Les vicissitudes de la vie universitaire (mouvementée) et les aléas conjoncturels nous ont conduit à éditer en même temps le n° 31 et 32 de Canal Psy, qui va sans doute, nous y œuvrons, retrouver son rythme de croisière. À noter que le n° 31 ne sera pas compté dans les abonnements.
Cette précision faite, je profite de cet éditorial pour signaler à ceux de nos lecteurs qui envisageraient quelque inscription universitaire pour la rentrée prochaine (ou qui connaîtraient dans leur entourage des personnes nourrissant une telle idée…) la création depuis septembre 97 du DUREPP, qui a maintenant bien démarré. Je rappelle que le DUREPP (Diplôme Universitaire de Recherche à partir des Pratiques) s’adresse à des praticiens désireux d’entreprendre un travail approfondi à partir des questions et des enjeux particuliers que suscitent leurs pratiques. Les champs concernés recouvrent non seulement celui de la psychologie, mais aussi ceux de l’ensemble des sciences sociales (sociologie, anthropologie, histoire, etc.).
Le DUREPP est un diplôme de 3e cycle. Il s’adresse à des personnes justifiant à la fois d’une pratique confirmée et d’une formation universitaire de 2e cycle au minimum (maîtrise ou parcours jugé équivalent). Pour se renseigner, contacter le secrétariat du Département (04 78 63 70 23).
Albert Ciccone
En ce qui concerne Canal Psy, la revue sollicitera bientôt votre créativité. En effet des appels à contributions viendront dessiner les portraits des numéros en préparation et vous donneront toutes les informations utiles concernant le quand, le où et le comment.
Vous découvrirez aussi des rubriques. Elles seront nouvelles par leur forme mais reprendront l’esprit qui me semble animer Canal Psy, une liberté de ton qui évite l’asepsy (et la catalepsy ?).
Dans l’immédiat, il va falloir tailler vos crayons. On attend vos dessins. Vous les retrouverez, faisant leur apparition imprévue, dans les prochaines publications.
Encore un mot. L’après-coup à bonne réputation. Or 98 n’est pas encore très vieux. Alors, il est encore temps, après-coup, après tout, de prendre de bonnes résolutions.
Et le conte peut aider à ébouriffer ce rituel – à la fois tonique et toujours un peu fautif – de fin d’année. Au lieu d’employer l’impératif pour faire parvenir à un soi-même rétif les ordres qu’on lui adresse, on a la possibilité d’essayer le « s’il était une fois ».
S’il était une fois, une année où j’écrirais, dessinerais ? Une année où je laisserais le texte et le dessin circuler au lieu de les garder par devers moi ? Et pourquoi pas ?
Monique Charles
