N et Adj до « jusqu’à » N appliquées aux adjectifs qualifiant l’aspect physique de l’être humain. Il défend l’idée que la signification des mots dépend essentiellement de leurs propriétés combinatoires et est révélée par celles-ci. Il montre que, même si les expressions d’intensité sont en grande partie figées et donc répliquées de façon apparemment mécanique, leur combinatoire s’appuie sur certaines affinités de sens qui permettent d’expliquer cette combinatoire et de ne pas la voir comme un fait purement arbitraire.

La troisième section, discours et formes d’organisation, réunit deux contributions qui portent non plus sur des marqueurs, mais sur des constructions plus larges des énoncés.

L’article de Christine Bonnot porte sur une modification de l’ordre des mots canonique en russe, fréquemment observée en contexte narratif, qui consiste à rejeter après un verbe informativement nouveau un constituant nominal qui aurait eu vocation à être en première position dans l’énoncé, la place finale étant occupée par un autre constituant nominal porteur de l’accent de phrase. L’auteur montre que, loin d’être purement stylistique, ce type d’« inversion » joue un rôle important dans la structuration énonciative et temporelle des récits par un jeu de dédoublement des repères (point de vue rétrospectif/synchrone, changements de position du narrateur) tout en préservant la cohérence textuelle. Christine Bonnot propose des comparaisons avec des énoncés similaires mais dans lesquels l’ordre canonique est rétabli ; elle analyse les modifications qui sont alors nécessaires à effectuer et les changements de style engendrés.

Olga Inkova et Natalia Popkova examinent la relation discursive de liste qu’elles appellent Énumération. Elles passent en revue différentes approches de la question, et essaient de montrer les différents facteurs en jeu au niveau propositionnel, illocutoire ou métalinguistique. Elles proposent ensuite une approche originale basée sur l’organisation de l’information du texte, avec une structure ternaire : i) introducteur de l’énumération ; ii) énumération ; iii) marqueur de clôture. Elles analysent ensuite les marqueurs qui, en russe, servent à introduire l’énumération et à indiquer les relations logico-sémantiques entre les différents éléments de l’énumération.

Mariya Lyakhova s’intéresse au lexème hype, néologisme argotique récemment emprunté à l’anglais, qui semble gagner du terrain et se faire une place dans la langue et le discours en renvoyant à de nouveaux phénomènes extralinguistiques et en exprimant de nouvelles connotations de manière condensée et expressive. L’auteur retrace la genèse du lexème, son étymologie, relève ses valeurs sémantiques avant d’examiner son fonctionnement dans la langue réceptrice en démontrant son assimilation progressive aux niveaux morphologique et syntaxique. Sont analysées ensuite les causes de « l’adoption » de ce lexème, ses valeurs axiologiques et l’évolution de son usage discursif vers l’élargissement des sphères de son emploi. L’auteur conclut sur les perspectives de l’intégration de hype dans la langue russe à long terme.

Enfin, la dernière section, discours et société, regroupe sous ce titre des travaux qui touchent à la dimension générique des textes, à l’évolution conjointe du langage et de la société, mais aussi à l’application de l’analyse du discours à des classes de discours concrets, situés, révélateurs de positionnements et d’idéologie.

Dans l’étude qui suit, Angelina Biktchourina et Alexander Kazakevich présentent les différents schémas d’énallage où un nom personnel (par exemple, nom de famille) est utilisé par le locuteur à la place de la première personne. Les auteurs se penchent également sur les raisons du dédoublement énonciatif qui résulte de l’autodélocution, ainsi que sur les effets que ce procédé de substitution de je par la troisième personne produit. À partir des situations de communication concrètes, ils montrent comment l’autodélocution concourt à la construction d’un éthos et quelle réaction elle suscite dans des médias ou auprès des auditeurs ou lecteurs français et russes.

Anton Osminkin se concentre sur le discours juridique et étudie l’utilisation des marqueurs modaux d’obligation dans différents types de textes juridiques. Partant de la hiérarchie des normes juridiques proposées par des juristes et qui va du plus haut niveau, celui des textes constitutionnels et des traités internationaux jusqu’au niveau le plus bas, celui des contrats, il montre que chacun de ces types de textes se caractérise par un marquage différent de la modalité déontique. L’utilisation du simple présent, qui se contente de constater que le caractère obligatoire de quelque chose est établi, ou de formes modales plus spécifiques (verbes modaux, prédicatifs…) est corrélé à différents facteurs : acteurs qui établissent le texte, degré de contrainte, caractère plus ou moins concret des personnes ou institutions engagées par le texte, etc. L’étude montre que l’emploi des formes modales reflète, mais seulement en partie, la hiérarchie des normes. Par exemple, dans les textes internationaux, les traités et les chartes sont très différents en termes de contraintes, ce qui se manifeste dans le choix des formes modales.

Valéry Kossov étudie les stratégies discursives du pouvoir russe et de la rhétorique politique sur la période de 2008 à 2019. Il montre que le discours du pouvoir défend un modèle d’État-nation recourant au mythe de la communauté des origines, à l’idée de la communauté de destin et du particularisme identitaire qui se présente comme une opposition entre l’individualisme occidental et le collectivisme russe. C’est ainsi que Kossov examine à partir d’exemples privilégiés la façon dont les communicants du pouvoir se placent comme des détenteurs de ce qui constitue l’identité collective, construite à partir de la mémoire du passé commun, des traditions, de la culture, sans délaisser pour autant les tentatives de renforcer l’éthos de modernité. Kossov constate que le pouvoir cherche à gagner en légitimité faisant promotion d’un monde stable et rationnel, à se représenter en communion identitaire avec l’ensemble de la population et à nier la possibilité d’une alternative politique légitime et viable.

Bibliographie

Austin, John L., 1970, Quand dire c’est faire, Paris : Seuil.

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Fairclough, Norman, 2010, Critical discourse analysis: the critical study of language 2nd edition, Harlow: Longman.

Galatanu, Olga, 2018, La sémantique des possibles argumentatifs : génération et (re)construction discursive du sens linguistique, Bruxelles, Berne : Peter Lang.

Gee, James Paul, 2005, An introduction to discourse analysis: theory and method, London, New York: Routledge.

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Citer cet article

Référence électronique

Angelina Biktchourina, Mariya Lyakhova et Thierry Ruchot, « Introduction », ELAD-SILDA [En ligne], 6 | 2022, mis en ligne le 20 avril 2022, consulté le 22 juillet 2025. URL : https://publications-prairial.fr/elad-silda/index.php?id=999

Auteurs

Angelina Biktchourina

Inalco, CREE & CEL

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Mariya Lyakhova

Université Jean Moulin Lyon 3, UR CEL (Centre d’Études Linguistiques – Corpus, Discours et Sociétés)

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CRISCO Université de Caen Normandie

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